L’ancien premier ministre Samy Badibanga a annoncé, samedi 27 avril, son retrait de la course à l’élection sénatoriale.
Il explique cette décision par ce qu’il considère de la « désacralisation de la cour constitutionnelle ».
« C’est avec une profonde conviction et engagement que je vous annonce aujourd’hui le retrait de ma candidature aux élections sénatoriales prévues le 29 avril 2024 », a-t-il déclaré.
Il réclame son invalidation à la députation nationale par la cour constitutionnelle qui a procédé à l’examen d’erreurs matérielles, Samy Badibanga critique le système électoral actuel qui selon lui est émaillé de « corruption et d’autres pratiques illégales ».
« J’ai observé avec consternation des manœuvres tendant à contraindre les députés provinciaux à violer l’esprit de notre constitution qui dispose que tout mandat impératif est nul », a martelé Samy Badibanga.
Et d’ajouter : « Cette décision s’inscrit dans le prolongement de mes préoccupations croissantes quant aux failles apparentes de notre système électoral actuel qui semble enclin à la corruption et à d’autres pratiques illégales ».
Après les élections législatives ténues au mois de décembre, la CENI a publié la liste des élus ayant remporté les suffrages dans les différentes circonscriptions électorales. Se basant des dispositifs constitutionnels, la cour constitutionnelle siégeant en matière des contentieux électoraux a examiné les recours introduits après ce processus elle a traité les cas d’erreurs matérielles.