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Sanction de l’UE aux officiers congolais : « l’Union Européenne a peur pour ses intérêts », alerte le porte-parole de APCLS 

Par Pi Tiem's

Dans une interview exclusive accordée à CongopresseNet, ce mardi 19 septembre, le porte-parole de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), estime « qu’en sanctionnant » les compatriotes « qui défendent le pays contre l’agresseur, cela traduit déjà la peur qui anime l’UE pour la préservation de ses intérêts ».

Samedi 5 août 2023, la dynamique des résistants patriotes, un collectif des congolais qui défendent le pays « contre l’agression rwandaise soutenue par l’Union Européenne et les autres puissances occidentales », a vivement condamné les sanctions « illégitimes » infligée à Buingo Janvier Karairi, et colonel Salomon Tokolonga.

Contacté par CongopresseNet, Héritier Ndange Ndange, proche du Général Janvier Karairi sanctionné par l’UE, a fait savoir que l’Union Européenne n’a pas le droit de condamner les « compatriotes congolais » qui expriment un droit légitime pour l’intérêt de leur patrie.

« Nous sommes des combattants congolais qui veulent chasser la grosseur de notre territoire », dit-il.

S’agissant de « la collaboration farouche annoncée par UE » entre le colonel Salomon Tokolonga de l’armée congolaise et le chef de APCLS, qui est un groupe des combattants congolais, Héritier Ndange Ndange a indiqué que l’armée ne peut pas empêcher sa population à protéger son territoire. « Le colonel Tokolonga ne pouvait pas nous empêcher de défendre nos terres », a-t-il fait savoir.

A en croire, ce dernier, l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain ne peut pas rester indifférent à regarder son peuple être égorgé, massacré, tué, violé sans rien faire.

« Nous respectons l’armée, elle doit continuer à exercer sa mission, mais néanmoins nous poursuivons les mêmes objectifs », a souligné Héritier Ndange.

Pour rappel, en date du 28 Juillet 2023, l’Union Européenne a sanctionné, vendredi, neuf personnalités congolaises et rwandaises qu’elle juge responsables d’avoir commis de « graves violations des droits humains » en République Démocratique du Congo et d’entretenir ainsi « l’instabilité et l’insécurité » dans le pays.

Parmi eux figurent le Colonel Salomon Tokolonga de l’armée congolaise et Janvier Karairi, général et chef de l’Alliance des Patriotes pour un Congo Libre et Souverain (APCLS), un groupe armé non gouvernemental opérant dans le Nord-Est de la RDC et impliqué dans la coalition de groupes armés « Alliance des Résistants de la Patrie » (ARP) contre le Mouvement du 23 mars (M23) de l’Armée Révolutionnaire Congolaise (ARC).

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