Louis France Kuzikesa, analyste politique qualifie la dernière décision prise par le Conseil d’État d’ignorance de lois juridiques constitutionnelles en passant par le blocage de toute institution parlementaire au sujet de l’annulation du processus électoral portant remplacement du Vice-président de l’Assemblée Nationale dont le mot d’ordre n’était pas respecté par cette chambre.
A en croire, selon le principe Montesquieu,l’Assemblée Nationale joue du principe d’autonomie voir même en droit constitutionnel Congolais, le Parlement représente en même temps le pouvoir ainsi qu’une institution.
Louis France Kuzikesa affirme que le Conseil d’État avait bien réagit lorsque le Vice-président de la Chambre basse l’avait saisi,en facilitant la tâche à ce dernier d’annulation du processus électorale.
Le regret de l’analyste politique s’incarne sur le blocage de toute institution parlementaire par le Conseil d’État hormis l’annulation du processus électoral.Il souligne que le Conseil d’État au lieu d’attaquer le pouvoir direct de l’Assemblée Nationale en soi de son fonctionnement ainsi que de leur organisation,il devrait plutôt s’en charger de la décision rendue par cette Chambre.
D’après lui,l’Assemblée Nationale représente le peuple et quand on procède à son blocage, cela veut tout simplement signifier que le peuple aussi est bloqué pour raison qu’il sera incapable de s’exprimer. Au sein d’une nation,la population ne s’exprime pas d’une manière dispersée mais au moyen de ses élus.
« Quand une population est bloquée ,ça déclenche même des répercussions négatives sur le plan politique, judiciaire ,social et psychologique. En se conformant sur les 3 pilliers qui registrent un État démocratique, ces derniers nous démontrent qu’un peuple décide sur le pouvoir judiciaire, législatif et exécutif.En observant la situation actuelle du pays ,le constat fait est qu’il y a de l’illettrisme juridique constitutionnel dans l’État de droit RD Congolais dont les gens font abus de la séparation du pouvoir législatif et judiciaire », conclue-t-il.
Christian-Emmanuel ELumba