La sentence tombée contre Constant Mutamba, condamné à trois ans de servitude pénale pour détournement de fonds publics, a aussitôt embrasé les rues de Kinshasa. Ce mardi 2 septembre 2025, à peine le verdict prononcé par la Cour de cassation, des troubles ont éclaté dans le quartier DGC (Ozone), plus précisément à l’arrêt Sola, dans la commune de Ngaliema.
Des manifestants en colère, visiblement proches du leader du parti NOGEC, ont attaqué plusieurs habitations, notamment celles occupées par des expatriés. Des biens, dont des matelas de la marque Complast, ont été pillés, traduisant une réaction spontanée à un jugement perçu par certains comme une manœuvre politique.
Dans une capitale déjà marquée par de fortes tensions politiques, cet épisode reflète un climat de défiance croissante à l’égard des institutions judiciaires. Pour les soutiens de Mutamba, cette condamnation n’est rien d’autre qu’une tentative d’écarter un opposant prometteur, à un moment où l’espace politique reste sous haute tension.
Alors que l’ancien ministre continue de clamer son innocence et que certains dénoncent un dossier vide, les incidents de ce jour rappellent la nécessité de restaurer la confiance entre justice et population.
Nathan Kumba
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