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Willy Ngopos:  » Nous n’avons que 6% des routes plus ou moins praticables. C’est très insignifiant »

Par Heritier Lelo

Le ministre sortant des infractiture et travaux publics, Willy Ngopos, à été invité par le Magazine FACE A FACE de Top Congo fm, jeudi 25 mars 2021

« Nous n’avons que 6% des routes plus ou moins praticables. C’est très insignifian », a affirmé l’invité du Magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO FM, le ministre sortant des Infrastructures et Travaux publics (ITP).

« Ayant constaté la modicité de nos recettes et l’incapacité du Fonds national d’entretien routier (FONER) d’intervenir à travers la République, nous avons mis sur pied la politique de mettre beaucoup de routes en concession, c’est-à-dire un privé amène son argent et le récupère par péage pendant au moins 10, 15 ou 20 ans », a-t-il expliqué.

Willy Ngopos évoque également « Tshilejelu (ce vaste programme de construction de routes lancé dernièrement par le Chef de l’État), c’est une méthode nouvelle que nous n’appliquons pas sur des routes existantes déjà, mais sur des routes en terre avec un coût d’à peu près 194 millions de dollars ».

Bilan pas très positif

« Mon bilan n’a pas été très positif », avoue le ministre des ITP.

Qui explique que « mon ministère est chargé de la gestion des routes d’intérêt général et des voiries pour une superficie de 2,345 millions. Malheureusement nous avons eu l’année dernière 310 millions de dollars. C’est la moitié qu’il faut peut-être pour une commune, mais nous l’avons eu pour tout un pays. Le décaissement n’a même pas atteint 100 millions de dollars. Nous n’avons pas eu beaucoup d’argent pour faire beaucoup de choses ».

Malgré ce faible financement, « nous avons essayé de réhabiliter quelques routes. J’ai lancé les travaux sur la route Don Bosco qui ne sont pas encore terminés, j’ai ouvert la route de la paix qui traverse 2, 3 ou 4 communes. Nous avons entrepris des travaux de réhabilitation sur l’avenue Chrétien qui débouche vers le centre Theresanium. Nous avons réhabilité la route 24 Novembre vers Selembao. Nous avons travaillé sur le Pont de Ngaba ».

Willy Ngopos rappelle aussi que « dans le cadre de l’entretien des voiries, nous avons mis à la disposition de nos provinces 550 mille dollars. Cela n’a pas changé grand-chose parce que le degré de dégradation était tellement fort. J’ai redonné l’utilité au contrôle des travaux, j’ai connecté le pays à travers la route Sakania… et nous avons livré 5 Sauts-de-moutons ».

Pas tenté de revenir au gouvernement

« Mes attributions (sur papier) regorgent la gestion de ports, barrages, stades, aéroports, nous sommes un ministère qui construit pour l’État. Tout ce qui est bâtiment public devrait être sous tutelle du ministère des ITP, mais dans les faits, je ne gère pas tous ces secteurs-là. Je crois que c’est le ministre des Transports ».

Parlant de « service transport administratif’, il révèle même que « tous les véhicules de l’État sont gérés par des privés ».

Willy Ngopos regrette de n’avoir réalisé sa « politique à la prise de mes fonctions. Je voulais atteindre 15 de 58 mille kilomètres de nos routes. l’État n’a pas eu la possibilité de nous loger ce fonds à cause des circonstances dans lesquelles nous avons évolué ».

Raison pour laquelle « dans ces conditions, avec ce budget, ça ne me séduit pas (de revenir au gouvernement). Il ne faut pas être ministre seulement pour l’être ».

Il exhorte : « il faut que le ministère des Infrastructures et Travaux publics soit parmi les 3 premiers ministères, c’est ce ministère qui développe le pays ».

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