Au cours d’un expo-débat organisé, ce vendredi 29 septembre 2023, au Musée National de la RDC (MNRDC), par la structure Change RDC, les échanges ont tourné au tour du thème suivant : « Inventaire et analyse des bandes dessinées réalistes sur la résistance africaine ».
Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme Bokundoli de cette organisation. Elle a connu la participation de plusieurs personnalités à l’instar du professeur Hillaire Mbiye de la sémiologie à l’UPN, de la journaliste Nioni Malesa, du bédéiste maître Tembo Kash. Plusieurs questions sur la bande dessinée en Afrique et en RDC ont été abordées au cours de ce panel.
En effet, la République Démocratique du Congo est l’un des pays les plus florissants du continent africain en matière de bande dessinée. Elle fait son apparition dans les journaux du pays en 1921 et ne cesse de se faire développer.
Pour Hilaire Mbiye, la bande dessinée congolaise existe depuis 1950, elle évolue jusqu’aujourd’hui. Ce professeur d’Université définit la bande dessinée comme un média car, dit-il, elle remplit la mission tryptique d’informer, de divertir, et d’éduquer. Elle est aussi un outil à usage pédagogique et communicationnel.
En outre, la bande dessinée en République Démocratique du Congo a un passé dithyrambique. Des dédeistes, revigorés par une rigueur solide et sans faille avec des talents extraordinaires et un stylo aussi dynamique.
Pour le coordonnateur de Change RDC, Kambayi Mukendi, cette activité est l’initiative des écrivains Congolais dans le cadre du programme Bokundoli. Ils se sont servis de la bande dessinée comme un élément pédagogique pour mieux connaître notre histoire à travers la bande dessinée congolaise, a-t-il signifié.
Signalons qu’en comparant la bande dessinée européenne et celle de l’Afrique particulièrement en RDC, Change RDC fournit un effort d’éduquer et d’informer. « On ne diverti pas vraiment mais on essaie de faire passer le message selon nos problèmes dans notre contexte », a-t-il conclu.