La rédaction de Congopresse.net donne la parole aux lecteurs pour réagir face à des différents sujets d’actualité. Ne Sakameso, cadre de Bundu dia Mayala s’est confié à notre rédaction pour s’exprimer par rapport aux faits d’actualités de la République Démocratique du Congo. L’avenir de plus de 100 000 000 de congolais après 2023 dépend d’une seule chose: La capacité du futur Président de la CENI à résister à la corruption et à proclamer la vérité des urnes. Je présume que Ronsard Malonda n’a pas des nerfs solides pour supporter la pression électorale, je pressent également, hormis ses compétences avérées et sa technicité en matière électorale, qu’il n’a pas de capacités nécessaires de dire la vérité et de résister à la corruption. Voici tout le problème. C’est là le vrai problème qui Frise les esprits avertis. La vérité des urnes que Abbé Malumalu était incapable de proclamer, Pasteur Ngoyi Mulunda incapable, corrompu, Le Chrétien Corneille Nanga s’est montré corruptible et incapable de proclamer la vérité des urnes… Ronsard Malonda ne le fera pas non plus… Je peux l’affirmer avec certitude, il va céder aux menaces de mort et intimidations. Lui, qui a assisté ou sinon participé au tripatouillage des élections de 2006, 2011 et 2018, peut il mérité la confiance ??? Non! Que l’on consulte Bundu Dia KONGO, peut être c’est là que l’on peut trouver l’oiseau rare, un KESA intelligent avec de nerfs solides, un cadre teinté de spiritualité capable de résister à la corruption, et capable de proclamer la vérité, rien que la vérité… Voyez le bon côté des choses. Ces Makesa là, il y en a. Ingeta Ibobo
Day: July 4, 2020
RDC: le texte sur la politique Nationale de l’Aménagement du Territoire adopté au conseil des ministres
Le gouvernement congolais a adopté le texte sur la Politique Nationale de l’Aménagement du Territoire (PNAT) lors du conseil des ministres organisé le vendredi 3 juin 2020. Et ce, après débats et délibération. Le Ministre de l’aménagement du territoire,Aggée Aje Matembo Toto a, avant l’adoption de ce texte,expliqué le bien fondé de cet outil. Pour lui, La politique Nationale de l’Aménagement du Territoire est la résultante du processus de la réforme de l’Aménagement du territoire amorcé depuis 2015 et qui doit inéluctablement prendre fin en 2022. « Parmi les raisons justifiant cette politique nationale de l’aménagement du territoire, on peut noter : l’absence d’une politique définie, consensuelle et affichée qui met en cohérence spatiale toutes les politiques sectorielles ; l’absence du cadre législatif en matière d’Aménagement du territoire ; le manque de cohérence entre les actions sectorielles et les logiques territoriales ; les conclusions des différentes analyses, diagnostics territoriaux et institutionnels entrepris depuis l’atelier de 2015 et le lancement de la réforme »,peut-on lire dans un communiqué de presse de la cellule de communication du cabinet du patron de l’aménagement du territoire. La PNAT a comme mission d’assurer une gestion optimale, équitable et durable de l’espace nationale. Le patron congolais de l’Aménagement du territoire estime qu’ avec l’adoption de ce texte,un terme sera mis sur la superposition des titres, et les désordres caractérisés en matière d’affectation et des usages de terre. Cette même adoption permettra aussi de garantir le développement durable et harmonieux du territoire national. Neville OB
CENI: « La confirmation de la candidature de Ronsard Malonda, ou l’investissement dans le savoir, le savoir être et le savoir faire » [Tribune]
L’actualité en République démocratique du Congo (RDC) reste dominée par le processus de désignation de nouveaux animateurs de la « Commission électorale nationale indépendante » (CENI) qui seront appelés à organiser le prochain cycle électoral devant culminer sur les présidentielles et les législatives en 2023. En toile de fond un nom qui rassemble et divise à la fois : Ronsard Malonda, cet ancien Secrétaire exécutif national de la CENI dont on se rappelle les prouesses lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des fiches, formulaires et registres dédiés à la fiabilisation du fichier électoral et à la stabilisation des cartographies opérationnelles. c’est dans cette foulée que le « Centre d’Echanges pour des Reformes Juridiques et Institutionnelles » (CERJI) qui continue à suivre avec attention le processus de ce renouvellement des membres de la CENI a favorablement accueilli l’entérinement, jeudi 02 juillet 2020, de la candidature de Ronsard Malonda par l’Assemblée nationale comme prochain président de cette institution d’appui à la démocratie. Pour le Directeur du CERJI, cet entérinement marque une volonté affirmée d’investir dans le savoir, le savoir-être et dans le savoir faire de cet avocat et formateur en matière électorale qui est doublé d’une expérience rarement égalée dans les domaines de l’organisation et de la gestion des cycles électoraux. Le CERJI considère que cet entérinement par l’Assemblée nationale congolaise s’inscrit parfaitement dans la pratique tant vantée qui vise la promotion d’« enfants-maison » dans l’unique objectif de valoriser et de capitaliser l’expérience professionnelle de cet agent public qui a l’avantage d’avoir maitrisé la structure même de la CENI ainsi que l’ensemble de ses procédures. Rien ne saurait en effet justifier une décision qui laisserait dépérir la riche expérience technique qu’a le concerné en matières électorales par la désignation de nouveaux membres qui viendraient tout apprendre au sein même de l’institution et qui mettraient donc le temps dédié au travail à l’apprentissage. L’efficience d’une structure aussi technique que la CENI ne pouvant pas être mise au défi d’un renouvellement de ses membres sans la capitalisation préalable de l’expérience existante, rien ne saurait justifier la divergence formulée par une frange d’organisations religieuses et des membres de la société civile congolaise autour de la candidature de Malonda. De même, juger les compétences de Malonda sur la base de ses convictions politiques personnelles est non pertinent du fait qu’un tel jugement viole la lettre et l’esprit des dispositions de l’article 13 de la constitution de la RDC qui interdit toute stigmatisation basée sur les convictions politiques individuelles à l’occasion d’accès aux fonctions et aux charges publiques de l’Etat. Même l’argument tendant à considérer que le concerné assumerait une responsabilité personnelle sur toutes les erreurs qui ont été décriées lors de l’organisation de ces trois cycles électoraux ne saurait être défendable du fait que cette responsabilité ne peut pas être individuelle en vertu des dispositions pertinentes de la loi électorale, de la loi organique et du règlement intérieur qui régissent celle-ci. C’est en considération de ces arguments, tous, techniques que le CERJI invite instamment le président de la République et chef de l’Etat à confirmer, par Ordonnance, l’entérinement de la désignation de Malonda qui viendra ainsi continuer l’œuvre de Corneille Nangaa, cet autre « enfant-maison » actuellement fin mandat, qui a servi au sein de cette même institution depuis la transition politique en 2002 jusqu’à ce jour. Maître Charles-Mugagga MUSHIZI BASHUSHANA Avocat, Doctorant en droit (UNIKIN), Ecrivain et Directeur du CERJI “Centre d’Échanges pour des Reformes Juridiques et Institutionnelles” Consultant en gouvernance politique, économique, judiciaire et sécuritaire
RDC: Juvenal Munubo invite le gouvernement à élaborer des politiques publiques de subventions des coopératives
Le député national Juvenal Munubo invite le ouvernement congolais a élaborer des politiques publiques de subventions des coopératives. Il a formulé cette demande via un tweet le samedi 4 juillet 2020, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des coopératives. “Les coopératives sont des entreprises communautaires qui constituent un puissant lévier de création d’emploi et de lutte contre la pauvreté. Il est important que le Gouvernement élabore des politiques publiques de subventions des coopratives”, a écrit Juvenal Munubo. Rappelons que les coopératives offrent depuis longtemps déjà des services financiers aux pauvres et aux personnes à faible revenu. Les caisses populaires et les mutuelles de crédit ont été créées pour atténuer la pauvreté et réduire l’endettement élevé des petits exploitants agricoles et des artisans dans les villes et les campagnes. Les coopératives poursuivent sur cette voie aujourd’hui, en particulier en offrant des services de microfinancement abordables et équitables. Plusieurs études de l’Organisation des Nations Unies montrent qu’en facilitant aux pauvres l’accès au crédit et à des produits d’épargne et d’assurance à faible risque, les services de microfinancement les aident à augmenter leurs revenus, protéger leurs biens et faire face aux crises. Neville OB
Ass Nat : Les députés de Lamuka fustigent à leur tour l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI
Après la déclaration leurs collègues du CACH, les députés nationaux membres de la plate-forme électorale de l’opposition Lamuka, ont fustigé ce vendredi 03 juillet 2020 , à leur tour l’entérinement par leur chambre jeudi 02 de la désignation de Monsieur Ronsard Malonda Ngimbi, comme président de la CENI. De leur part, les leaders de la coalition Lamuka qui se considèrent comme opposants à la coalition FCC-CACH, ont affiché leur désapprobation à cet entérinement fait par la chambre basse du Parlement. Dans un communiqué rendu public ce vendredi 3 juillet, Jean-Pierre Bemba, Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito se disent indignés d’apprendre la validation « d’une manière malicieuse » par le Bureau de l’Assemblée nationale du prochain président de la CENI, alors que les enseignements correctifs du déroulement de derniers scrutins ne sont pas, de façon consensuelle, coulés en réformes du système électoral. Par ailleurs, selon le président du Parti MSR, allié de lamuka, Dieudonné Bolengetenge, « cette prise de décision par la speaker de la chambre basse du Parlement n’était pas à sa compétence », car dit-il, « cette désignation se fait hors le cadre de la lois ce pays, qui est majoritairement composé des chrétiens ». Comment est-ce qu’on peut contourner les catholiques, les Protestants et les membres de la société, même le représentant des femmes pour juste un intérêt des minorités ? s’est il interrogé. « En ce qui concerne même les points des divergences est que Monsieur, Ronsard Malonda, était membres du Bureau sortant. Ce qui va à l’encontre des réformes électorales. Si la candidature du Professeur Eale Bosela n’a pas été validé, pensez-vous réellement qu’il n’y avait pas un autre candidat à remplacer par consensus à l’unanimité aux dirigeants des confessions religieuses ? Tout ça je pense que c’est une manoeuvre pour les fraudes électorale et pour pousser le pays dans un chaos électoral en perspective », a conclu le député national Dieudonné Bolengetenge. Mike Pakoto
Ass. Nat: Les députés du CACH désapprouvent l’enterinement de Ronsard Malonda à la CENI
Les députés nationaux du groupe parlementaire Cap pour le Changement (CACH) ont boycotté l’entérinement de Ronsard Malonda comme président de la Ceni ce vendredi 03 juillet 2020 au palais du peuple. Ils invitent le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo, à ne pas investir Ronsard Malonda comme candidat président de la centrale électorale du bureau de la (CENI) parce que le choix de ce dernier n’a pas fait consensus même dans le camp des confessions religieuses. Selon Léon Mubikai, le choix porté à la personne de Ronsard, n’a pas fait l’unanimité par ce que après avoir rejeté la candidature du Professeur Eale Bosela proposé par les confessions religieuses comme catholique et le Protestant, il a fallu un notre choix par les chefs religieux. Malheureusement l’église catholique, Protestante ainsi que la société civile ne sont pas d’accord avec l’actuel candidat. Par ailleurs, la plateforme CACH, invite la présidente de l’assemblée nationale Jeanine Mabunda à choisir la voix de la sagesse car l’enterinement de Ronsard Malonda Ngimbi est une violation flagrante de la loi électorale. Mike Pakoto
RDC: Le parti politico-religieux Bundu dia Mayala sollicite l’implication du chef de l’Etat pour la libération de Ne Mwanda Nsemi
Le porte-parole du parti politico-religieux Bundu dia Mayala, Ne Sakameso sollicite la libération de Ne Mwanda Nsemi, leader de son parti. C’était au cours d’un point de presse tenue ce vendredi 04 Juillet à Kinshasa. « Ne Mwanda Nsemi n’a commis aucun péché sauf le fait de regrouper des gens dans sa résidence de Macampagne. Mais un assaut a été lancé contre lui pour son arrestation par la police depuis le mois d’Avril », a dit Ne Sakameso devant la presse. Il a regretté l’injustice qu’il constate dans les différentes activités organisées en RDC. « Il y a des églises et partis qui peuvent manifester sans problème mais quand il s’agit de Bundu dia Mayala ça pose problème aux autorités pourquoi??? Les adeptes de Bundu dia Mayala sont des intellectuels mais bas des bandits. S’il existe un vrai état de droit il faudra donc traiter tout le congolais de la manière en faisant libérer Ne Mwanda Nsemi ou l’appelé devant la justice pour plaider sa cause », a-t-il signifié. A la fin, il a rassuré que le leader de Bundu dia Mayala « n’est pas atteint de la Covid19 mais seuls ses ennemis veulent sa mort ». Dieumerci Matondo