EPST: Willy Bakonga évoque des contraintes d’ordre administratif et technique à la base du report de la reprise de cours

C’est une réunion que le ministre de l’enseignélément primaire, secondaire et Technique, Willy Bakonga a organisé  avec tous les partenaires éducatifs composés des syndicats de l’EPST, le représentant des parents et de la société civile. Une réunion de communication sur le report de la reprise de cours initialement prévue au 3 Aout mais ramenée au 10 Aout 2020 selon la décision du conseil des ministres tenu hier vendredi. Willy Bakonga évoque des contraintes d’ordre administratif et technique à la base de ce report afin de favoriser une reprise de cours apaisée et sécurisée Une occasion aussi pour le ministre d’état de rassurer les enseignants nouvelles unités déjà identifiés et dont le paiement n’est pas intervenu au mois d’avril comme prévue suite à la crise sanitaire mondiale aux conséquences économiques graves. Et dont la RDC n’a pas été à l’abri. La question de nouvelles unités figure même en tête de priorités et sera résolue aussitôt que les fonds seront mobilisés par l’état et ses partenaires techniques et financiers a t-il précisé.  Une décision dont les partenaires éducatifs du ministère de l’EPST ont pris acte appellant parents, enseignants et élèves à se mobiliser pour parachever l’année scolaire 2019-2020 en beauté. Un dialogue au départ très tendu mais vite apaisé grâce au leadership managérial du ministre d’État Willy Bakonga qui tient non seulement à la reprise de cours mais aussi au succès de la gratuite de l’enseignement primaire réforme phare du quinquennat Tshisekedi. Deux autres réunions entre le ministre d’état et les principaux leaders syndicaux sont prévues une semaine avant la reprise de cours et deux semaines après pour harmoniser les vues et préparer la commission paritaire.   Héritier Lelo

RDC : Félix Tshisekedi ordonne la suppression des services dont la présence est injustifiée dans les frontières

Dans le cadre de la relance économique en République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi ordonne le nettoyage des postes frontaliers. C’était à l’occasion du 42eme conseil des ministres tenu par visioconférence vendredi 31 Juillet. D’après lui, il faudra nettoyer les postes frontaliers pour éviter le coulage des recettes qui peuvent servir à autre chose notamment la relance de l’économie qui, actuellement un revu à un taux faible suite à la présence de la pandémie de covid19. Il faudra donc mettre de côté les services de l’Etat dont la présence est injustifiée dans les frontières. Ces services sont à la base des différents phénomènes que le peuple et autorités du pays n’admirent pas notamment les tracasseries, contrebande, trafic illicite des marchandises, etc. Ce qui ne permet pas le boom économique de la RDC. Il a été suggéré de créer un comité de surveillance des frontières pour mettre fin à ce fléau. Une proposition faite au cours des échanges entre le président de la république et les différentes chefs des services dans les frontières. « Après échanges sur le désordre causé par la multiplicité d’autres services, essentiellement militaires, il a été décidé de l’instauration de l’autorité de l’État dans le poste frontalier de Kasumbalesa et dans tous les autres postes frontaliers de la République. Il a été aussi décidé la mise sur pied d’un Comité de surveillance devant concourir à n’avoir que les 4 services autorisés à chaque poste frontalier du pays avec le concours de l’Inspection générale de l’armée ainsi que le concours de l’Inspection générale de la police, pour des missions ponctuelles en vue de débarrasser les frontières de tous les services excessifs et mettre ainsi fin aux tracasseries qui enveniment le climat des affaires », avait indiqué Azarias Ruberwa qui avait lu le compte rendu. A l’instant, seuls les services de la Direction générale des migrations (DGM), la direction général des douanes et accises (DGDA), l’office congolais de contrôle (OCC) et le service d’hygiène sont habilités à gérer les postes frontaliers de la RDC. Et le recouvrement sera fait par « les ministres ayant dans leurs attributions l’Intérieur, le Transport, le Commerce extérieur et les Finances et ce, sous la conduite du Premier Ministre, de lui faire en urgence un rapport circonstancié sur cette question ». Les mesures de nettoyage des postes frontaliers de tous les services dont la présence sont reprises dans le décret 036/202 du 28 mars 2020 portant désignation des services et organismes publics habilité à exercer aux frontières de la RDC. Ces décisions seront sûrement appréciées par les commerçant qui, de temps en temps subissent des tracasseries mais également favoriser l’entrée des recettes dans le trésor public.   Dieumerci Matondo

RDC: L’armée zambienne sollicite 7 jours de plus pour retirer ses troupes

L’armée zambienne a sollicité 7 jours de plus pour rappeler ses troupes qui sont encore en République Démocratique du Congo. Cette annonce a été faite à l’occasion du conseil des ministres tenu vendredi le 31 Juillet. Cette demande d’une semaine intervient après l’expiration de l’ultimatum que le gouvernement congolais a accordé à la Zambie. “La Zambie a sollicité un nouveau délai de 7 jours pour évacuer ses militaires”, rapporte le compte rendu du conseil des ministres. Les militaires zambiens ont occupé cette partie de la RDC suite à un conflit frontalier. Ils réclamaient deux localités qui, selon eux appartiendraient à leur pays. Après cette confrontation, la SADC a tranché en faveur de la RDC qui reprend ses deux localités dont Kibanga et kalubamba. Dieumerci Matondo

Le président Félix Tshisekedi va succéder à Sassou Nguesso à la tête de la CEEAC

Le président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi va diriger la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), en succession de Denis Sassou Nguesso président du Congo-Brazzaville. C’est lui même le Chef de l’État qui l’a annoncé, lors de la 42ème réunion du conseil des ministres qui s’est tenue le Vendredi 31 juillet 2020 par Vidéoconférence. « Dans le cadre de la présidence tournante, la prochaine Présidence de la CEEAC a été attribuée à la République du Congo », indique le compte rendu du Conseil des ministres. Félix Tshisekedi instruit au gouvernement de prendre les dispositions pour payer les cotisations de la RDC auprès des Organisations internationales, en particulier l’ONU, l’Union Africaine et la CEEAC. Rappelons que les Chefs d’Etat congolais dont Joseph Mobutu Sese (1988-1889) et Joseph Kabila Kabange (2007-2009), ont respectivement dirigé cette organisation de la sous-région. Delphin TAMBWE

RDC/Covid-19 : Zéro Décès, 14 nouveaux cas confirmés et 234 guéris (Bulletin du Vendredi 31 juillet)

Le bulletin du secrétariat technique du comité multisectoriel de lutte contre la maladie à Coronavirus du Vendredi 31 juillet 2020, indique qu’aucun décès n’a été enregistré, 14 nouveaux cas ont été confirmés et 234 patients ont été déclarés guéris. . Parmi les 14 nouveaux cas confirmés, 12 sont à Kinshasa, 1 en Ituri et 1 à la Tshopo. Le cumul est de 9.084 cas, dont 9.083 cas confirmés et 1 cas probable. Au total, il y a eu 215 décès (214 cas confirmés et 1 cas probable) et 7.030 personnes guéries. Les 17 provinces touchées sont Kinshasa (épicentre) 7.586 cas ; Kongo Central 404 cas ; Sud-Kivu 288 cas ; Nord-Kivu 295 cas ; Haut-Katanga 304 cas ; Lualaba 75 cas ; Ituri 62 cas ; Tshopo 25 cas ; Haut-Uélé 24 cas ; Kwilu 6 cas ; Equateur       5 cas ; Sud-Ubangi 5 cas ; Haut-Lomami 1 cas : Kasaï 1 cas, Kwango 1 cas, Kasaï central 1 cas et Nord-Ubangi 1 cas. Delphin TAMBWE

RDC : Félix Tshisekedi demande au gouvernement de réfléchir sur une possibilité d’aider les écoles privées secouées par le Coronavirus

Le Président Félix Tshisekedi a, au cours de la 42ème réunion du conseil des ministres, demandé au Gouvernement, sous la conduite du Premier Ministre, de réfléchir sur les voies et moyens d’apporter de l’aide aux écoles frappées par les effets de la Covid19. Les conclusions de cette réflexion sont attendues dans le meilleur délai et doivent impliquer les acteurs concernés. Sur ce qui est de la situation préoccupante au sein du Ministère de l’EPST, affectation des nouvelles unités et création des nouveaux bureaux gestionnaires: D’apres des informations parvenues au Président de la République, des nouvelles unités auraient été affectées et des nouveaux bureaux gestionnaires créés, impactant ainsi considérablement sur l’enveloppe salariale dédiée à l’éducation nationale dans le contexte actuel du programme de la gratuité de l’enseignement primaire qui a déjà commencé à produire des effets à la grande satisfaction de la population. Aussi, le Chef de l’Etat a instruit le Gouvernement de prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de diligenter une enquête indépendante au sein du SECOPE dont la mission principale va consister à tirer les choses au clair en identifiant ces nouvelles unités affectées et ces nouveaux bureaux gestionnaires créés. Héritier Lelo

« Pour une sortie de crise politique en RDC, la régulation dans la Co-responsabilté de la coalition au pouvoir s’impose », [Tribune de Jean Marie Elesse]

La République Démocratique du Congo a vécu et fonctionné politiquement, jusqu’à un passé récent, sous une conduite unique du pouvoir  issu de la révolution de 1997.  La tentative d’extraire du pouvoir le régime KABILAKABANGE a  trois fois échoué : Lors du dialogue inter-congolais de SUN-CITY, et lors des élections de 2006 et 2011. Cette période a marqué son époque par une seule certitude :tous les faisceaux du pouvoir avaient une seule source, Joseph KABILA KABANGE. Cette configuration du passé politique récent de la RDC afortement été lézardée dans sa marche vers le développementpar deux facteurs  que souvent on n’épingle pas assez et qui ont mitigé le bilan pourtant  élogieux du plus jeune président au monde à cette époque : – L’acharnement de l’Occident àvoir le Président KABILA échouer, ainsi que – La coalition des perdants aux élections de 2006 et 2011 autour d’un thème  aussi sulfureux que politiquement  assassin « L’usurpation du pouvoir par un étranger ». Deux facteurs, l’un exogène et l’autre  endogène,  mais qui n’avaient qu’une seule explication à leur échec : la détermination de l’élite  au pouvoir  et du peuple congolais.  Il s’agissait  d’un devoir patriotique : celui  d’extraire  la politique congolaise de la tutelle  occidentale et d’aider le peuple congolais à se prendre en charge. Les deux facteurs ont été  définitivement vaincus  par l’ensemble du peuple  congolais  par le biais du respect de la Constitution avec une alternance démocratique et la passation civilisée du pouvoir à l’issue des élections de 2018. Contre toute attente et pronostic, malgré une défaite électorale de son dauphin, ce fut tout de même la victoire du Président KABILA sur lui-même mais aussi celle de la république.Victoire saluée par l’Afrique et le reste du monde. Ce qui a permis au nouveau Président élu FELIX ANTOINE TSHISEKEDI d’avoir un levier  lui permettant de remettre la RDC  à sa place au sein du concert des Nations. Cependant, Cette victoire  à l’externe n’a pas trouvé son répondant en interne. Certes, les deux victorieux aux élections de 2018, le CACH pour l’Institution Président de la République et le FCC pour l’Institution Parlement ont eu la sagesse politique d’exclure une cohabitation au profit d’une coalition politique.  Les deux chefs de file se sont promis paix et concertation dans la marche des affaires de l’Etat mais sur le terrain, les faits ne s’accordent nullement  aux déclarations d’intention. D’où  les répétitives marches de soutien des partisans de l’un et de l’autre pour   conforter  leur position respective  auprès  de l’opinion. Est-ce une démarche responsable pour des acteurs politiques dont le pays est en proie à des difficultés tant existentielles de leur population que des menaces sur la souveraineté de son territoire ? La classe politique congolaise devrait se ressaisir et capter l’opportunité qu’offrent les deux leaders de la coalition FCC- CACH pour mettre ensemble un système  de régulation entre acteurs politiques pour que nous  ayons le même vocabulaire afin de mieux se comprendre. Ensuite, à cette régulation, nous ajouterons le co-pilotage puisqu’ayant chacun la direction d’une grande institution de la République. Ce système de régulation qui conduit à l’exercice de coresponsabilité nous permet politiquement de faire  face à des situations de plus en plus  complexes, de plus en plus  mouvantes et qui soient toujours  des situations de problèmes constants  à l’image  de notre grand pays. C’est cela l’interprétation  véritable de la réponse de LUMUMBA àKASAVUBU quand ce dernier considérant  le Congo trop grand,  LUMUMBA rétorquera  que  « Le Congo n’est pas grand, mais le Congo exige de nous de la grandeur ». Nous avons certes à mettre sur pied un Etat de droit mais nous avons  aussi  la responsabilité de respecter nos accords  au sein  d’un système correctement régulé. Nous   vivons dans notre pays et si nous passons notre temps à cultiver  nos différences (non pas s’opposer pour  s’affirmer mais s’opposer pour s’opposer), tous les plans de développement, toutes les initiatives,  toutes les démarches  pour sortir notre peuple de son actuel état de pauvreté seront  vouées à l’échec et le bouc émissaire serait toujours l’autre. Nous avons tous, Congolais,le devoir  de faire notre renaissance. Nous devons, quant à nous, classe politique congolaise, méditer  dans une posture  de coresponsabilité, cette réflexiondu Général Charles de Gaulle, « Rien n’est meilleur que d’alléger le fardeau des hommes et rien m’est plus grand et noble que de leur apporter l’espoir ». C’est la réponse aux attentes  pressantes de notre population face à sa situation sociale préoccupante.  Mettons une halte à cette pratique  de la démocratie de l’embuscade pour une coalition de co-pilotage dans un système de coresponsabilité politique. La comptabilité de 2023 sera du ressort de la coalition au pouvoir.   D’où la nécessité que la coalition FCC-CACH, puisse se réguler à l’interne par un Règlement et un système de Co-pilotage afin de répondre, de manière coordonné et ordonnée à la coresponsabilité de chose publique telle que décidée par le peuple lors du scrutin du 30 décembre 2018. Ainsi nous ferons preuve de grandeur, tel que notre pays, notre cher pays, nous l’a toujours exigé.     Jean-Marie ELESSE BOKOKOMA

RDC: Billy Kambale reçoit une délégation de la cellule de communication et de marketing politique du Front Commun pour le Congo lundi prochain

Dans le cadre de la recherche d’une harmonie entre les jeunes de deux coalitions, le ministre de la la jeunesse et initiation à la nouvelle citoyenneté congolaise, Billy Kambale reçoit dans son cabinet, une délégation de la cellule de communication et de marketing politique du FCC ce Lundi 03 août 2020. Trois points à retenir pour cette démarche: 1. Soutenir le Président Vital Kamerhe par les militants du FCC 2. Créer une marche conjointe entre la jeunesse de deux coalitions 3. Participation de la jeunesse de l UNC au meeting de soutien à la coalition FCC-CACH   Héritier Lelo

RDC : Le 42e Conseil des ministres présidée par Félix Tshisekedi à Kinshasa

Le président de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé la 42e réunion du conseil des ministres ce vendredi 31 juillet 2020, par Vidéoconférence. Dans sa communication, le Président de la République a informé les membres du gouvernement de la situation sécuritaire dans la province du sud- Kivu, présentant ses condoléances aux familles éprouvées à la suite d’une fusillade par un élément incontrôlé des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) causant d’une dizaine des personnes. Par rapport à l’examen et adoption des dossiers, le vice-Premier ministre, ministre du Plan, complété par le ministre des Finances, la ministre de l’Economie et le gouverneur de la Banque centrale du Congo, a fait l’évaluation hebdomadaire des principaux indicateurs économiques du pays. Le ministre de la Santé publique a pris la parole sur l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 et autres épidémies en République démocratique du Congo. Quant au vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières et le ministre de la Défense et anciens combattants, ils ont chacun en ce qui les concerne, présenté respectivement l’état et l’administration du territoire ainsi que la situation sécuritaire à travers l’ensemble du territoire national. Il a également été fait le relevé des décisions de la 41ème réunion du Conseil des ministres du vendredi 24 juillet 2020. Le compte-rendu de ce Conseil des ministres sera lu par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Jolino Makelele sur les Antennes nationales. Delphin TAMBWE

RDC/EPST : La reprise des cours prévue ce lundi 03 Août reportée d’une semaine

La reprise des cours prévue ce 03 août 2020 est reportée d’une semaine soit jusqu’au 10 août annonce le ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique. Selon l’EPST, c’est report fait suite de quelques problèmes d’ordre technique et administratif. Rappelons que les enseignements ont été reportés depuis le 10 mars 2020, suite à la pandémie de Covid-19. Delphin TAMBWE