Le retrait de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) continue de susciter des discussions.
Les différentes couches sociales du pays appellent le Gouvernement à prendre des mesures en vue d’une transition responsable et coordonnée, alors que les autorités congolaises et l’ONU cherchent à finaliser ce processus.
« Le départ de la Monusco aura aussi des impacts sur l’économie en termes de flux de capitaux, de consommation de biens et services, d’emplois, etc. », a déclaré David Alexandre Nshue, a travers son compte X.
L’initiateur de l’idéologie politique Nouvelle République Démocratique du Congo (NRDC) se montre partant pour le départ définitif de la Monusco au regard de la mobilisation des ressources que le pays peut accumuler.
« Que suppose le départ de la Monusco ? Accroissement et meilleure utilisation du budget de la sécurité, augmentation des effectifs et meilleur déploiement des forces, amélioration de la gouvernance sécuritaire, renforcement des capacités militaires », a souligné David Alexandre Nshue, estimant qu’il est plus que nécessaire de relever ce défi.
Et d’ajouter : « Tout candidat sérieux à la présidentielle devra tenir compte de cette donne dans son programme ».
Notons que le Gouvernement de la République et la Monusco ont entamé, depuis le 23 octobre 2023, le processus d’élaboration du Plan de retrait accéléré, progressif et responsable de la mission onusienne de la RDC. Cette décision a été annoncée par le ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula, au cours d’un briefing presse.
Tous reste à croire que les discussions entre les deux parties portent sur la proposition d’un plan de désengagement des troupes de la Monusco et du chronogramme du retrait de la mission. Une façon de répondre favorablement aux attentes des Congolais qui souhaitent le retrait définitif de cette force onusienne après plus d’une décennie.