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Sénat: Thambwe Mwamba déshonore la chambre des sages

Devant les sénateurs, Alexis Thambwe Mwamba, président de la chambre haute du Parlement s’est livré le jeudi 30 avril 2020 à un spectacle inédit jetant ainsi l’opprobre sur le prestige du Sénat considéré comme la chambre des sages.

En effet, le président du Sénat s’est donné à des attaques personnelles contre la sénatrice Goya Kitenge Bijoux suite au courrier que cette dernière lui a adressé pour demander des éclaircissements dans la passation de marché des travaux de modernisation de l’hémicycle.

« Au moment de l’ouverture de la pré-campagne pour l’élection du bureau, vous êtes venus chez moi et à mon cabinet à plusieurs reprises pour demander le soutien à votre candidature comme questeur du Sénat. Je vous ai signalé que la décision n’était pas à mon niveau, mais au niveau des autorités du FCC », a rapporté Thambwe Mwamba.

Le speaker de la chambre haute du parlement congolais est allé jusqu’à révéler qu’il avait rejeté les invitations de la sénatrice Goya Bijoux qui sollicitait son soutien au poste de questeur du Sénat.

« Toujours pendant cette période de campagne, vous m’aviez invité à plusieurs reprises chez vous pour boire du champagne, j’ai toujours refusé poliment et systématiquement. Vous vouliez mon appui pour devenir questeur du sénat. Vous m‘avez dit que nous allons nous faire du fric si vous êtes élue questeur du sénat. Je vous ai répondu que je suis venu au Sénat pour y laisser mon emprunte et non pour faire du fric et que j’en avais pour vivre décemment et faire vivre ma famille. J’ai présenté votre candidature au FCC comme je l’ai fait pour beaucoup d’autres candidatures. Les autorités du FCC l’ont rejeté considérant que vous n’avez pas la compétence nécessaire pour cette fonction et que vous n’avez pas la moralité qu’il faut pour cette fonction », a-t-il fait savoir.

Réagissant aux propos injurieux de Thambwe Mwamba à son encontre, la sénatrice Goya Bijoux s’est également emportée et déclarant que Thambwe ne mérite pas d’être le président du Sénat.

Et pourtant l’article 90 du règlement intérieur du Sénat stipule que « Sont interdites,toute imputation,toute attaque personnelle, toute interpellation d’un Sénateur, toute Manifestation ou interruption troublant l’ordre de la séance ». Article 19 alinéa 5  » Toute fois en cas de faute grave ou d’incompétence dans l’exercice de ses fonctions dûment constatées par la plénière,un membre du bureau peut être relevé de ses fonctions par celle ci suivant une procédure contradictoire. »

 

Padou Kakudji

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Un commentaire

  1. Sincèrement, lorsque j’ai suivi toute oreilles les propos du Speaker du Sénat, j’ai été estomaqué, ahuri et Ecoeuré, car je ne me suis pas devant un Thambwe Mwamba Alexis, très grand, amoureux, nanti…descendre tout bas sans tenir compte de ce qu’il est et pis encore Président du Sénat….
    Comme nous volons construire un état de droit, en tout cas , pour avoir humilier la République, Alexis doit, sans autres firmes de procès , rendre le tablier…
    S’il s’entête, j’ai lu le Règlement Intérieur du Sénat qui est en un peu plus claire à ce sujet…
    Il suffit qu’un Sénateur averti n utilisant l’arsénale jurique et le pouvoir lui conférer par la Constitution de la République déposer son président qui n’a plus l’odeur de sainteté…
    Même si Il avait des relations intimes avec Bijou Goya, Senatrice de son état, Le Président Thambwe Mwambe aurait pu être élégant, en mettant beaucoup d’eau dans son vin pour n’est humilier cette Femme, Maman qui n’ a fait que son travail régalien lui confié par ses collègue en commission…car le Président à tous les moyens, de demander la solidarité parlementaire au sujet de la passation du marché qui sent déjà le gâchis…
    A mon humble, ayant réveiller le chat qui dormais, Monsieur le Président ne s’est pas bien essuyé après avoir avoir été au lieu d’aisance et son cul sans mauvais…
    C’est pourquoi, pendant qu’il avait la démangeaison, il y a plongé ses doigts endolories dont ‘odeur s’est disséminée dans la salle, jusqu’à salir la documentation et son marteau de commandent…
    Dans les pays développé, j’ai constaté que nous les hommes, devant une femme, un enfant, un handicapé, un ouvrier, un chien ou un chat, nous sommes vulnérable et nous avons tjrs tort…Et pour rentrer chez Nous en Afrique, Bantou de surcroit , la femme très frêle mérite une attention singulièrement légendaire….
    En faisant du hic au tac, on croit tjrs à la femme, fut elle menteuse…
    C’est une opération de salubrité parlementaire…si non un précédant qui est suspendu dans les US et Coutumes Parlementaires qui constituent à coût sur une jurisprudence…!

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