En prélude au 8e Forum national du Genre prévu à Mbuji-Mayi, dans le Kasaï-Oriental, la ministre nationale du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae, a reçu en audience Madame Carole Kiatazabu Itambo, son homologue provinciale du Kongo-Central. Cette rencontre protocolaire s’inscrit dans le cadre des préparatifs de ce grand rendez-vous national. Madame Kiatazabu a profité de cette occasion pour présenter ses civilités à la ministre nationale et confirmer la participation de la délégation du Kongo-Central à cette nouvelle édition. Elle est également revenue sur les acquis du 7e Forum, organisé à Matadi, et les enseignements à tirer pour renforcer l’impact du prochain. Les échanges entre les deux ministres ont porté sur le bilan des initiatives antérieures, les synergies institutionnelles à renforcer, ainsi que les stratégies à mettre en œuvre pour garantir le succès du Forum. Les deux responsables ont insisté sur l’importance d’un dialogue coordonné entre les niveaux national et provincial, gage d’une politique inclusive en matière de genre, de famille et de protection de l’enfant. Honorée d’accompagner Madame Ombae à Mbuji-Mayi, Madame Kiatazabu a salué la dynamique de collaboration entre leurs ministères. Elle a réaffirmé sa détermination à œuvrer pour la promotion de l’égalité et la consolidation des acquis. Placé sous le thème « Femme, paix, sécurité et relèvement post-conflit », le 8e Forum national du Genre se veut un cadre stratégique d’évaluation, de partage de bonnes pratiques et d’adoption de résolutions fortes pour faire progresser les droits des femmes et des enfants à travers toute la RDC. S. Tenplar Ngwadi
Author: admin
RDC – Tanzanie : Le Président Félix Tshisekedi reçoit un message spécial de la Présidente Samia Suluhu Hassan
Ce mardi en fin d’après-midi, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président de la République Félix Tshisekedi a accordé une audience à Mahmoud Thabit Kombo, ministre tanzanien des Affaires Étrangères et Envoyé spécial de la Présidente de la République-Unie de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan. Au terme de cette rencontre, le chef de la diplomatie tanzanienne a déclaré : « Je suis porteur d’un message spécial destiné au Président Félix Tshisekedi de la part de sa sœur, le Dr Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République-Unie de Tanzanie ». Le contenu du message n’a pas été dévoilé à la presse, mais l’Envoyé spécial a souligné l’attachement de la Présidente tanzanienne à la stabilité et à l’intégration régionale de la République Démocratique du Congo. Mahmoud Thabit Kombo a salué la qualité de l’accueil reçu à Kinshasa et réaffirmé la volonté des deux pays de renforcer leur partenariat stratégique, dans une logique de coopération gagnant-gagnant. Il a également rappelé les liens solides qui unissent la RDC et la Tanzanie, tant sur le plan politique que diplomatique et commercial. S. Tenplar Ngwadi
RDC – Qatar : un accord de 21 milliards USD pour des investissements multisectoriels
Kinshasa et Doha renforcent leurs liens économiques. Ce mardi 2 septembre 2025, la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka, a conduit une rencontre officielle avec la délégation d’Al Mansour Holding, dirigée par Son Altesse Sheikh Mansour Bin Jabor Bin Jasim Al Thani. Au terme des échanges, les deux parties ont signé une lettre d’intention pour un investissement stratégique estimé à 21 milliards de dollars américains. Cette enveloppe ambitieuse vise plusieurs secteurs clés : agriculture, mines, hydrocarbures, infrastructures, santé, éducation, finances, cybersécurité et environnement. Judith Suminwa a salué cette initiative comme un symbole fort de la politique d’ouverture de son gouvernement aux investissements privés étrangers, perçus comme des leviers essentiels de diversification économique, de création d’emplois et de développement durable au bénéfice du peuple congolais. Elohim Mfinda
RDC : Les avocats de Constant Mutamba dénoncent une justice « malade » et regrettent une peine à portée politique
Après la condamnation de Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés et à cinq ans d’inéligibilité, son collectif d’avocats a exprimé une vive déception, pointant du doigt ce qu’il qualifie de dérives judiciaires. Dans une déclaration à la presse, Maître Paul Kitoko, l’un des avocats de l’ancien ministre de la Justice, a déclaré : « Constant incarne aujourd’hui l’espoir de tout un peuple. Le condamner à cinq ans d’inéligibilité, c’est tuer toute une population ». Il estime que cette peine complémentaire constitue leur plus grand regret dans ce verdict qu’il juge profondément injuste. Sans détour, l’avocat a qualifié la justice congolaise de « malade », affirmant que la Cour de cassation n’avait pas dit le droit et que la décision rendue ne reposait pas sur des fondements juridiques solides. Ali Biayi
RDC – Condamnation de Constant Mutamba : tensions dans les rues de Kinshasa et défiance envers la justice
La sentence tombée contre Constant Mutamba, condamné à trois ans de servitude pénale pour détournement de fonds publics, a aussitôt embrasé les rues de Kinshasa. Ce mardi 2 septembre 2025, à peine le verdict prononcé par la Cour de cassation, des troubles ont éclaté dans le quartier DGC (Ozone), plus précisément à l’arrêt Sola, dans la commune de Ngaliema. Des manifestants en colère, visiblement proches du leader du parti NOGEC, ont attaqué plusieurs habitations, notamment celles occupées par des expatriés. Des biens, dont des matelas de la marque Complast, ont été pillés, traduisant une réaction spontanée à un jugement perçu par certains comme une manœuvre politique. Dans une capitale déjà marquée par de fortes tensions politiques, cet épisode reflète un climat de défiance croissante à l’égard des institutions judiciaires. Pour les soutiens de Mutamba, cette condamnation n’est rien d’autre qu’une tentative d’écarter un opposant prometteur, à un moment où l’espace politique reste sous haute tension. Alors que l’ancien ministre continue de clamer son innocence et que certains dénoncent un dossier vide, les incidents de ce jour rappellent la nécessité de restaurer la confiance entre justice et population. Nathan Kumba
RDC – Affaire Mutamba : Entre résidence surveillée et condamnation politique, Maître Patient Kitenge dénonce un verdict controversé
Alors que la condamnation à trois ans de servitude pénale de Constant Mutamba continue de faire réagir, des zones d’ombre persistantes sur les modalités d’exécution de la peine. Faut-il s’attendre à une incarcération efficace ou à une mesure plus souple ? Dans une interview accordée à notre rédaction, Maître Patient Kitenge, avocat au barreau du Kwilu, a tenu à clarifier la situation. Selon lui, « l’esprit du verdict rendu par la Cour de cassation ne prévoit pas un séjour en prison, mais plutôt une assignation en résidence surveillée, conformément à l’article 76 de la loi portant procédure devant la cour de cassation. L’ancien ministre de la Justice a été condamné pour détournement de près de 19 millions de dollars destinés à la construction d’un centre pénitentiaire à Kisangani. Pourtant, Maître Kitenge estime que le dossier est juridiquement « vide » : « J’ai suivi toute la procédure avec des lunettes de juriste. Aucune preuve matérielle ne justifie une telle condamnation ». Il va plus loin en affirmant que le procès de Mutamba relève davantage de la manœuvre politique que de la justice. « Ce verdict traduit une volonté manifeste d’écarter un opposant gênant. C’est toute une jeunesse engagée qui se voit muselée à travers cette décision », a-t-il regretté. Ce point de vue rejoint celle d’autres voix critiques, qui dénoncent un usage sélectif de la justice à des fins politiques, dans un contexte de crispation autour des libertés démocratiques en RDC. Ali Biayi
Rentrée scolaire 2025-2026 : Joseph Mukungubila effectue une visite de revitalisation éducative et sociale au complexe scolaire Kyabilwa
Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo, a effectué ce mardi 2 septembre 2025, une descente au complexe scolaire Kyabilwa, accompagné de son cabinet royal, des reines, princes et princesses. Cette visite est dans le cadre d’une mission de revitalisation éducative et sociale. Le cortège royal a été encadré avec professionnalisme par les forces de l’ordre, sous la coordination du Colonel Dieudonné Kanema et du chef de poste du service de renseignement, assurant une sécurité optimale tout au long de la visite. À son arrivée, Sa Majesté a été chaleureusement accueilli par le préfet des études, suivi d’un mot de bienvenue prononcé par trois élèves du complexe scolaire Kyabilwa, témoignant de la reconnaissance de la communauté éducative. Le Grand Roi Joseph Mukungubila Mutombo a effectué une visite guidée des différentes salles de classe. Face à l’état de dégradation des infrastructures — toitures endommagées, absence de tableaux et de bancs — il a pris la décision stratégique de suspendre les travaux en cours afin de lancer une réhabilitation complète et urgente de l’établissement, à réaliser avant l’arrivée des premières pluies. Connu sous le surnom de “Le Bâtisseur”, Sa Majesté a réaffirmé son engagement philanthropique en finançant les travaux sur fonds propres. À l’écoute des doléances du chef d’établissement, il a ensuite procédé à la présentation officielle du corps enseignant, valorisant ainsi les acteurs clés de l’éducation locale. Dans une ambiance festive, les élèves ont reçu des cartables pliables de haute qualité, conçus pour être imperméables, afin de protéger leurs fournitures scolaires des intempéries. Ce geste symbolique, offert de la main du Divin Roi de Kisaala, a été salué comme un acte de bienveillance et de soutien à la scolarisation. “Joseph Mukungubila, déterminé à redorer le blason du C.S Kyabilwa” L’événement phare de la journée fut la pose de la première pierre du nouveau complexe scolaire Kyabilwa, réalisée par Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo, marquant le début d’un chantier structurant pour l’avenir éducatif de Kisaala. “Je suis déterminé pour reconstruire kisaala avec mes fonds propres d abord avant de tendre la main aux institutions bancaires. Aujourd’hui je pose la première pierre pour la reconstruction de cette école, que Dieu nous prête vie afin de faire bcp pour cette population dans le Tanganyika pronfond”, a-t-il déclaré. Émerveillés par cette initiative, le préfet des études Misongo Kiboko Philo ainsi qu’un élève de l’établissement ont exprimé leur gratitude et ont salué cet acte porteur d’espoir pour la jeunesse locale. “Je suis dans une joie immense de voir le Prince de paix de kisaala surnommé le bâtisseur venir visiter notre école Kyabilwa et aussi promouvoir l éducation dans le Tanganyika profond en construisant cet établissement éducatif pour l avenir de nos enfants. Au nom de tout les enseignants et élèves du complexe scolaire kyabilwa à Kisaala nous disons infiniment merci au faiseur de paix à kabalo pour ce geste que d autres personnalités civiles et politiques doivent emprunter pour le développement local”, a fait savoir ce chef d’établissement. Dans sa dynamique de transformation territoriale, le Bâtisseur a également inauguré un magasin d’approvisionnement à Kisville, destiné à faciliter l’accès aux denrées de première nécessité. En guise de surprise, il a offert aux mamans de Kisaala des pagnes de grande qualité, renforçant ainsi son lien avec la communauté. Les femmes de Kisaala ont exprimé leur reconnaissance avec émotion, louant l’engagement du Bâtisseur pour le bien-être collectif. “Nous sommes reconnaissantes nius femmes et parents ici à kisaala de voir ce grand homme rempli de n amour divin et qui a décidé de reconstruire cette localité et transformer cette dernière en une ville,et surtout la pose de la première pierre pour la construction de l ecole Kyabilwa ,enfin de donner force,courage à nos enfants qui vont désormais étudier dans des bonnes conditions”. Il convient de souligner que c’est par amour pour son pays et pour son Kabalo profond que Sa Majesté Joseph Mukungubila Mutombo s’est engagé dans la modernisation du Tanganyika profond, inscrivant son action dans une vision durable de développement territorial. La Rédaction
RDC – Condamnation de Constant Mutamba : « Une élimination politique », dénonce Jean-Claude Katende
Au lendemain de la condamnation de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, à trois ans de servitude pénale pour détournement de fonds publics, les réactions ne se font pas attendre. Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), y voit une décision à forte connotation politique. « Je ne suis pas surpris par la sentence prise contre Mutamba. Il est éliminé politiquement », a-t-il réagi sur son compte X (anciennement Twitter), soulignant ce qu’il qualifie d’instrumentalisation de la justice pour affaiblir un acteur politique en pleine montée. Constant Mutamba a été reconnu coupable d’avoir attribué de manière irrégulière un marché public de près de 19 millions de dollars à la société Zion Construction SARL pour la construction d’une prison à Kisangani. Outre la peine de prison, il écope également d’une interdiction de cinq ans de voter et d’être éligible, une fois sa peine purgée. Ali Biayi
RDC – Justice : Constant Mutamba condamné à trois ans de prison, ses partisans tenus à l’écart
La Cour de cassation a tranché. Ce mardi 2 septembre 2025, l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba Tungunga, a été condamné à trois ans de servitude pénale pour détournement de fonds publics. En cause : une attribution jugée frauduleuse d’un marché de 19 millions de dollars destiné à la construction d’un centre pénitentiaire à Kisangani. En plus de la peine de prison, la Cour a prononcé à son encontre une interdiction de voter et d’être éligible pendant cinq ans. Le verdict, bien que moins sévère que les dix ans requis par le ministère public, reste un coup dur pour cet acteur politique en pleine ascension, qui n’a cessé de clamer son innocence tout au long de la procédure, affirmant que les fonds n’avaient jamais été décaissés. Aux abords de la Cour, un important dispositif sécuritaire a empêché les partisans de Mutamba de s’approcher du palais de justice. Déçus, certains dénoncent un procès à motivation politique, évoquant une volonté manifeste d’écarter une figure montante de l’opposition. Dans les coulisses du pouvoir comme dans les rangs de l’opposition, le jugement alimente le débat sur l’indépendance de la justice, la gestion des deniers publics et les dynamiques politiques internes à la majorité. Nathan Kumba
RDC – Dialogue sur la paix en Afrique : entre ouverture régionale et souverainisme, la classe politique congolaise divisée
À l’approche du Dialogue africain sur la paix et la sécurité, prévu du 3 au 6 septembre 2025 à Johannesburg, les positions divergent au sein de la scène politique congolaise. Organisée par la Fondation Thabo Mbeki, cette deuxième édition suscite à la fois adhésion, prudence et rejet. Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales de la Nation, conduit par Seth Kikuni, a confirmé sa participation. Il voit dans ce forum continental une opportunité stratégique pour discuter des enjeux sécuritaires africains, notamment la crise persistante dans l’Est de la RDC. Une posture partagée par Delly Sesanga et son parti Envol, qui saluent une démarche panafricaine favorable à la diplomatie et à la réforme institutionnelle. Même tonalité du côté d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, qui participera activement aux échanges, misant sur la collaboration régionale comme levier de stabilité pour la RDC. À l’opposé, Martin Fayulu et la coalition Lamuka ont décliné l’invitation. Dans un communiqué, l’ancien candidat à la présidentielle insiste sur l’urgence d’un dialogue national inclusif, porté par les confessions religieuses congolaises, en particulier la CENCO et l’ECC. Selon lui, la paix ne viendra que d’une solution endogène, émanant du peuple congolais lui-même. Ce clivage révèle deux lignes de fracture au sein de l’opposition : d’un côté, ceux qui plaident pour une diplomatie régionale proactive, et de l’autre, les tenants d’un processus strictement interne pour résoudre les crises nationales. Nathan Kumba