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Depuis janvier 2025, les affrontements se sont intensifiés dans l’Est de la République Démocratique du Congo, opposant les forces armées congolaises aux rebelles du groupe M-23, soutenus par l’armée rwandaise. Ce conflit perdure malgré les appels répétés des organismes internationaux, tels que l’ONU, l’Union européenne, l’Union africaine, la SADC et l’EAC, demandant un cessez-le-feu immédiat et le retrait sans condition des troupes armées du territoire congolais.
La situation se complique en raison de l’entêtement des rebelles du M-23, qui continuent de semer la panique, la dévastation et l’instabilité, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Ces combats incessants entraînent des déplacements massifs de la population locale, exacerbant ainsi la crise humanitaire dans la région.
Depuis plus de trois décennies, le peuple congolais subit les conséquences d’une guerre alimentée par des intérêts géopolitiques et sociopolitiques qui, paradoxalement, devraient œuvrer pour la paix et la stabilité.
Cette situation soulève une question cruciale : Quand la RDC connaîtra-t-elle la fin des hostilités ? Quand les promesses de paix de la communauté internationale deviendront-elles une réalité tangible plutôt que de simples déclarations ? La communauté internationale ne fait-elle pas preuve d’hypocrisie en appelant à l’évacuation des groupes rebelles tout en restant silencieuse face à la persistance des violences ?
Il est urgent que cette réflexion trouve un écho dans la conscience des dirigeants mondiaux, car ce que subit la RDC dure depuis bien trop longtemps.