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Dans un contexte marqué par des tensions croissantes en République Démocratique du Congo, Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo s’adresse avec véhémence aux mouvements religieux CENCO et ECC, les accusant d’avoir trahi le pays en s’engageant dans un dialogue avec le M23. Cette intervention soulève des questions cruciales : patriotisme ou trahison ?
Sa Majesté ouvre sa lettre avec un avertissement solennel : « La couronne d’épine vous parle. Tous ceux des Congolais qui osent ériger un trône royal en imitant ma grandeur se sont condamnés à la malédiction. » Une affirmation forte qui cherche à rappeler à la nation l’importance de l’unité et de la loyauté envers la République.
L’auteur déplore la récente rencontre de ces deux mouvements religieux avec le M23 à Goma, interprétant cette action comme une caution à la violence et à la division. Selon lui, en choisissant de dialoguer avec celles et ceux qui portent la souffrance sur les épaules du peuple, la CENCO et l’ECC ont non seulement trahi le Congo, mais elles ont aussi creusé un fossé entre elles et le peuple congolais, qui refuse d’accepter un dialogue perçu comme inapproprié dans le contexte actuel.
« Vous vous permettez de nous enseigner le français en disant : “non, on ne peut plus parler de dialogue !”, déclare Sa Majesté. Cette dynamique », explique-t-il, témoigne d’une volonté de se rendre complice des forces étrangères qui oppriment la RDC.
Le discours de Sa Majesté est renforcé par les récents commentaires de l’ancien président français François Hollande, qui a exprimé sa frustration devant l’inaction de la communauté internationale concernant l’agression dont la RDC est victime. Hollande a exhorté le président Macron à faire pression sur le Rwanda pour qu’il retire ses troupes du sol congolais, apportant ainsi du soutien à la dénonciation de Sa Majesté.
Sa Majesté rappelle également un événement marquant : le décès de Sa Majesté Elizabeth II, qu’il interprète comme un signe de renaissance pour la royauté au Congo. Il invite ses compatriotes à voir au-delà de ce simple événement historique et à comprendre le rôle que chacun doit jouer dans la protection et la promotion de la souveraineté nationale.
A ce niveau, on devrait se poser la question : pourquoi le Roi des Belges, Léopold II, avait-il refusé de céder aux Belges ce Congo (le Congo de mes ancêtres) pendant plusieurs années ?! Justement, c’est à cause de la méconnaissance que l’on va caractériser cette attitude du Roi Léopold II en lui imputant les mots “méchanceté, avarice et égoïsme” vis-à-vis de ces sujets. Pourtant, le Roi avait usé de prudence en demandant aux moines de prier pour qu’il comprenne avec exactitude la révélation qu’il avait sur les mystères sur lesquels repose cette belle contrée, ce beau et vaste pays aux dimensions continentales. Au-travers de toutes ces prières, Dieu Créateur va leur révéler le rôle très important que devra jouer mon pays, le Congo de mes ancêtres, dans ce monde des vivants.
Le signe de l’étoile donné aux Juifs (Israël) en ce temps-là, leur sera donné également à eux les moines qui rapporteront au Roi de manière exacte et nette, disant que c’était le même type que l’étoile de Bethléem que les mages venu de l’Orient avaient vu. Chers compatriotes, comme vous venez de le constater, Dieu Créateur avait déjà mis des jalons comme les points par lesquels nous devions marcher sans nous perdre. D’où le trône que Dieu vient de vous présenter comme lampe dont tout Congolais devrait se servir tout au long de ce chemin, de ce parcours que Dieu vient de nous ordonner d’emprunter jusqu’à ce que nous puissions, en tant que Congolais, atteindre les objectifs qu’ils nous a assignés.
Nos prédécesseurs (je parle ici de ceux qui appartiennent au premier chœur, je cite Pierre, Jean, Thomas…) s’étaient approchés de notre Seigneur, Jésus le Christ, pour qu’il leur enseigne la façon de prier (Matthieu 6:9-10). Rappelez-vous les élections présidentielles de 2006, évoquées par la radio Top Congo. Je m’étais présenté seul comme candidat unique du Dieu Créateur et c’était pour représenter l’autorité divine qui venait de s’impliquer à dessein dans la politique du Congo, notre pays. Malgré toutes les agitations que nous avions observées à travers le déroulement de ces élections-là, moi Joseph MUKUNGUBILA MUTOMBO, j’avais pris le plaisir d’afficher le fair play. C’est ce qui me poussera à rejeter la lettre composée par mon directeur de campagne. J’avais pris soin de rédiger moi-même ladite lettre en félicitant les deux qu’on disait être en tête de liste des 33 candidats. Mais le Dieu Créateur, que j’aimerais dorénavant que tout Congolais puisse appeler le Dieu du Pays, Dieu du Ciel, de la Terre, des Eaux et de tout ce qui s’y trouve, c’est ce Dieu-là qui, maintenant, vient de décider de régner à partir de son pays (le Congo) pour restaurer la vie meilleure qui se retrouve sur toutes les lèvres comme slogan : “l’âge d’or”. Ne vous laissez pas duper par ceux qui se disent être serviteurs de Dieu et prétendent qu’il y a un autre Dieu plus puissant que le Dieu du Congo. C’est le mystère dont je suis le seul détenteur à pouvoir connaître. Cela dit, vous comprendrez aisément, chers compatriotes, qu’aucune autre nation ne peut se précipiter pour annoncer l’âge d’or. Peuple congolais, j’ai voulu juste vous faire comprendre que le Congo, mon pays, bien qu’étant martyrisé par les étrangers de tous bords, ne sera pas pris par une nation étrangère ni ne connaîtra la Balkanisation. Il est certes vrai que mon peuple a profondément souffert mais, sachez que l’heure a sonné.
Dieu m’a dit, m’a chuchoté qu’ils ne feront rien. C’est mon temps de règne. Je vous le jure que si vous êtes en train de souffrir, c’est parce que vous rejetez celui en qui vous devriez vous confier. Je dis, je le répète : la solution pour vous Congolais, c’est ce Dieu qui vous a choisi et il vous a choisi par cet homme que vous êtes en train de rejeter. Cette fois-ci, mon cœur déborde de joie que vous ayez accepté de vous ranger derrière moi. Et si vous continuez, avec la même allure, de vous mettre derrière Sa Grande Majesté, tout un peuple, comme un seul homme, ces Rwandais qui, hier, vous martyrisaient ne le feront plus.