RDC : « Une partie des recettes du RAM est une rémunération de l’ARPTC et non des agents », (Christian Katende)
Par Alain Muzi
Pour couper court à tout malentendu véhiculé par certains réseaux sociaux faisant état d’une déclaration du Ministre de Poste, Télécommunication, Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) qui aurait promis que les 25% des recettes du RAM seraient destinés à la rémunération des agents de l’ARPTC, c’est faux a réagi Christian KATENDE.
Pour le Président de L’Autorité de Régulation de la Poste, Télécommunications du Congo (ARPTC), le RAM est plutôt une rémunération de cette entreprise de l’État congolais dans sa mission d’assainir le secteur en ce qui concerne la protection contre le vol des téléphones, la contrefaçon des appareils mobiles ainsi que la mise en œuvre du projet lié à l’inclusion numérique qui permet d’offrir le plus possible l’usage du numérique à la République Démocratique du Congo, grâce à toutes les connectivités en Wifi gratuit qu’on va offrir ainsi qu’à tout ce qu’on peut avoir comme applications numériques et usage du numérique de manière générale à favoriser. Concernant le premier volet, le téléphone constitue l’outil principal d’utilisation du numérique, beaucoup d’opérations s’effectuent par le téléphone, d’où l’importance qu’il soit protégé a précisé le Président Christian KATENDE.
Il renchérit que « le prix du téléphone aujourd’hui devient de plus en plus alléchant, un avantage pour le voleur du téléphone conscient que celui-ci peut être vendu facilement mais un désagrément pour la population souvent victime de ces vols. C’est à ce niveau que nous voulons éteindre cette pratique a martelé le numéro un de l’ARPTC ».
Selon lui, il en est de même pour les téléphones falsifiés, les grandes sociétés qui fabriquent des téléphones (Apple, iPhone…) ne peuvent plus venir en RDC parceque la contrefaçon a rendu ce marché inintéressant pour elles. La raison pour laquelle nous souhaitons à ce niveau, un marché porteur qui soit proposé à ces sociétés, a-t-il indiqué. De cette protection de téléphone, il ya le souci d’étendre cette amélioration de l’environnement par la disponibilité en terme de connectivité, la disponibilité en terme d’appropriation du téléphone par la population. Aujourd’hui c’est déjà une réalité, l’Internet est gratuit à l’université, à la place publique, école secondaire, l’administration des professeurs et les étudiants finalistes dans une phase expérimentale avec comme mission de couvrir les 26 provinces de la RDC selon un programme mis en place. Le Chef de l’Etat avait fait la promesse d’internet gratuit et certains sites sont déjà couverts notamment INBTP, UPN, ISTA, IFASIC, UNIKIN…, Le rond Kintambo Magazin, bientôt place des évolués etc. Le projet de connectivité sera associé à l’accompagnement gratuit à l’initiation aux outils numériques par ce que les gens doivent savoir effectivement utiliser l’ordinateur et le téléphone au sein de l’administration publique que privée, dans les entreprises où il y a plusieurs logiciels, les solutions informatiques qui ne sont pas utilisés par ce que les gens ne savent pas utiliser les outils numériques, non pas pour les fustiger mais les accompagner à utiliser toutes les solutions et logiciels qui sont proposés par le monde moderne mais aussi nos programmateurs locaux qui souffrent de cette absence d’utilisateurs. Nous voulons créer des utilisateurs dans tous les secteurs du numérique pour que l’Etat bénéficie de ces avantages des technologies qui font évoluer le pays et permettre beaucoup plus de dynamisme, d’efficacité, de formation, d’accès à l’information, a précisé Christian KATENDE.
Il rappelle qu’à cette connectivité, il faut associer des logiciels, des applications, des usages qui donneront envie d’utiliser le numérique pour le bénéfice de toute la population.
Avant de conclure par l’aspect contrôle qui est très important car grâce au RAM, « on sait régler le problème d’identité de Sim, cela permettra de résoudre le problème Sim box, éviter les doublons dans les identités des Sims, éviter des sims sans identité. Il y a beaucoup de ramifications derrière ce projet qui demande une gestion efficace des fonds à sa disposition, il n’y a donc aucune opacité », a-t-il insisté.