« Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) va documenter les violations des droits de l’Homme dans le cadre des opérations conjointes menées par les armées congolaise et ougandaise ».
Cette déclaration a été faite, mecredi 15 décembre, par le directeur du BCNUDH en RDC, Aziz Thioye, à l’AFP.
En effet, la nuit du lundi 13 au mardi 14 décembre, des tirs en armes lourdes ont effectifs à Beni, au Nord-Kivu.
D’après Aziz Thioye ces opérations conjointes entre l’Armée Congolaise et Ougandaise ont été déclenchées sans avertissement. Ce qui justifierait par contre la décision de l’ONU.
« Les bombardements indiscriminés peuvent avoir causé des dommages collatéraux, c’est-à-dire porter atteinte à la vie et à l’intégrité physique des personnes qui sont avec les ADF contre leur gré », a-t-il indiqué en marge de la conférence de presse bimensuelle de la MONUSCO.
Et d’ajouter : « le fait effectivement que les bombardements ont été déclenchés sans avertir peut avoir pris de court certains individus qui se trouvaient dans cette zone, qui est une zone agricole », a-t-il expliqué.