« Si je dois établir ma responsabilité, c’est de regretter d’avoir contribué substantiellement à ce que Félix Tshisekedi soit président de la République. Je regrette le Chef, celui en qui nous avions placé notre confiance ». Ces mots résonnent encore aux oreilles des militants de l’Alliance pour le Changement (ACh) qui ont célébré, le mardi 18 juillet, le début de leur lutte pour le changement du Congo.
« Une année de rupture, de combat, de profonde lutte pour l’avènement d’un véritable État de droit. Le chemin est sans doute long mais demain sera meilleur », a réagi Jonathan Diyoka au cours d’une interview exclusive accordée, mardi 18 juillet, à Congopresse.
Le secrétaire national de l’ACh, chargé des relations avec les partis politiques et associations, a invité les congolais à la prise de conscience pour continuer à faire rayonner le combat de Jean-Marc Kabund.
Pour une petite histoire, Jean-Marc Kabund avait déclaré, le 18 juillet 2022, devant la presse, sa rupture avec le régime en place. Ce jour-là, le président national de l’Alliance pour le Changement a exprimé ses regrets d’avoir « contribué à l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême en 2018 ».
Ce fut la première sortie médiatique de l’ancien vice-président de l’Assemblée Nationale. Une intervention médiatique qui avait été marquée par la création officielle de son propre parti politique « Alliance pour le Changement » pour faire opposition au pouvoir de Félix Tshisekedi dont il dénonçait l’incompétence.
Le président de l’ACh sera ensuite poursuivi par la justice pour « injures publiques, imputations dommageables et offenses au chef de l’État ». Le mardi 9 août 2022, était intervenue son arrestation après sa deuxième audition par le Procureur Général près la Cour de Cassation.