
Le 03 juin dernier, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a suspendu pendant 90 jours la couverture médiatique des activités du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de Joseph Kabila à l’échelle nationale. Cette décision a été vivement contestée par l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC).
Dans un communiqué publié le 06 juin, Kamanda wa Kamanda, président de l’UNPC, a dénoncé une atteinte grave à la liberté de la presse, rappelant que la régulation doit respecter un cadre transparent et garantir la liberté d’expression. « Les journalistes sont les historiens du présent et la conscience critique de leur temps », a-t-il souligné, affirmant que les journalistes ne sont ni ennemis de la République ni semeurs de division, mais des relais objectifs des faits.
Par ailleurs, l’Assemblée nationale, réunie le même jour pour examiner le rapport annuel 2024 du CSAC, a exprimé de fortes critiques vis-à-vis de cet organe, l’accusant de partialité et de nuire au travail journalistique en limitant la liberté de la presse.