La coalition Lamuka, l’une des principales forces de l’opposition en RD-Congo, est montée au créneau à la suite de la révocation de JB Bahala, coordonnateur du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRCS).
Pour Prince Epenge, représentant de Lamuka, cette décision est un exemple frappant du manque de transparence du gouvernement actuel.
« Cette révocation est une manœuvre désespérée de la part de Félix Tshisekedi pour détourner l’attention des Congolais. Il veut couper court à l’indignation publique en évitant de fournir des explications claires sur la mission de JB Bahala en Ouganda », a-t-il fait savoir.
Lamuka a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle considère comme des tâtonnements du gouvernement en matière de sécurité nationale. La coalition critique ouvertement le manque de communication claire sur les raisons de la révocation de JB Bahala et demande des clarifications immédiates.
« JB Bahala n’est pas un fou. Il a quitté le Congo avec un ordre de mission. La coalition s’indigne de ces hésitations et de ce flou. Cela prouve que Félix Tshisekedi ne sait plus où il mène le Congo sur le plan sécuritaire », a déploré Prince Epenge.
Du côté du gouvernement, ministre de la Communication, Patrick Muyaya a répondu aux critiques en appelant JB Bahala à fournir lui-même des clarifications sur sa présence en Ouganda
Alors que Lamuka continue de réclamer des explications sur la révocation de JB Bahala, l’avenir de la politique sécuritaire de la RD-Congo reste incertain, alimentant un débat politique animé et des préoccupations croissantes au sein de la population congolaise.