Commémoration du 64ème anniversaire de l’assassinat de Lumumba : Judith Suminwa Tuluka reçoit 250 élèves pour un rappel historique

À l’occasion de la commémoration du 64ème anniversaire de l’assassinat du premier Premier ministre et héros national, Patrice Emery Lumumba, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé avec 250 élèves issus de diverses écoles de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Dans le but de promouvoir une meilleure compréhension de l’histoire politique du pays et de rendre hommage à Lumumba, ces élèves ont bénéficié d’un rappel historique délivré par la Première ministre. Celle-ci a souligné l’amour profond de la patrie et les qualités intrinsèques qui caractérisaient le héros national. Touchés par ce moment riche en enseignement, les élèves ont exprimé leur gratitude envers la Première ministre pour sa disponibilité. Ils ont également remercié la ministre de l’Éducation nationale et porte-parole du gouvernement, présent (e)s à cet événement, pour leur engagement dans la préservation de la mémoire collective. Le 17 janvier reste une date mémorable, empreinte de tristesse et de souvenirs pour le peuple congolais. Elle marque la disparition tragique de Patrice Emery Lumumba, figure emblématique de l’indépendance congolaise, après 80 ans de colonisation belge.

RDC : Hommage national à Lumumba – Rupture avec le passé, Kinshasa organise une commémoration officielle

La République Démocratique du Congo (RDC) se prépare à rendre un hommage solennel à Patrice Emery Lumumba, figure emblématique de l’indépendance, à l’occasion du 64e anniversaire de son assassinat. Contrairement aux années précédentes, le gouvernement a annoncé l’organisation d’une cérémonie officielle, marquant une rupture avec le passé et une volonté de réhabiliter la mémoire de ce héros national. Un hommage officiel en rupture avec l’ère Kabila Alors que sous l’ère de l’ancien président Joseph Kabila, les commémorations de la mort de Lumumba étaient généralement discrètes, voire absentes, le gouvernement actuel a décidé de placer cet événement sous le signe de la solennité. Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemin Shabani, a tenu à rassurer la population congolaise quant au bon déroulement des activités prévues en hommage à l’ancien Premier ministre. Jacquemin Shabani a également annoncé la clôture des enquêtes préliminaires concernant les actes de vandalisme perpétrés en novembre dernier au mausolée de Lumumba, situé à l’échangeur de Limete. Cette annonce intervient alors que des tensions avaient éclaté suite à ces actes, qui avaient suscité l’indignation de nombreux Congolais. Le gouvernement assure avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour la sécurisation et l’embellissement du mausolée de Lumumba. Cette initiative vise à préserver ce lieu de mémoire et à permettre aux Congolais de se recueillir dans le respect et la dignité. L’accent est mis sur la réhabilitation de ce lieu hautement symbolique pour le pays. Lumumba, symbole de l’indépendance congolaise Patrice Emery Lumumba, figure majeure de l’histoire politique de la RDC, a été assassiné le 17 janvier 1961 par des colons belges, alors qu’il était le premier Premier ministre du pays après l’accession à l’indépendance en juin 1960. Son assassinat a marqué un tournant dans l’histoire du pays et reste un symbole de la lutte contre le colonialisme.

64ᵉ anniversaire de la mort de Patrice Emery Lumumba : Marie Claire Mutanda exhorte la jeunesse à embrasser son idéologie pour un Congo prospère

La République Démocratique du Congo a célébré, ce 17 janvier 2025, le 64ᵉ anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, reconnu comme héros national. Cette journée commémorative, célébrée chaque année, met en lumière le combat et les idéaux de ce père de l’indépendance congolaise. À cette occasion, Dr. Marie Claire Mutanda Mikobi, présidente nationale du parti politique Nouvelle Dynamique Lumumbiste (NDL), a lancé un appel vibrant à la jeunesse congolaise pour qu’elle s’inspire des idéaux de Lumumba afin de bâtir un Congo meilleur et prospère. « Aujourd’hui, nous nous souvenons de notre leader, le héros national Patrice Emery Lumumba, qui s’est battu pour l’indépendance de notre pays. Il rêvait d’un Congo prospère et grand. Malheureusement, dès le début de son mandat, il a été pris dans le jeu des impérialistes, dont le but a toujours été de nous asservir et d’exploiter nos richesses. Cette lutte pour la souveraineté nationale doit interpeller notre jeunesse. Nous devons apprendre à danser dans l’arène du mondialisme tout en utilisant notre intelligence pour défendre nos intérêts primordiaux. Soyons des patriotes engagés, qui placent les intérêts de la nation avant tout, et non des individualistes qui favorisent l’hémorragie de notre pays », a-t-elle déclaré au cours d’une interview accordée ce vendredi à Congopresse.net. Une invitation à se référer à l’héritage des leaders visionnaires Dr. Marie Claire Mutanda a également encouragé la jeunesse congolaise à suivre non seulement les idéaux de Lumumba, mais aussi ceux d’autres figures emblématiques telles qu’Étienne Tshisekedi et Simon Kimbangu, en vue d’un Congo indépendant et prospère. « J’invite la jeunesse congolaise à se référer à l’idéologie de Lumumba, Étienne Tshisekedi et Simon Kimbangu, afin de poursuivre l’œuvre de l’indépendance et d’envisager d’aller encore plus loin. Je rappelle que Lumumba n’avait qu’une trentaine d’années lorsqu’il a marqué l’histoire, non seulement du Congo, mais aussi de l’Afrique et du monde. J’encourage notre jeunesse à rêver du Congo qu’il envisageait, afin qu’un jour, ce rêve devienne réalité », a-t-elle insisté. Elle a également salué l’action du président Félix Antoine Tshisekedi, qu’elle qualifie de leader nationaliste engagé pour la défense des intérêts de la nation. Elle a exhorté la jeunesse à soutenir sa vision pour que celle-ci devienne un véritable mouvement populaire. « Nous avons une opportunité en la personne de notre président Félix Antoine Tshisekedi, qui a démontré un profond sens du nationalisme en défendant les intérêts de notre pays. Il nous appartient de marcher derrière lui et de transformer ce sentiment en une cause nationale », a-t-elle conclu. Lumumba : Une figure emblématique de la liberté et de la souveraineté Patrice Emery Lumumba, né le 2 juillet 1925 et assassiné le 17 janvier 1961, demeure un symbole de la lutte pour l’indépendance et la souveraineté nationale. Sa vie et son combat rappellent l’importance de défendre les valeurs de liberté, de dignité et de justice sociale, dans un contexte marqué par l’ingérence étrangère et les manipulations politiques. Lumumba incarne l’idéal d’un Congo libre et souverain, prêt à se sacrifier pour un avenir meilleur. Sa mort tragique, bien qu’injuste, est un appel à la vigilance et à l’engagement pour protéger la souveraineté nationale et permettre aux leaders visionnaires de réaliser leur mission. Un appel à l’unité et à l’engagement de la jeunesse Dans le cadre de cette commémoration, plusieurs autres voix se sont élevées pour rappeler que la jeunesse représente l’avenir de la RDC. La Nouvelle Dynamique Lumumbiste a souligné l’importance de l’éducation et de l’autonomisation des jeunes comme piliers essentiels pour concrétiser les rêves de Lumumba. Des conférences, des ateliers, et des débats ont été organisés dans différentes provinces pour analyser les défis contemporains de la RDC et chercher des solutions inspirées par l’idéologie lumumbiste. Il a également été rappelé que l’unité et l’engagement collectif sont indispensables pour transformer les immenses ressources du pays en véritable richesse nationale. « Si Lumumba a pu, dans sa jeunesse, rêver d’un Congo libre et agir pour ce rêve, alors nous, jeunes d’aujourd’hui, avons le devoir moral de poursuivre son combat et d’aller encore plus loin. C’est dans l’unité que nous réussirons à bâtir un Congo à la hauteur de son potentiel », a conclu Dr. Mutanda. Cette journée de commémoration est non seulement un moment de réflexion sur l’héritage de Lumumba, mais aussi un appel à l’action pour la jeunesse congolaise, afin qu’elle devienne l’artisan d’un avenir plus juste, prospère et souverain.

RDC : Carlos Mupili rend hommage à la lutte de Laurent-Désiré Kabila et Patrice Emery Lumumba

Laurent-Désiré Kabila nommé Mzee Kabila est né le 27 novembre 1939 à Jadotville (aujourd’hui Likasi) en République démocratique du Congo . Il est devenu une figure centrale de la politique congolaise, connu pour son rôle dans la chute du régime de Mobutu Sese Seko. Kabila a dirigé l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) et a pris le pouvoir le 17 mai 1997. Il a été président de la RDC jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 par les impérialistes occidentaux à travers son garde du corps . Son fils, le commandant de la force terrestre, général major Joseph Kabila, lui a succédé au pouvoir. Patrice Lumumba est né le 02 juillet 1925 à Onalua, dans la province du Sankuru en République démocratique du Congo. Il a été une figure clé de la lutte pour l’indépendance du Congo belge avec son fief politique Kisangani. Lumumba était président du Mouvement national congolais (MNC) et a été le premier Premier ministre du Congo indépendant en juin 1960. Son mandat a été marqué par des tensions politiques et des conflits internes, et il a été renversé par un coup d’État en septembre 1960. Lumumba a été assassiné le 17 janvier 1961, avec deux de ses compagnons Mpolo et Okito par des autorités katangaises soutenus par la Belgique et les USA,les vrais commanditaires. Ces deux héros nationaux ont joué des rôles cruciaux dans l’histoire politique de la RDC, chacun laissant une empreinte durable sur le pays car accepter de sacrifier la vie et les avantages du pouvoir pour un homme politique africain, c’est rare. Les deux hommes d’État n’ont pas laissé des immeubles et la fortune pour leurs familles mais les bonnes idées de la gouvernance politique. Le Lumumbisme et le Kabilisme partagent plusieurs points communs, bien qu’ils aient émergé à des époques différentes et dans des contextes distincts. 1)Quid du Lumumbisme? Le Lumumbisme, inspiré par Patrice Lumumba, est une idéologie qui prône la lutte contre la colonisation et le néocolonialisme par des moyens non violents. Lumumba était un fervent défenseur de l’indépendance nationale, de l’unité et de la souveraineté du Congo. Il croyait en la justice sociale, l’égalité et la dignité pour tous les Congolais. 2)Quid du Kabilisme? Le Kabilisme, associé à Laurent-Désiré Kabila, est une idéologie qui lutte également contre le néocolonialisme, mais par des moyens plus radicaux, y compris la résistance armée. Kabila prônait la souveraineté nationale, l’indépendance économique et la protection des droits humains. Il s’opposait fermement à la corruption et au détournement des fonds publics. 3)Convergence entre les deux idéologies Les deux idéologies convergent sur plusieurs points : a)Lutte contre le néocolonialisme : Les deux mouvements s’opposent à toute forme de domination étrangère et prônent l’indépendance et la souveraineté nationale. b)Justice sociale : Lumumba et Kabila ont tous deux défendu les droits des citoyens et lutté contre les inégalités sociales. c)Nationalisme : Les deux leaders ont mis l’accent sur l’unité nationale et la défense des intérêts du peuple congolais. 4) Anti-corruption : Kabila, en particulier, a insisté sur la lutte contre la corruption, un thème également présent dans les idéaux de Lumumba. En somme, bien que leurs méthodes diffèrent, le Lumumbisme qui prône la lutte pacifique tandis que le Kabilisme qui prône la lutte armée au nom de la légitime défense populaire,les deux partagent des objectifs communs de libération nationale, de justice sociale et de lutte contre la corruption et la promotion de la dignité humaine. Fait à Kinshasa,le 15 /01/2025 Me Carlos MUPILI KABYUMA Pédagogue de la nation

RDC : Les anciens Premiers ministres renforcent leur soutien au Chef de l’État et analysent la situation nationale

Le mercredi 15 janvier 2024, à Kinshasa, plusieurs anciens Premiers ministres se sont réunis, en l’absence d’Augustin Matata et Bruno Tshibala, pour examiner la situation sécuritaire, socio-économique et politique de la République Démocratique du Congo. À l’issue de leurs débats, les participants ont formulé plusieurs déclarations clés : 1. Sécurité : Ils expriment leur inquiétude face aux agressions répétées dans l’Est du pays et soutiennent les efforts du chef de l’État pour mettre un terme à cette crise qui perdure depuis plus de 30 ans. Ils encouragent la population, en particulier dans cette région, à appuyer les actions des FARDC pour surmonter cette crise. 2. Situation socio-économique : Les anciens Premiers ministres constatent une détérioration des conditions de vie des citoyens et des fonctionnaires, tout en appelant le Gouvernement à redoubler d’efforts pour améliorer cette situation. Ils mettent en avant les progrès réalisés dans la gouvernance publique, grâce à la coopération avec les institutions de Bretton Woods et à l’implémentation du programme économique en cours. 3. Réformes constitutionnelles : Ils saluent l’initiative du chef de l’État de constituer une commission en vue d’évaluer la constitution actuelle et se disent prêts à contribuer activement à ce débat pour encourager les réformes nécessaires au bénéfice de la République. Les anciens Premiers ministres, notamment Léon Kengo, Samy Badibanga, Adolphe Muzito et Evariste Mabi, appellent à la retenue et à la priorisation de l’intérêt supérieur de la République.

RDC : Félix Tshisekedi réorganise l’appareil judiciaire avec la nomination de nouvelles têtes à la Cour constitutionnelle

Le Président Félix Tshisekedi a procédé, le 16 janvier, à une série de nominations marquantes au sein de l’appareil judiciaire congolais, incluant deux nouveaux membres à la Cour constitutionnelle. Les nouveaux membres sont Odio Nonde Marthe, représentant la présidence, et Kayindo Nguru Aristide, issu du Parlement. Dans le cadre de cette réorganisation, le chef de l’État a également mis à la retraite Odio Nonde Marthe, qui était Première Présidente du Conseil d’État, et a nommé Nsensele Wa Nsele à ce poste. Moke Mayele a été désigné procureur général près la Cour constitutionnelle, tandis que Jean-Pierre Mukolo occupera le poste de procureur général près le Conseil d’État. Ces nominations s’inscrivent dans la volonté affirmée de Félix Tshisekedi de réformer et de moderniser l’appareil judiciaire de la République Démocratique du Congo en ce début de son second mandat.

RDC : Absence remarquable des leaders de l’opposition et de la majorité au culte en mémoire de Laurent-Désiré Kabila

À l’occasion de la commémoration du 24e anniversaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, un culte d’action de grâce a été organisé ce jeudi 16 janvier 2024 à la Cathédrale du Centenaire Protestant à Kinshasa. L’assistance a été marquée par la présence de Jeanette Kabila, Olive Lembe, l’un des fils de Patrice Emery Lumumba, ainsi que plusieurs caciques du Front Commun pour le Congo (FCC/Kabila), parmi lesquels Emmanuel Ramazani Shadary et Marie-Ange Mushobekwa. Cependant, aucun leader de l’opposition ni de la majorité n’a honoré cet événement de sa présence. Le peuple congolais a ainsi commémoré les 24 ans de la disparition de son troisième président, Laurent-Désiré Kabila, assassiné le 16 janvier 2001 dans sa résidence du Palais de Marbre à Kinshasa par Rashidi Mizele, un ancien enfant-soldat devenu membre de sa garde. Ce dernier fut abattu sur place quelques instants plus tard par l’aide de camp Eddy Kapend. 24 ans après cet événement tragique, plusieurs Congolais estiment que le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’a pas encore révélé toutes les vérités. Les véritables commanditaires de cet assassinat restent encore méconnus, laissant de nombreuses questions sans réponse.

24è commémoration de la mort de Mzée Kabila : Selon Peter Muteba, “Ne jamais trahir le Congo” demeure une valeur indélébile incarnée par Laurent-Désiré Kabila

16 janvier 2001 – 16 janvier 2025 : cela fait déjà 24 ans depuis l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, survenu dans son bureau à Kinshasa. À cette occasion, Peter Muteba Kazadi, président de l’Association des Jeunes Consciencieux du Congo (AJCC), s’est remémoré les valeurs fondamentales que le 3ᵉ président de l’histoire de la RDC a défendues de son vivant. Dans un entretien avec la rédaction de Congopresse.net, Peter Muteba a souligné que Laurent-Désiré Kabila incarnait notamment les principes de “ne jamais trahir le Congo” et de l’auto-prise en charge. « Pour honorer sa mémoire et en tant que patriotes congolais, nous défendrons notre nation contre ses ennemis jusqu’au dernier souffle. Nous préserverons l’intégrité territoriale de la RDC pour nous et pour les générations futures. Le Congo est notre seul héritage, et seuls les Congolais peuvent défendre et libérer la nation de l’esclavage des puissances occidentales, qui exploitent nos ressources et provoquent la mort de nos frères et sœurs à des fins économiques », a-t-il déclaré. Laurent-Désiré Kabila, alors président de la RDC, fut assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau par l’un de ses gardes du corps, Rashidi Mizele Kasereka. L’auteur des coups de feu fut à son tour abattu alors qu’il tentait de fuir, par Eddy Kapend, aide de camp du Président Kabila. Aujourd’hui, Eddy Kapend est commandant de la vingt-deuxième région militaire. Vingt-quatre ans après cet assassinat, de nombreuses interrogations persistent. Beaucoup estiment que le procès lié à ce meurtre n’a pas encore éclairci toutes les zones d’ombre. Les véritables commanditaires de cet acte tragique restent inconnus, laissant planer un voile de mystère sur cet événement qui a marqué l’histoire du Congo.

RDC : « Au-delà de ce que nous considérons comme travail formel, il y a beaucoup d’emplois qui se créent dans notre environnement que nous n’arrivons pas à recenser », estime Patrick Muyaya

Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a estimé, lors d’une interview exclusive accordée à Radio Okapi le mardi 14 janvier 2025, que la création d’emplois en République démocratique du Congo (RDC) ne peut être recensée selon des critères strictement formels. Il a évoqué l’existence de nombreuses activités professionnelles méconnues mais exercées au quotidien par des congolais. « Au-delà de ce que nous considérons comme travail formel, il y a beaucoup d’emplois qui se créent, que nous générons dans notre environnement, mais que nous n’arrivons pas à recenser », a déclaré Patrick Muyaya. Il a cité, à titre d’exemple, les métiers de cuisiniers et de lavandiers qui évoluent dans l’informel. Cette déclaration intervient alors que le président de la République, Félix Tshisekedi, avait promis, lors de son discours d’investiture pour son second mandat en janvier 2024, un programme ambitieux axé sur six secteurs prioritaires, incluant la création de 6,4 millions d’emplois pour répondre aux attentes pressantes de la population. Le ministre de la communication et des Médias a reconnu l’importance de cette priorité, dans un pays où plus de 68 % de la population est jeune, avec plus de la moitié âgée de moins de 25 ans. Selon les données de l’Organisation internationale du travail (OIT), le taux de chômage en RDC a atteint une moyenne de 20,13 % entre 1991 et 2024, avec un pic record de 22,40 % en 2020. Patrick Muyaya a également confirmé que certaines initiatives de création d’emplois, portées par le gouvernement, commencent à voir le jour en RDC. Cependant, il a souligné que le recensement exact des emplois créés est une tâche confiée à l’Office national de l’emploi (ONEM) et au ministère du Travail.

RDC : 24 ans jour pour jour que Mzee Laurent Désiré Kabila a été assassiné, les congolais s’en souviennent

16 janvier 2001 – 16 janvier 2025, cela fait exactement 24 ans que Mzee Laurent Désiré Kabila, le troisième président de la République Démocratique du Congo, a été assassiné dans son bureau de travail. Mzee Laurent Désiré Kabila incarnait l’espoir et la résilience pour un peuple congolais longtemps oppressé par 32 ans de dictature sous le maréchal Mobutu. Cependant, celui que beaucoup considéraient comme le “libérateur” n’a eu que trois ans pour diriger la nation congolaise avant d’être tragiquement arraché à la vie. « L’annonce de la mort de Mzee Laurent Désiré Kabila a été comme un coup de marteau sur notre tête. Nous, peuple congolais, nous sommes sentis malheureux. Kabila Mzee était le libérateur de ce pays. S’il était resté jusqu’à aujourd’hui, le Congo aurait connu une transformation extraordinaire, hélas », déplore un citoyen congolais. Pour beaucoup, le 16 janvier reste une journée de deuil et de tristesse nationale. Une femme témoigne son attachement à l’homme qui a marqué l’histoire du pays : « Je suis toujours choquée quand je pense à la mort de ce président. C’est triste. Cette date est gravée dans l’histoire de notre nation. En seulement trois ans, il a laissé des traces indélébiles. Paix à son âme ». Le matin du 16 janvier 2001, après l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, son corps a été transféré au Zimbabwe, laissant les autorités congolaises dans un état de réflexion intense face à une situation extrêmement préoccupante. Le suspense et l’incertitude dominaient alors la mémoire collective des Congolais. Ce n’est que le 19 janvier 2001, soit trois jours plus tard, que Dominique Sakombi, ministre de l’Information, annonça officiellement la mort du président, confirmant ainsi ce que beaucoup redoutaient. Mzee Laurent Désiré Kabila, qui avait succédé au maréchal Mobutu après un coup d’État militaire en 1997 mené par son mouvement rebelle, l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL), reste une figure emblématique de l’histoire congolaise. Aujourd’hui encore, sa mémoire est honorée, et le 16 janvier demeure une journée de commémoration pour l’homme qui a incarné l’espoir d’un Congo nouveau.