Cette information a été livrée à Congopresse.net ce lundi 24 Février dans la soirée. Le président de la communauté Libanaise Sammih Jammal, patron de la société SAMIBO CONGO est détenu au Parquet Général de Matete à Kinshasa. Il lui est reproché le détournement de 55 millions de dollars destinés à la construction de logements sociaux dans le cadre des travaux de 100 jours du Chef de l’État Félix Tshisekedi. Il sied de signaler que c’est la deuxième personne qui est interpellée par la justice congolaise dans le cadre des travaux de 100 jours. La première interprétation est celle du directeur général de Safricas Congo. Dieumerci Matondo
Day: February 24, 2020
RDC: Des experts de l’aménagement du territoire en retraite à Zongo
Plusieurs experts du cabinet du ministre de l’aménagement du territoire, des experts de la Cellule d’Appui Technique (CAT), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) y compris ceux d’autres institutions sont depuis le lundi 24 février en retraite à Zongo au Kongo Central. Cette rencontre a pour objectif principal d’enrichir le document de la Politique Nationale d’Aménagement du Territoire et l’avant-projet de la Loi sur l’Aménagement du Territoire. Et ce, sur l’instruction du ministre de l’aménagement du territoire, Aggée Aje Matembo Toto. Pou le patron de l’aménagement du territoire, cette retraite va permettre aux participants d’ intégrer de toute urgence les amendements pertinents recueillis lors de deux ateliers nationaux notamment sur politique nationale d’Aménagement du Territoire et de l’avant-projet de la loi sur l’Aménagement du Territoire organisés respectivement le 15 et le 22 janvier derniers à Kinshasa. C’est depuis le dimanche dernier que la délégation conduite par le Directeur de cabinet du Ministre de l’aménagement du Territoire, Victor Tumba qui a quitté Kinshasa pour prendre part à cettte activité dont la clôture est annoncée pour le 28 février prochain. Neville OB
Beni: « Comprendre les raisons profondes du fiasco militaire et des promesses mensongères », (Tribune)
Quelques jours après l’annonce en grande pompe des opérations militaires à Beni, le 30 octobre 2019, contre les présumés rebelles ADF, le territoire redevient le théâtre des tueries de civils se produisant, comme par le passé, non loin des positions d’une armée qui demeure impuissante face à la détresse des civils qui se font massacrer. Une affaire de commandement militaire compromis, d’amateurisme politique et de politique de mensonges systémique. Les conséquences sont terribles : 48 civils assassinés en seulement sept jours, selon la société civile, et les carnages continuent [1] . Un fiasco militaire qui était pourtant prévisible, comme nous allons le rappeler dans la suite de ces lignes en en soulignant les raisons principales. En effet, les expériences du passé sont que lorsque l’armée annonce une offensive militaire à Beni, il faut s’attendre à une recrudescence des massacres. C’est ce qui s’était déjà produit en 2018 après l’annonce d’une offensive de l’armée par le général Marcel Mbangu, alors commandant des opérations. Pour rappel, en janvier 2018, le général Mbangu avait assuré sur Radio Okapi que « cette fois-ci, c’est pour nous la dernière offensive pour restaurer la paix à Beni » [2] . En annonçant à grand bruit une nouvelle offensive en août 2019, les FARDC donnaient l’impression d’une armée qui n’avait pas tiré les leçons de ses échecs du passé, mais il y a pire. Un pilotage politique chaotique et une chaîne de commandement dont la confiance laissait à désirer condamnaient cette nouvelle opération à l’enlisement, bien avant son lancement. I. Amateurisme politique et pilotage chaotique C’est une affaire de brouhaha politique, de médiatisation des sorties démagogiques et d’absence d’expertise sur les raisons des échecs des opérations précédentes. a. Le brouhaha médiatique et les promesses mensongères « La Guerre est une chose trop grave pour la confier aux militaires »,_ disait Georges Clemenceau. C’est aux politiques de diriger la guerre plutôt qu’à ceux dont le métier est de se battre sur le champ de bataille : « Fais-moi une bonne politique je te ferai une grande armée puissante » [3] . Mais encore faut-il que les politiques disposent d’une connaissance suffisamment claire de l’ennemi, des enjeux du conflit et des facteurs à l’origine des échecs du passé. Félix Tshisekedi a-t-il suffisamment compris ce qui se passe à Beni, qui est l’ennemi, d’où opère-t-il, qui sont ses soutiens et surtout si les unités de l’armée déployées sur terrain sont adaptées à cette crise atypique ? Visiblement pas au vu des errements et de l’amateurisme dans le pilotage politique et sur le plan opératique. Des errements qui ont été étalés au grand jour, bien avant le lancement des opérations. Pendant deux mois, l’armée et les politiciens ont multiplié des annonces sur l’imminence d’une offensive militaire contre les présumés rebelles ADF, ce qui a permis à l’ennemi de se préparer en conséquence. Une délégation officielle de Kinshasa faite de 17 parlementaires et 10 généraux est même arrivée à Beni à grands coups de spectacles médiatiques pour amplifier le « brouhaha » autour de cette opération à venir avec des promesses allant jusqu’à 50 mille $ à quiconque fournirait des renseignements sur les fameux ADF [4] . Une démarche étonnante qui faisait primer la tentation d’un enrichissement facile sur les impératifs de discrétion inhérents aux renseignements militaires et qui, par ailleurs, exposait la vie de la population aux représailles aveugles de l’ennemi. Il est pourtant de notoriété publique que lorsqu’on veut anéantir un ennemi, la discrétion et l’effet de surprise sont les atouts majeurs. Annoncer une opération militaire est même assimilable à un acte de trahison parce qu’il s’agit de permettre à l’ennemi de s’organiser pour infliger le plus de pertes possibles aux forces loyalistes, alors que, classiquement, tout chef militaire tient à minimiser les pertes dans les rangs de ses troupes en attaquant l’ennemi au moment où il s’y attend le moins. Conséquence de ces annonces tambour battant, 16 personnes tuées à Kokola, dont 10 militaires, bêtement, dès la première semaine du lancement des opérations. L’ennemi a eu tout le temps pour se préparer, infiltrer les structures poreuses de l’Etat et planifier ses actions, et ce n’est pas la première fois que les opérations annoncées tournaient en séries de carnages à Beni, comme nous l’avons rappelé plus haut. b. Oublier les leçons du passé ? Lorsqu’on oublie son passé, on se condamne à le revivre, dit un adage. En janvier 2018, le général Marcel Mbangu, alors commandant des opérations à Beni, avait annoncé sur Radio Okapi le lancement d’une offensive généralisée pour restaurer la paix et promis ceci à l’opinion nationale : « Cette fois-ci c’est pour nous la dernière, nous allons nous battre jusqu’au dernier sacrifice, donc le sacrifice suprême, de manière à restaurer la paix et la sécurité dans ces territoires » (Général Marcel Mbangu sur Radio Okapi, samedi 13 janvier 2018)… « Cette fois-ci c’est pour nous la dernière ». Quelques semaines plus tard, le 3 mars 2018, 30 personnes étaient massacrées à Eringeti, non loin d’une position des FARDC. Puis le 14 avril à Kangidia alors que la patronne de la MONUSCO, Leila Zarrougui, se trouvait à Beni. Puis à Mangboko, Cité-Brazza,… jusqu’à ce terrible massacre du 22 septembre à Mupanda, en pleine ville de Beni, et l’attaque contre le QG du même général Mbangu à Paida, en octobre 2018[5] . Les massacres, que l’offensive annoncée de janvier 2018 était supposée arrêter, n’ont jamais cessé, et se sont même amplifiés. Même le jour d’investiture de Félix Tshisekedi, le 24 janvier 2019, fut « célébré » par un massacre sur l’axe Oicha – Eringeti. Comme si l’histoire devait se répéter, le jeudi 29 août 2019, le nouveau commandement des opérations dirigé par le général Jacques Nduru Tchaligonza [6] , qui remplaçait le général Marcel Mbangu, a promis le lancement d’une nouvelle offensive et la paix à Beni dans 3 à 4 mois [7] . Promesse intenable au vu de la tournure des événements et de la chaîne de commandement compromise sur laquelle nous revenons ci-après. II. Commandement
Kinshasa: l’artiste comédien Météo n’est pas mort mais hospitalisé à Monkole
Météo, le comme comédien congolais n’a pas tiré sa révérence dimanche 23 Février à 20h30 comme les informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Par contre cet artiste comédien est hospitalisé à l’hôpital de monkole dans la commune de mont ngafula . Depuis un moment, le comédien Météo petit frère biologique du Feu sans souci avait de problème de santé qui rendu moins actif sur le plan professionnel, qu’il n’arrivait plus à prester sur scène comme ces collègues artistes. Jusque là aucune information d’une manière officielle de la part de sa famille artistique où de leurs associations dans le sens de son deces n’est confirmée selon les informations à notre possession. Mike PAKOTO