Après plusieurs mois de tentions politiques au seins de la coalition au pouvoir, le Front commun pour le Congo (FCC) et Cap pour le changement (CACH) ont repris les discussions dans le but de relancer à nouveau l’harmonie au sein des institutions de la RDC.
Préoccupé de la situation, le juriste et analyste politique Mbangolo Razho s’est exprimé à travers la rédaction de congopresse.net dimanche 9 Août à Kinshasa. » L’accord FCC-CACH qui a notre sens, les qualifions des accords léonins, où les partenaires du hier sont aujourd’hui des obstacles à la réalisation des promesses faites au peuple congolais, parce qu’il n’ont pas la même vision, ils n’ont pas les mêmes objectifs. Ils ont des intérêts contradictoires. Alors cinq ans d’une bataille constante de positionnement entre coalisants, je doute fort que le bilan quinquennal du premier mandat du président de la république Félix Tshisekedi soit positif si cette situation persiste », a-t-il constaté.
» Mais au-delà de ça, le président de la république est le dernier rempart institutionnel face aux dysfonctionnements, dérapages et abus. C’est lui le garant, le régulateur et le stabilisateur de tempête en haute mer. Face aux périls, s’est à lui seul que revient l’initiative. Nous appelons le président Félix Tshisekedi d’avoir un sens un peu plus élevé du patriotisme et d’user de ses prérogatives constitutionnelles afin de tracer le cap, parce que c’est inacceptable de privilégiez à chaque fois les intérêts de cette coalition sans âme au détriment des intérêts du peuple congolais », a conclu t-il.
Fédor Mokungulu