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Affaire 200 millions : La GECAMINES accuse ACAJ de répandre des nouvelles contrevérités

La Générale des Carrières et des Mines (GECAMINES) de la RDC accuse l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dirigée par Maitre Georges Kapiamba de répandre des nouvelles contrevérités au sujet de l’affaire 200 millions d’euros qui l’oppose à la société Ventora Developpement.

Selon un communiqué parvenu à Congopresse.net ce mercredi 4 mars 2020, la GECAMINES fait savoir que l’ACAJ a reconnu le 17 février dernier l’existence d’un prêt entre elle et Ventora, 50 jours après avoir écrit, le 28 décembre 2019, que les deux sociétés montaient un « scénario pour justifier le remboursement d’un prêt fictif ».

Par là, la GECAMINES rappelle qu’elle avait dès le 23 décembre 2019, affirmé publiquement l’existence d’un prêt de la société Fleurette Mumi devenue Ventora depuis lors.

« L’ACAJ persiste à dénoncer l’impossibilité pour une société sans existence juridique de détenir un compte bancaire, sous-entendant par là que la GECAMINES avait déposer ses fonds sur le compte bancaire d’une société n’existant plus », peut-on lire dans ledit communiqué.

Par ailleurs, cette société du portefeuille de l’Etat dit posséder qu’un seul compte à la Rawbank, contrairement à ce qu’affirme ACAJ de Georges Kapiamba.

« Pour justifier une lecture erronée de la lettre de la Rawbank à laquelle il est fait référence, l’ACAJ ne fait pas la différence entre l’intitulé d’un compte bancaire GECAMINES Developpement et le nom du bénéficiaire de ce compte bancaire GECAMINES au motif qu’a existé, par le passé, une société du groupe GECAMINES dont le nom était GECAMINES. La GECAMINES dispose simplement au sein de la Rawbank d’un compte intitulé GECAMINES developpement, comme le rappelle la lettre de la Rawbank DJ/HS/HU/n°04 du 06 janvier 2020 », renseigne le même communiqué.

Par conséquent, la GECAMINES indique que les « accusations récurrentes de l’ACAJ porte à la plus grande société congolaise un préjudice important dans son fonctionnement, notamment dans ses relations économiques avec ses partenaires internationaux ».

Ces accusations de la GECAMINES vont dans le sens d’inviter l’ACAJ à la retenue pour éviter de salir l’image de l’une des grandes sociétés du Portefeuille de la République Démocratique du Congo.

 

Delphin TAMBWE

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