La Radio Télévision Gemena 1 (RTG1) a été fermée sur ordre de la ministre de la Communication, pour avoir diffusé une émission en lien avec l’Église Phoenix Tabernacle, dont les activités sont suspendues dans la ville. Une décision qui soulève des questions sur la liberté d’expression et le rôle des médias en RDC. La station a été sanctionnée pour avoir diffusé, le 31 juillet 2025, une émission en direct avec Monsieur Magbaka Ndimbo, présenté comme un représentant de l’Église Phoenix Tabernacle. Or, un communiqué officiel du 30 juin 2025 interdit formellement à toutes les radios locales de diffuser des contenus liés à cette église, dont les activités sont suspendues à Gemena. Selon la correspondance officielle parvenue à la rédaction de Congo presse, la diffusion de cette émission constitue une violation flagrante des instructions gouvernementales. En conséquence, la ministre de la Communication a ordonné la fermeture immédiate de RTG1, laissant planer la menace de poursuites judiciaires. Cette affaire relance le débat sur la délicate équation entre la liberté d’expression, le respect des décisions gouvernementales et la responsabilité des médias, notamment dans les contextes sensibles. La direction de RTG1 n’a pas encore réagi publiquement à la fermeture de la station. La fermeture de RTG1 intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement et certaines organisations religieuses en RDC. Cette décision pourrait être perçue comme une atteinte à la liberté de la presse et susciter des réactions de la part des organisations de défense des droits de l’homme. Folguy ISANGA
Category: actualité
CHAN 2024 : RDC – Zambie, l’heure de la rédemption a sonné ? Otis Ngoma mise sur une équipe enfin au complet
Dos au mur après sa défaite inaugurale face au Kenya, la République Démocratique du Congo A’ affronte la Zambie ce jeudi 7 août 2025 avec la ferme intention de se relancer dans le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2024). Le sélectionneur Otis Ngoma se veut rassurant, pariant sur une équipe enfin stabilisée pour inverser la tendance. “Mon groupe est désormais au complet. Vous verrez une autre équipe face à la Zambie”, a déclaré Ngoma lors de la conférence de presse d’avant-match. Une promesse de changement après une entrée en matière laborieuse, marquée par une défaite 1-0 face aux Harambee Stars du Kenya. Le manque de préparation et les problèmes logistiques avaient pesé lourd sur la performance des Léopards lors du premier match. L’arrivée tardive de plusieurs joueurs clés, due à des retards administratifs, et l’absence de matchs amicaux avaient handicapé l’équipe. “Le manque de matchs amicaux nous a causé du tort. Nous avons eu 14 jours de préparation. On réadapte notre plan selon l’état physique des joueurs”, a reconnu Otis Ngoma. Malgré l’amélioration de la situation, la RDC devra toujours composer sans le défenseur Dieubeni Ndongala (TP Mazembe), inéligible pour raisons administratives. Il sera remplacé par Lolendo Masanga de l’AS Vita Club. À la 4e place du groupe A, derrière la Zambie (3e), la RDC n’a plus le droit à l’erreur. La rencontre, cruciale pour la suite de la compétition, se tiendra à 13h00 (heure de Kinshasa) au Nyayo National Stadium de Nairobi. L’heure de la rédemption a sonné pour les Léopards. Emmanuel Kalasa
RDC – EXETAT : Des résultats express qui interrogent ? Le ministère de l’Éducation explique sa “révolution numérique”
La publication rapide des résultats de l’Examen d’État (EXETAT) en République Démocratique du Congo suscite des interrogations et des débats. Face aux doutes sur la crédibilité de ce processus accéléré, le ministère de l’Éducation nationale se défend et met en avant une transformation technologique inédite. Jacks Ngalangala, conseiller en sécurité informatique du ministère, reconnaît la légitimité des interrogatoires de la population. Toutefois, il assure que cette célébrité n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une “stratégie rigoureuse” et d’une “optimisation du système de correction des examens”. “Innover, ce n’est pas publier vite, c’est créer les conditions pour que les choses avancent avec cohérence et efficacité”, explique Ngalangala. Il précise que “l’obtention des résultats en trois jours est une conséquence, et non un objectif en soi”. Selon le conseiller, cette rapidité est due à une combinaison de facteurs : une logistique optimisée, la décentralisation du scannage et de la correction des copies, ainsi que l’intégration d’un nouveau logiciel intelligent. “Ces éléments ont permis de réduire drastiquement les délais”, souligne-t-il. Pour pallier les difficultés d’acheminement des copies vers Kinshasa, le ministère a installé des “centres modernes de correction” dans trois provinces, capables de traiter non seulement leurs propres copies, mais aussi celles des provinces voisines. Autre élément numérique clé de cette “révolution” : l’introduction d’une technologie intégrant l’intelligence artificielle, capable de corriger de 8 à plus de 100 pages par minute, remplaçant ainsi l’ancien système, beaucoup plus lent. Alors que la publication des résultats se poursuit progressivement à travers le pays, le ministère de l’Éducation espère convaincre de la fiabilité de ce nouveau processus et de la crédibilité des résultats obtenus. Le défi est de taille, car la transparence et l’équité de l’EXETAT sont cruciales pour l’avenir des élèves congolais. Ali Biayi
RDC : Procès Mutamba, l’ombre d’une politisation de la justice ? Rolly Mutshima pointe du doigt des motivations politiques
Le procès de l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, accusé de détournement de fonds liés à la construction d’une prison à Kisangani, prend une tournure de plus en plus politique. L’analyste Rolly Mutshima dénonce une “instrumentalisation de la justice” visant à “clouer” l’ancien ministre, estimant qu’il est victime de ses réformes au sein de l’appareil judiciaire congolais. Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, Mutshima affirme que Constant Mutamba aurait payé le prix de sa loyauté envers le Chef de l’État et la population, plutôt qu’envers les intérêts particuliers au sein du gouvernement et du système judiciaire. Il remet en question le bien-fondé des accusations portées contre l’ancien ministre, soulignant que “tous les faits démontrent clairement que le fonds n’a pas été détourné”. Selon Mutshima, le procès Mutamba ressemble de plus en plus à “une affaire politique et non judiciaire”. Il appelle donc à l’impartialité des juges, soulignant l’importance de redorer l’image de la justice congolaise, récemment qualifiée de “malade” par le Président de la République. L’analyste politique reste optimiste quant à l’acquittement de Constant Mutamba, au vu des éléments factuels concernant la procédure administrative relative à la construction de la prison dans la province de la Tshopo. La défense de l’ancien ministre s’appuie sur l’absence de preuves de détournement et sur le respect des procédures administratives en vigueur. L’issue de ce procès sera scrutée de près, car elle pourrait révéler l’influence du pouvoir politique sur le système judiciaire en RDC. L’acquittement de Constant Mutamba renforcerait l’indépendance de la justice, tandis qu’une condamnation alimenterait les accusations de politisation et d’instrumentalisation. Ali Biayi
Football : TP Mazembe conteste sa non-qualification pour les interclubs et menace le TAS
La bataille juridique continue pour le Tout-Puissant Mazembe. Le club phare de Lubumbashi annonce un nouveau recours devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) pour contester sa non-qualification aux compétitions interclubs de la CAF, alimentant une polémique autour de la décision de la LINAFOOT (Ligue Nationale de Football). En cause : une prétendue antériorité de la transmission de la liste des qualifiés à la CAF par la FECOFA (Fédération Congolaise de Football Association) par rapport à la date officielle de la décision. Selon le TP Mazembe, la FECOFA aurait transmis à la CAF la liste des clubs qualifiés pour la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération avant le 4 août, date de signature officielle de la décision contestée. Le club considère cette anticipation comme une irrégularité flagrante, la date limite fixée par la CAF étant le 30 juillet. La FECOFA, de son côté, réfute cette accusation et assure que la signature a bien eu lieu le 30 juillet, à l’issue d’une réunion officielle. Déjà familier des arcanes du TAS, Mazembe, privé de participation, s’engage donc dans une nouvelle procédure pour faire valoir ses droits. Même si les chances de modifier la liste déjà soumise à la CAF apparaissent minces, l’enjeu pour le club lushois est de dénoncer ce qu’il perçoit comme une injustice administrative et de peser sur le climat de suspicion qui entoure les instances sportives congolaises. Pour rappel, la liste transmise par la FECOFA à la CAF comprend : • Ligue des Champions de la CAF : Aigles du Congo et Lupopo • Coupe de la Confédération de la CAF : Maniema Union et Simba de Kolwezi La nouvelle offensive juridique de Mazembe augure d’un long feuilleton judiciaire et met en lumière les tensions persistantes dans le football congolais. Nathan Kumba
RDC : la carte d’identité nationale fait son retour, nouveau départ pour un chantier prioritaire
Suspendu en 2022, le projet de carte d’identité nationale congolaise est relancé avec un nouveau partenaire ghanéen et une ambition inchangée : offrir à chaque citoyen une identité légale, fiable et accessible. Sous l’impulsion du Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS), le chantier, considéré comme une réforme prioritaire par le Chef de l’État, franchit des étapes cruciales. Après une interruption due à la rupture du contrat avec l’ancien prestataire de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), le processus de délivrance de la carte d’identité a repris de plus belle. La nomination de François Muamba Tshishimbi à la tête du CPVS a donné un nouvel élan à la coordination stratégique de ce projet d’envergure. Plusieurs avancées notables ont été enregistrées ces derniers mois : la signature des décrets portant sur le Fichier Général de la Population et la Carte d’Identité Nationale, la validation de la note conceptuelle du projet de Système National d’Identification de la Population (SNIP), ainsi que l’élaboration d’un plan opérationnel. Des commissions mixtes, regroupant des représentants de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police Nationale Congolaise (PNC), ont également été mises en place pour garantir la sécurité et la transparence du processus. Un projet pilote a été finalisé à Kinshasa, permettant de tester la délivrance de cartes d’identité auprès de 700 citoyens. L’approche adoptée combine un recensement administratif classique à une stratification par catégories de population (élèves, militaires, Congolais de l’étranger, réfugiés, etc.), assurant ainsi une couverture équitable et sécurisée de l’ensemble de la population. Le déploiement de plus de 5 000 bureaux permanents à travers le pays est prévu, afin de faciliter l’accès à la carte d’identité pour tous les Congolais. Autre point crucial : la carte sera gratuite, sauf en cas de perte ou de renouvellement. Une mesure qui vise à garantir l’accessibilité de ce document essentiel, en particulier pour les populations les plus vulnérables. Au-delà de la simple délivrance d’un document administratif, cette réforme symbolise la volonté du Chef de l’État d’offrir à chaque Congolais une identité légale reconnue, pierre angulaire de toute politique d’inclusion, de sécurité et de développement. La carte d’identité nationale devrait permettre de lutter contre la fraude documentaire, de faciliter l’accès aux services publics et d’améliorer la gouvernance. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Félix Tshisekedi renforce son renseignement économique avec deux nominations clés à l’ANR
Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi, a procédé à des nominations stratégiques au sein de l’Agence nationale des renseignements (ANR), marquant une volonté affirmée de renforcer l’intelligence économique et financière du pays. L’annonce a été faite ce mardi 05 août, via un décret présidentiel diffusé sur la chaîne nationale RTNC. M. Kalala Musungu Théophile Charles a été nommé administrateur principal, chef du département du service intérieur, tandis que M. Piema Mikobi Gaston prendra la tête du département du service extérieur. Ces deux figures clés de l’ANR évolueront au sein du nouveau “Département d’intelligence économique et financière” (DIEF), une structure cruciale créée en août 2024. Ces nominations signalent un changement significatif au sein de l’ANR. M. Kalala Musungu Théophile Charles succède à M. Mweze Kirembe Louis, précédemment administrateur principal, chef du département du service intérieur, tandis que M. Piema Mikobi Gaston remplace M. Nyembo Tumba Augustin, administrateur, chef de service du département du service extérieur. Le DIEF, dont la création remonte à l’année dernière, a pour mission de centraliser et d’analyser les renseignements économiques, financiers, numériques et technologiques, tant au niveau national qu’international. Sa tâche est d’investiguer, de collecter, d’exploiter, d’interpréter et de diffuser ces informations vitales pour la sécurité et le développement économique du pays. L’ordonnance présidentielle souligne l’importance stratégique du DIEF dans la surveillance des secteurs clés de l’économie congolaise, notamment l’énergie, les télécommunications, les nouvelles technologies de l’information et le cyberespace. Le département est également chargé du contrôle rigoureux de la gestion des deniers publics, une question cruciale pour lutter contre la corruption et garantir une utilisation transparente des ressources de l’État. Plus précisément, le DIEF jouera un rôle déterminant dans la vérification et le contrôle des flux de capitaux, des transactions bancaires et non bancaires, des paiements mobiles et des monnaies virtuelles, des domaines en constante évolution qui nécessitent une surveillance accrue. Il devra également assurer la surveillance des ressources naturelles et des produits stratégiques, piliers de l’économie congolaise. S. Tenplar Ngwadi
Ituri : Les députés nationaux lancent une vaste consultation pour relancer la province
À l’occasion des vacances parlementaires, le caucus des députés nationaux de l’Ituri a initié une série de consultations à Bunia, invitant la société civile et les forces vives à dresser un diagnostic précis des maux qui entravent le développement de la province. Le coup d’envoi de cette initiative a été donné mardi 5 août par le président du caucus, Pitshou MBODINA Iribi, qui a appelé les participants à une discussion franche et ouverte. « Ouvrez vos cœurs, discutons ouvertement, posons les vrais problèmes », a-t-il exhorté. L’élu d’Irumu a souligné qu’un rapport détaillé sera élaboré à l’issue de ces rencontres, puis transmis aux autorités compétentes en vue de trouver des solutions concrètes. « Nous allons recueillir vos opinions, qui seront portées d’abord au gouverneur de province. Ensuite, un rapport final sera rédigé et transmis à Kinshasa pour que des décisions s’en suivent », a-t-il précisé. Ces consultations, présentées comme ouvertes à tous, ambitionnent d’apporter des réponses aux défis multiples auxquels l’Ituri est confrontée, en capitalisant sur l’expertise et les préoccupations des acteurs locaux. Makati Élie, correspondant à Bunia
Kwilu : Le PNDA passe au crible ses activités après 18 mois, cap sur l’agriculture durable et la sécurité alimentaire
Dans le cadre d’une vaste mission de suivi financée par la Banque mondiale, Conduite par le Chef de mission Augustin d’Hippone BAHARANYI, le Programme National de Développement Agricole (PNDA) évalue ses performances dans le Kwilu. L’objectif : optimiser l’impact d’un programme colossal de 1,5 milliard de dollars sur la sécurité alimentaire et le développement agricole en RDC . Le Comité Technique National (CTN) a déployé une équipe d’experts pour passer au peigne fin les activités du PNDA dans le Kwilu, l’une des quatre provinces pilotes (avec le Kasaï, le Kasaï central et le Kongo central) où le programme est mis en œuvre depuis plus d’un an et demi. Doté d’un budget total de 1,5 milliard de dollars sur trois phases de cinq ans, le PNDA ambitionne de s’étendre à 12 autres provinces dans les années à venir. La mission, divisée en trois groupes (Kwilu, Kananga et Tshikapa), dispose de dix jours pour inspecter minutieusement les opérations sur le terrain. Un rapport détaillé sera ensuite soumis au Ministre d’État de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Président du Comité de Pilotage, afin d’ajuster les stratégies et d’atteindre les objectifs fixés en matière d’amélioration des conditions de vie des populations. Le PNDA mise sur l’introduction et l’adoption de systèmes agroalimentaires innovants, axés sur : • Des systèmes agroalimentaires durables et inclusifs. • L’amélioration de la productivité grâce à l’Agriculture Intelligente face au climat (AIC) et à l’Agriculture Intelligente pour la Nutrition (AIN). • L’accompagnement des agri-multiplicateurs dans la production de semences améliorées, résistantes et adaptées aux changements climatiques. • L’identification et l’octroi de cartes IFC électroniques aux petits exploitants agricoles. • Des incitations financières pour encourager les petits exploitants. • Une ligne de crédit à la Banque Centrale du Congo (BCC) pour l’octroi de crédits aux agriculteurs via les institutions de microfinance (IMF). • Un mécanisme de crédits à coût partagé, où les agriculteurs investissent 20% et le PNDA apporte un appui financier de 80%. Cette mission de suivi représente une étape cruciale pour évaluer l’efficacité du PNDA et garantir que les investissements massifs contribuent réellement à transformer le secteur agricole congolais et à renforcer la sécurité alimentaire. La rédaction
RDC : Le ministre d’État Grégoire Mutshail salue les avancées du PSFD et plaide pour son extension dans d’autres provinces
Le ministre d’État en charge de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a présidé ce mardi 5 août 2025 la cérémonie de lancement de la 4ème réunion du comité de pilotage (COPIL) du Programme d’appui à la mise en valeur durable des zones de savanes et de forêts dégradées (PSFD), une initiative clé pour le développement agricole et la protection de l’environnement en République Démocratique du Congo. Dans son allocution, le ministre a souligné l’importance de cette réunion pour évaluer les progrès du PSFD et orienter les actions futures. “Ces travaux du quatrième COPIL sont d’une grande importance pour le Maître d’ouvrage que nous sommes, car ils nous permettent d’avoir une idée claire sur la marche du programme PSFD”, a-t-il déclaré. Le ministre Mutshail Mutomb s’est félicité des résultats de la mission de vérification sur le terrain, qui a confirmé la réalisation de 80% des investissements physiques du PSFD, soit 80% des superficies emblavées, représentant un total de 7 400 hectares déjà transplantés. Il a également souligné l’importance d’analyser avec rigueur les recommandations issues de la 3ème réunion du COPIL et de projeter l’avenir en passant en revue les réalisations du PSFD. “Vos réflexions et les analyses que vous allez poser sur les différents documents opérationnels du PSFD pourront au comité de Pilotage, d’orienter les actions à venir et d’apprécier la gouvernance du Programme”, a-t-il ajouté. Saluant l’impact positif du PSFD sur les économies locales et la réduction de la pression sur les ressources naturelles forestières, le ministre a plaidé pour l’extension du programme à d’autres zones savanicoles et forestières de la RDC. “Les recommandations des organisations de la société civile, des Partenaires Techniques et Financiers, de mes services habilités, indiquant, sous réserve des études techniques et financières, la nécessité d’étendre le programme PSFD dans d’autres zones savanicoles et forestières de la République Démocratique du Congo”, a-t-il déclaré. Dans cette optique, il a sollicité le FONAREDD, le CAFI et l’AFD pour envisager une enveloppe de 50 millions de Dollars Américain afin de couvrir les activités dans deux provinces additionnelles. La réunion du 4ème COPIL du PSFD s’annonce donc capitale pour consolider les acquis du programme et préparer son extension, avec l’ambition de renforcer la sécurité alimentaire et de protéger l’environnement dans d’autres régions de la RDC. La rédaction