Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI a effectué une itinérance de travail dans trois démembrements de la CENI au Kongo-Central. Il s’agit notamment des antennes de Muanda, Seke-Banza et Boma. C’était l’occasion pour le numéro un de la centrale électorale d’échanger avec les agents permanents de l’institution sur la mise en œuvre de la Feuille de route du processus électoral 2025-2029, publiée le 4 avril 2025. Denis KADIMA KAZADI a fait savoir au personnel local que la présente Feuille de route constitue une boussole permettant à la CENI d’avancer dans la bonne direction. Un outil de planification rigoureuse et un gage d’engagement de la CENI à remplir sa mission avec loyauté, dans le respect de la Constitution et des standards internationaux. Par la suite, le Président Denis KADIMA KAZADI avec sa délégation s’est dirigé vers Seke-Banza pour le même exercice. Le numéro un de la CENI a prêté une oreille attentive aux differentes préoccupations soulevées par les agents avant de les exhorter à continuer à œuvrer en toute conscience en vue de consolider la nouvelle image de la CENI, rendue possible grâce à la matérialisation du rebranding institutionnel, une vision stratégique de la CENI 2021-2027. C’est le lundi 19 mai 2025 à l’antenne de Boma que le Président de la CENI a clôturé son itinérance. Denis KADIMA KAZADI a signifié aux membres de l’antenne que le management a pris la précaution d’éviter l’impréparation pour garantir l’efficacité de l’action électorale. Raison pour laquelle, les agents doivent s’approprier la Feuille de route en vue de s’activer pleinement au travail car l’organisation des élections à venir se fera dans un esprit de maîtrise, d’inclusivité et de transparence accrues.
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RDC : « Le Sénat joue une pièce bien écrite », la levée des immunités de Joseph Kabila suscite une vive controverse
Le Sénat congolais a pris une décision lourde de conséquences en levant les immunités du Sénateur à vie et ancien président Joseph Kabila, ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires à son encontre. Cette mesure, adoptée à bulletin secret, fait suite aux accusations portées par la Haute Cour Militaire qui soupçonne Joseph Kabila de complicité avec la rébellion du M23, avec des chefs d’accusation graves tels que la trahison et les crimes de guerre. Dans ce contexte tendu, Mme Patricia Bakoke, Directrice de l’Africa New Market International et consultante en stratégie et formation, n’a pas tardé à exprimer son scepticisme quant au déroulement de la séance sénatoriale. Depuis son compte X, elle dénonce ce qu’elle qualifie de « cérémonie religieuse » dénuée de débats et de questionnements : « Le Sénat s’est réuni pour la lecture du rapport et le vote de la levée des immunités du Sénateur Joseph Kabila. Ça ressemblait plus à une cérémonie religieuse où aucune question ne vient troubler la quiétude. Pas une interrogation sur l’enquête, pas un doute sur les preuves, ni même une brise de scepticisme sur la procédure. Juste une lecture solennelle d’un rapport final reçu au même moment ». Mme Bakoke s’interroge aussi sur la nature même des sénateurs présents et leur rôle supposé dans une démocratie : « Qui sont ces femmes et ces hommes qui occupent cette chambre haute ? Des spectres, des gardiens d’un temple silencieux, ou simplement des acteurs jouant une pièce bien écrite, où le débat est strictement interdit ? Leur seule valeur fondamentale semble être la foi inébranlable dans la conservation du pouvoir ». Elle en appelle à une prise de conscience et à un véritable exercice de responsabilité démocratique : « Lever les immunités de Joseph Kabila si cela est indispensable, mais faites au moins semblant de comprendre le sens de votre responsabilité et rôle au Sénat de la république “démocratique” du Congo ». Enfin, Mme Patricia Bakoke évoque le contexte politique plus large : « Le débat sur le changement de la Constitution arrive à grands pas… nous les voyons déjà jouer l’acte II de la pièce de théâtre interrompu par … La douce ironie de la démocratie congolaise : nous aurons au moins essayé ». Cette prise de position met en lumière les tensions autour de cette procédure et pose la question de la transparence et du rôle réel des institutions dans la République démocratique du Congo, déjà fragile au regard des enjeux sécuritaires et politiques.
RDC: Joseph Kabila d’ores et déjà éligible aux poursuites judiciaires
L’ancien président de la RDC, Joseph Kabila Kabange peut désormais être poursuivi par la justice congolaise. Le sénat a ce jeudi 22 mai, après examen et débat, la levée de ses immunités en tant que sénateur à vie et l’ouverture de toute poursuite judiciaire. Les 40 membres de la Comission désignés ont voté à l’unanimité cette levée des immunités, initiée à la suite d’un réquisitoire de l’auditeur général des FARDC. Bon nombre d’analystes politiques, juristes, membres de l’opposition et de la société civile, estiment que le Sénat ne dispose d’aucun pouvoir pour lever les immunités d’un ancien président de la République. Selon eux, seul le Congrès peut traiter de cette matière, conformément à la loi portant statut des anciens présidents. L’ancien chef de l’Etat est accusé de collaboration avec la rébellion de l’AFC/ M23 dans le but de renverser le pouvoir.
Enlèvement de Martin Kabwelulu: Le FCC dénonce un terrorisme d’état
Le Front Commun pour le Congo ( FCC ) de l’ancien président Joseph Kabila dénonce l’enlèvement de son membre Martin Kabwelulu, ancien ministre des mines, ainsi que de son épouse. Dans un communiqué publié ce jeudi 22 mai 2025, cette plateforme politique affirme que Martin Kabwelulu et son épouse seraient enlevés à 03 heures du matin dans leur résidence par une quarantaine d’hommes armés non identifiés pour être emmener vers une destination inconnue sans aucun motif, tout en soulignant que les téléphones des victimes ne passent pas. « Le FCC dénonce cet enlèvement d’un éminent membre de son bureau politique, ministre honoraire des mines et ancien député national, une énième preuve du terrorisme d’État qui prévaut désormais dans notre pays, et de la persécution dont ses membres, comme bien d’autres opposants, font de plus en plus l’objet », peut-on lire dans ledit communiqué. Par ailleurs, le FCC promet de tenir le pouvoir en place responsable des toutes les éventuelles conséquences que subiront ces deux personnes sur leur intégrité physique ou dans leur santé.
RDC : Rolly Mutshima dénonce un acharnement contre le ministre de la Justice dans l’affaire de détournement de 39 millions USD
L’affaire de détournement de 39 millions USD impliquant le ministre de la Justice, Constant Mutamba, connaît une nouvelle tournure. Après une demande d’autorisation de poursuites judiciaires formulée mercredi dernier à l’Assemblée nationale, l’analyste politique Rolly Mutshima accuse une tentative d’acharnement et de règlement de comptes. Selon lui, cette procédure n’est pas anodine : « Constant Mutamba est en froid depuis longtemps avec le procureur général près la Cour de cassation, et ses réformes courageuses à la tête du ministère de la Justice dérangent. » Mutshima évoque notamment les réformes engagées lors des États généraux de la Justice, qui, selon lui, ont suscité l’hostilité de certains acteurs cherchant à le faire tomber à tout prix. Il qualifie ces accusations de « pur acharnement » et affirme que « le ministre devra prouver la légitimité des charges portées contre lui ». Par ailleurs, le bureau de l’Assemblée nationale prévoit la création d’une commission spéciale pour auditionner Constant Mutamba sur ces accusations. Une crise politique et judiciaire en pleine ébullition, marquée par des rivalités anciennes et des enjeux de réforme.
RDC : La condamnation de Matata Ponyo divise, Néhémie Mwilanya, proche de Kabila, défend l’ancien Premier ministre
La condamnation de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo par la Cour constitutionnelle le 20 mai dernier, pour détournement de fonds publics, a suscité de vives réactions dans le paysage politique congolais. Parmi les voix qui se sont exprimées, Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, n’a pas tardé à prendre la parole pour défendre son ancien allié. Sur son compte X (ex-Twitter), Mwilanya a dénoncé ce qu’il qualifie de « procès inéquitable » pour Matata Ponyo, estimant que « le Premier ministre a eu droit à tout sauf à un procès équitable ». Il a également critiqué la procédure judiciaire, évoquant « le revirement de la cour concernant sa compétence, la polémique autour des immunités du prévenu, et une instruction quasi à charge », qu’il considère comme remettant en question « l’indépendance et la crédibilité de la haute cour ». Il convient de rappeler que cette condamnation s’inscrit dans un contexte de crise inter-institutionnelle, marqué par un conflit entre la Cour constitutionnelle et l’Assemblée nationale concernant la levée des immunités de l’ancien Premier ministre. Ce contexte a également conduit à l’absence volontaire de Matata Ponyo lors de deux audiences jugées excessives par ses proches.
RDC : Le député Jefferson Abdallah Pene Mbaka victime d’usurpation d’identité en ligne, alerte à l’escroquerie
Le député national Jefferson Abdallah Pene Mbaka lance un appel à la vigilance après avoir été victime d’une tentative d’usurpation d’identité en ligne. Son compte WhatsApp, lié à son numéro Orange, a été piraté par des individus mal intentionnés qui utilisent son identité pour formuler de fausses demandes d’argent auprès de ses proches et contacts. “Je ne suis pas l’auteur de ces actes de mendicité”, a tenu à préciser le député, appelant à ne répondre à aucune sollicitation financière émanant de ce numéro compromis. Au-delà d’une simple intrusion numérique, cette attaque vise à ternir l’image du parlementaire et à détourner sa notoriété à des fins personnelles. Jefferson Abdallah Pene Mbaka assure que son équipe est mobilisée pour identifier les auteurs du piratage et les traduire en justice. En attendant, il exhorte les citoyens à faire preuve de prudence et à signaler toute démarche suspecte faite en son nom. Cette affaire souligne les dangers de la cybercriminalité et la nécessité d’une vigilance constante dans l’usage des outils numériques, en particulier pour les personnalités publiques.
RDC : La CENI se dote d’un nouveau siège au Kongo Central, gage de professionnalisation selon Denis Kadima
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a inauguré ce lundi son nouveau bâtiment administratif au Kongo Central. Une cérémonie placée sous le signe de la modernisation et de la professionnalisation, présidée par Denis Kadima Kazadi, le président de la CENI, en présence des autorités provinciales et de représentants de la société civile. Dans son adresse, le Président Denis Kadima Kazadi a salué « un moment de grande signification » pour la CENI et pour la province du Kongo Central. « Ce bâtiment représente un jalon important dans la marche de notre institution vers la professionnalisation, la modernisation et le renforcement de ses capacités. Il témoigne de notre volonté d’offrir à notre personnel des conditions de travail dignes et fonctionnelles, tout en rapprochant davantage la CENI des citoyens qu’elle sert », a-t-il souligné. Cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans la vision stratégique de la CENI 2021–2027, adoptée sous son mandat. « Depuis mon arrivée à la tête de la CENI, j’ai fait du rebranding institutionnel un axe stratégique majeur. Ce rebranding ne se limite pas à un changement d’image : il représente une transformation en profondeur. Il repose sur une vision claire : celle d’une CENI plus transparente, plus efficace, plus inclusive, en phase avec les attentes démocratiques du peuple congolais et les standards internationaux », a-t-il affirmé. Mettant en lumière l’ancrage historique de cette province dans les réformes électorales, le Président Kadima Kazadi a rappelé : « C’est ici, au Kongo Central, que nous avons lancé en 2022 le test grandeur nature de la révision du fichier électoral, marquant le début du cycle électoral de 2023. Ce choix n’était pas anodin. Il traduisait notre confiance dans les capacités organisationnelles du SEP/Kongo Central et dans l’engagement civique de sa population ». Et d’ajouter : « L’édifice que nous inaugurons aujourd’hui est l’incarnation physique de cette nouvelle dynamique. Moderne, fonctionnel et ouvert, il offre aux agents électoraux un cadre de travail à la hauteur de leurs responsabilités, et au public un espace d’accueil institutionnel digne et accessible ». Le Président Kadima a exprimé sa reconnaissance envers tous les partenaires ayant contribué à la concrétisation de ce projet : « Je remercie le Gouvernement de la République pour son appui, le Secrétariat Exécutif Provincial pour son engagement, la direction du patrimoine et de la logistique pour sa rigueur, ainsi que la population du Kongo Central pour sa confiance et son implication. Ensemble, faisons de la CENI une institution à la hauteur des aspirations démocratiques du peuple congolais ». Dans son mot de bienvenue, Mme Bernardine KITONDO, Secrétaire Exécutive Provinciale, a exprimé sa profonde gratitude envers le Président de la CENI, saluant : « un leadership transformateur, qui place l’humain au centre de toute action institutionnelle ». Elle a également souligné que « ce bâtiment, érigé sur fonds propres de la CENI, est une preuve tangible de bonne gestion et d’engagement durable envers l’institution et ses agents ». Mme KITONDO a rappelé que cette infrastructure est le fruit d’un long processus entamé en 2015, avec l’octroi d’un terrain par le Gouvernement provincial, après le retrait du bâtiment initialement occupé par la CENI depuis 2004. Elle a conclu en s’engageant : « Au nom de toute l’équipe du Secrétariat Exécutif Provincial, je prends l’engagement de veiller, en bonne gardienne, à la gestion responsable, transparente et durable de ce bien de l’institution ».
RDC : Du Manifeste de la N’Sele à la fondation de l’UDPS, les paradoxes d’une histoire politique
Le 20 mai 1967, le Manifeste de la N’Sele marquait la naissance du Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), le parti unique de Mobutu Sese Seko. Censé incarner une nouvelle vision pour la République démocratique du Congo, axée sur l’unité nationale et le progrès, ce texte a paradoxalement servi de fondement à un régime autoritaire où Mobutu centralisait tous les pouvoirs. Ironie du sort, Étienne Tshisekedi, l’un des signataires du Manifeste, deviendra par la suite l’un des plus farouches opposants à ce système. En 1982, il fonde l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), en réaction aux dérives du régime Mobutu et au Manifeste de la N’Sele. L’UDPS se fait alors le champion du multipartisme, de la liberté d’expression et du respect des droits humains, en opposition à l’autoritarisme du MPR. Le Manifeste de la N’Sele, initialement conçu comme le socle d’une nouvelle ère politique, est ainsi devenu le point de départ de l’opposition organisée au régime de Mobutu. C’est en critiquant ce texte fondateur que l’UDPS a incarné la lutte pour la démocratie, mettant en lumière les contradictions du pouvoir instauré par le MPR. Cette trajectoire paradoxale témoigne des complexités de l’histoire politique congolaise.
RDC : Joseph Kabila rattrapé par la justice ? Le Sénat le convoque pour répondre aux accusations de haute trahison
Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo, est sommé de comparaître devant le Sénat. Une convocation officielle lui a été adressée ce lundi, dans le cadre d’une enquête liée à un réquisitoire de l’auditeur général près la Haute Cour militaire, demandant la levée de son immunité parlementaire et l’autorisation de poursuites judiciaires à son encontre. Cette convocation fait suite à la mise en place d’une commission spéciale par le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, chargée d’examiner le réquisitoire. L’affaire, initialement perçue comme mineure, prend aujourd’hui une tournure plus grave, plaçant Joseph Kabila dans le viseur de la justice, malgré son absence du pays. L’ancien chef de l’État est accusé par son successeur, Félix Tshisekedi, d’être le “parrain” du mouvement rebelle de l’AFC, qui, en collusion avec l’armée rwandaise, occupe illégalement une grande partie du territoire congolais. Ces accusations de “haute trahison” pourraient avoir des conséquences majeures pour Joseph Kabila et relancer les tensions politiques dans un pays déjà fragilisé par les conflits armés.