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Situation sécuritaire à l’Est : Félix Tshisekedi donne des orientations au nouveau chef d’état-major général

Par Ali Biayi

Le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de commandant suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC), a présidé, ce mercredi 8 janvier 2024, une importante réunion élargie du Conseil Supérieur de la Défense. Au centre des discussions : la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays.

Fortement préoccupé par l’insécurité persistante dans cette région, Félix Tshisekedi a annulé deux voyages officiels prévus respectivement au Venezuela et en Guinée afin de rentrer au pays. Après une brève escale au Ghana, il est revenu à Kinshasa pour suivre de près cette question sécuritaire qui gangrène la RDC depuis plusieurs années. Cette réunion élargie a réuni les hauts responsables de l’armée, de la police, le Premier ministre ainsi que plusieurs membres du gouvernement.

« Comme vous l’avez suivi dans les médias ce matin, selon le rapport présenté par le chef d’état-major général, nos troupes ont repris l’initiative. Dans les jours à venir, vous assisterez à une montée en puissance des FARDC. Les pans du territoire occupés par les forces d’agression seront récupérés un à un », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Le ministre de la communication a également exprimé l’inquiétude du gouvernement face à des comportements et propos suspects susceptibles de fragiliser l’unité nationale et l’appui aux FARDC. Pour cette raison, le ministre de la Justice ainsi que l’auditeur général de l’armée ont été mandatés pour enquêter sur ces agissements, avec des sanctions prévues en cas de manquement avéré.

« Au-delà des questions opérationnelles abordées dans toute leur dimension, nous avons également discuté des aspects diplomatiques. Vous aurez remarqué, avec nous, l’isolement croissant du Rwanda, un pays qui démontre qu’il n’est pas engagé dans la recherche de la paix à l’Est de la RDC », a ajouté Patrick Muyaya.

Enfin, le gouvernement a lancé un avertissement ferme aux médias relayant des informations favorisant les intérêts des terroristes du M23 au détriment des FARDC. Ces médias risquent des sanctions imminentes si leurs actions persistent.

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