Scandale à la caisse nationale de péréquation : Nicolas Kazadi sur le banc des accusés
Par Pi Tiem's
Les mandataires de la caisse nationale de péréquation ont déclaré, mardi 27 février 2024, que certaines personnalités aux affaires profitent injustement des ressources qui devraient bénéficier à l’ensemble du peuple congolais. Cette déclaration a suscité des interrogations auprès des congolais voulant connaître les auteurs.
Revenu sur ce point dans une interview exclusive accordée, mercredi 28 février 2024, à Congopresse.net, Une source proche de la caisse nationale de péréquation, a mis en lumière un problème crucial qui affecte le bon fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation (CNP). Selon ses dires, le véritable obstacle se situe au sein des ministères des finances et du budget qui bloquent délibérément les fonds nécessaires à l’action de la caisse.
« Je tenais à préciser que le problème se situe aux ministères des finances et budget qui bloquent la caisse », a-t-elle déclaré.
Ayant requis l’anonymat la source a dénoncé la position intransigeante du ministre des finances qui semble avoir refusé catégoriquement tout soutien financier à la Caisse nationale de péréquation (CNP) jusqu’à son départ. Une attitude va même jusqu’à menacer les frais de fonctionnement essentiels à la direction générale, compromettant ainsi gravement les activités prévues par la caisse, nous confie la source.
« Le ministre des finances s’est juré de ne rien donner jusqu’à son départ », dénonce-t-elle.
Cette même source a révélé que les fonds destinés à la péréquation sont détournés pour d’autres usages contraires à leur vocation initiale.
« Où se trouvent les fonds de péréquation alloués pour développer et équilibrer les provinces ? 1.6 milliard de dollars américains devraient équilibrer toutes les provinces de la République Démocratique du Congo afin de financer les projets d’investissements publics », se demande cet intervenant, qui estime qu’il est légitime de s’interroger sur l’utilisation frauduleuse de cette somme.
Face à cette situation critique, l’administration de cette institution exige des explications claires et transparentes sur le sort réservé aux fonds alloués pour ce dessein noble. A en croire sa déclaration, il est impératif que les autorités compétentes prennent conscience de l’urgence d’une gestion juste et éthique afin d’honorer notre patrie et ses citoyens.
« Il est indéniable que notre établissement vital subi un boycott injustifié orchestré par les instances financières et budgétaires du pays. Il est grand temps que justice soit rendue et que ces pratiques illégales cessent pour permettre le plein épanouissement des provinces congolaises dans un esprit d’égalité et d’équité », conclut la source.