L’audience prévue ce vendredi 2 août concernant l’affaire du coup d’État avorté du 19 mai 2024 en République démocratique du Congo a été reportée au lundi 5 août.
Cette décision fait suite à l’absence des avocats de la défense devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant en chambre foraine à la prison militaire de Ndolo, au nord de Kinshasa. Le juge président Freddy Manzambi a annoncé que « l’affaire est renvoyée au lundi 5 août en raison de l’absence des avocats de la défense, ce qui empêche les accusés de se défendre et compromet le principe du procès équitable ».
Dans la nuit du dimanche 19 mai 2024, à Kinshasa, plusieurs dizaines d’hommes armés avaient attaqué le domicile de l’actuel président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe. Ils avaient ensuite investi le palais de la nation.
Les assaillants, filmant leurs actions tout en brandissant le drapeau du Zaïre, l’ancien nom de la RDC sous Mobutu, réclamaient le départ du Président Tshisekedi, réélu en décembre dernier.
Leur tentative avait été rapidement stoppée par les forces de sécurité qui, selon l’armée, ont interpellé une quarantaine d’assaillants et en ont tué quatre, dont leur chef, Christian Malanga (41 ans), un congolais résidant aux États-Unis.