C’est dans un contexte très particulier, des crises récurrentes dans certaines provinces du pays, entre les assemblées provinciales et certains gouverneurs, que le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur annoncé la tenue de la conférence des gouverneurs qui sera présidée par le président Tshisekedi du 28 au 29 décembre 2020.
« la gouvernance des provinces dans l’environnement Démocratique actuel: défis et opportunité », est le thème retenu pour cette grande rencontre.
Le thème même de cette conférence en dit long, nul doute que la grande question qui y serait traitée est celle de ces crises qui fragilisent la bonne marche des institutions de la République à l’intérieur du pays.
Faudrait-il revenir à l’ancien découpage territorial ?
La question vaut son pesant d’or mais difficile pour l’heure de répondre à cette question, d’autant plus que les causes tant exogènes que endogènes de ces crises n’ont pas été établies.
Un jeu démocratique, mais pour qu’elle finalité ?
D’une part, ces crises découlent du non-respect des textes comme cela fut le cas du premier gouverneur à faire le frais de cette instabilité ; Marcel Lenge du Haut-lomami déchu pour n’avoir pas déposer son programme d’action de son gouvernement.
D’autre part , il s’agirait tout simplement d’un conflit d’intérêt ; Le cas du gouverneur de Sankuru Stéphane Mukumadi déchu pour cause ; son absence lors son investiture et celle de son équipe gouvernementale, qui selon les dires de ces proches; cela été difficile de composer son équipe parce que le Fcc majoritaire à l’Assemblée provinciale cherchait à prendre tous les ministères importants.
Comme cela ne suffisait, c’était le tour de Jean Bamanisa de la province d’Ituri ; qui pourtant se défendait bec et ongles parlant d’une cabale montée par les mafieux locaux impliqués dans de trafics qui saignent la province.
De Kongo central d’Atou Matoubuana avec l’affaire de sextape en passant par le Kasaï central de Martin Kabuya accusé de mégestion et déchu à son tour ; aucun sauveur pour ce dernier qui a vu sa d’échéance entérinée bel et bien par VPM de l’intérieur Gilbert Kankonde.
À quelques kilomètres delà ; c’était le tour du
gouverneur de la Province du Kasaï Oriental d’être menacé.
À quelques kilomètres delà ; c’était le tour du gouverneur de la Province du Kasaï Oriental d’être menacé.
Alors que les tractions continuent dans les grands salons politiques ; et qu’une nouvelle configuration d’etats majors politiques s’installent, nous serons tenté d’affirmer sans ambages que ces vents frapperaient sans doute le reste des provinces, et qu’on est loin de voir l’accalmie au sein des certaines institutions provinciales.
KAZADI HERMES / Stagiaire