Dans un message publié sur son compte X, Floribert Anzuluni a officiellement annoncé sa prise de fonctions à la tête du ministère de l’Intégration régionale. Avec un engagement fort, il affirme vouloir faire de la République démocratique du Congo un acteur central d’une Afrique plus unie et prospère. « Je prends mes fonctions avec un engagement clair : une RDC ouverte, pragmatique et ambitieuse, au cœur d’une Afrique plus unie et plus forte », a-t-il déclaré, remerciant le président Félix Tshisekedi pour sa confiance ainsi que la Première ministre Judith Suminwa pour son accompagnement. Floribert Anzuluni promet de concentrer ses efforts sur le renforcement de la cohésion nationale, le retour de la paix, et la valorisation de la position stratégique de la RDC comme levier de stabilité et de développement régional. Cette nomination intervient dans le cadre du gouvernement d’ouverture voulu par le chef de l’État, une étape clé pour consolider la stabilité et encourager une coopération régionale renforcée au sein de la région des Grands Lacs. S. Tenplar Ngwadi
Category: politique
RDC : Martin Fayulu appelle à imposer la résolution 2773 de l’ONU dans les pourparlers de Doha avec le M23
Alors que les négociations entre le gouvernement congolais et le M23/AFC se poursuivent à Doha sous médiation qatarie, l’opposant Martin Fayulu hausse le ton. L’ancien candidat à la présidentielle de 2023 plaide pour que la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant le retrait « immédiat et sans condition » des forces rwandaises du territoire congolais serve de base incontournable aux discussions en cours. Cette prise de position intervient dans un contexte tendu. Selon plusieurs sources concordantes, le Qatar aurait suggéré une forme de « co-gestion » entre Kinshasa et le M23 dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Une proposition fermement rejetée par les autorités congolaises, qui considèrent la souveraineté nationale comme non négociable. Pour Martin Fayulu, toute solution durable passe par un dialogue inclusif entre Congolais, sous la médiation conjointe de la CENCO, de l’ECC et de l’Union africaine. Il réitère son opposition à toute forme de légitimation des groupes armés à travers un partage du pouvoir ou du territoire. Ali Biayi
RDC – Lubumbashi : L’Assemblée nationale rend un hommage solennel à la députée Sophie Kakudji Yumba
L’Assemblée nationale a honoré, ce jeudi 21 août, la mémoire de la députée Sophie Kakudji Yumba, décédée le 8 août dernier à Lubumbashi. La cérémonie d’hommage s’est tenue au Palais du peuple, en présence du président de l’institution, Vital Kamerhe, accompagné de plusieurs membres de son bureau et d’importantes figures politiques. Dans son oraison, Vital Kamerhe a salué la mémoire d’une « femme de conviction, engagée et altruiste », soulignant le rôle décisif que la défunte députée a joué au sein de l’hémicycle, notamment pour la défense des intérêts des populations de sa circonscription du Tanganyika. « Sa mémoire restera gravée dans l’histoire parlementaire de notre pays », a-t-il déclaré avec émotion, avant de présenter ses condoléances à la famille et aux élus. Parmi les personnalités présentes figuraient Eliezer Tambwe, vice-ministre de la Défense et président du parti politique de la défunte, ainsi que plusieurs collègues députés, venus saluer une dernière fois une parlementaire respectée, disparue dans des circonstances tragiques. Cette cérémonie solennelle vient clôturer une série d’hommages rendus à une figure politique engagée, dont le départ laisse un vide au sein de la représentation nationale. Ali Biayi
Opposition congolaise : Prince Epenge dément toute rupture entre Fayulu et Katumbi et plaide pour l’unité
Alors que des rumeurs persistantes évoquaient des tensions entre Martin Fayulu et Moïse Katumbi, figures majeures de l’opposition congolaise, Prince Epenge, porte-parole de la plateforme Lamuka, a tenu à désamorcer la polémique. Dans un message publié sur X, Epenge a balayé les spéculations faisant état d’un climat conflictuel entre les deux leaders, dénonçant une « tentative de diversion » orchestrée, selon lui, pour affaiblir le front de l’opposition dans un contexte politique déjà tendu. « Fayulu et Katumbi entretiennent des relations saines et partagent la même priorité : le rétablissement de la paix à l’Est de la RDC », a-t-il assuré. Le porte-parole de Lamuka a également réitéré l’adhésion de son camp à l’initiative de dialogue intercongolais proposée par la CENCO et l’ECC, qu’il qualifie de « nécessité vitale » pour sortir le pays de l’impasse. Ce rappel à l’unité intervient alors que le président Félix Tshisekedi a récemment formé un gouvernement dit « d’ouverture et d’union nationale », intégrant quelques figures issues de la société civile et un opposant, mais sans l’adhésion des poids lourds de l’opposition comme Katumbi, Fayulu, Delly Sessanga ou encore les proches de Joseph Kabila. Ali Biayi
RDC : Peter Tiani défend Martin Fayulu et dénonce une tentative de brouillage politique
Le climat politique congolais continue de se tendre. Ce mercredi 20 août, le journaliste Peter Tiani, directeur de Perfect Télévision, est monté au créneau pour défendre Martin Fayulu, figure de l’opposition, pris pour cible par une déclaration polémique émanant d’un opposant réputé proche des positions de Kigali. Sur un plateau télévisé, ce dernier a affirmé que Joseph Kabila serait aujourd’hui un opposant « plus crédible » que Martin Fayulu. Une sortie qui a suscité de vives réactions, notamment dans les cercles de l’opposition dite radicale. En réponse, Peter Tiani a réagi fermement sur ses réseaux sociaux : « Aucun million, aucune campagne de diabolisation ne pourra ternir l’image du Soldat du Peuple. La constance et l’intégrité de Martin Fayulu demeurent une boussole pour tous ceux qui aspirent à une véritable alternance », a-t-il déclaré. Ce soutien public illustre les lignes de fracture de plus en plus marquées au sein de la scène politique congolaise, où les rivalités et alliances se redessinent à l’approche des prochaines échéances. En mettant en parallèle Fayulu et Kabila, certains acteurs cherchent à brouiller les repères idéologiques, une stratégie que Tiani qualifie de manipulation politique. Nathan Kumba
RDC : Moïse Katumbi éclaboussé par un rapport de l’ONU, le ministère de l’Intérieur exige des explications
Le parti de l’opposant Moïse Katumbi, Ensemble pour la République, est dans la tourmente. Mardi 19 août 2025, ses représentants ont été reçus par le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, dans un climat de tension politique alimenté par un rapport explosif des Nations Unies. Publié le 3 juillet, le rapport du Groupe d’experts de l’ONU sur la RDC évoque de possibles liens entre le leader d’opposition et le mouvement rebelle M23-AFC, soutenu par Kigali et actif dans l’Est du pays. Ces allégations, jugées graves, ont motivé la convocation du parti par les autorités congolaises, soucieuses d’obtenir des éclaircissements. Face au VPM Shabani, les cadres d’Ensemble ont nié en bloc toute implication et dénoncé une tentative de déstabilisation politique. Ils affirment n’avoir jamais été consultés avant la publication du rapport et se disent victimes d’accusations « infondées ». Conscients de l’enjeu, les délégués d’Ensemble ont demandé et obtenu un délai supplémentaire pour analyser le document onusien et formuler une réponse documentée. La rédaction
RDC – Haut-Katanga : Jacques Kyabula annoncé de retour, la province tente de sortir de l’incertitude
Alors que l’absence prolongée du gouverneur Jacques Kyabula suscitait rumeurs et inquiétudes dans le Haut-Katanga, le président de l’Assemblée provinciale, Michel Kabwe, a tenu à rassurer la population ce mercredi 20 août, à son arrivée à Lubumbashi en provenance de Kinshasa. « Le Gouverneur Jacques Kyabula Katwe, après ses consultations avec la hiérarchie, regagnera très bientôt la province », a déclaré le président de l’Assemblée provinciale, évoquant les entretiens tenus avec le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani. Une communication qui vise à clarifier une situation devenue source de spéculations et de tensions dans la province minière. Depuis plusieurs semaines, le gouverneur Kyabula, officiellement suspendu de ses fonctions, se trouvait à Kinshasa dans le cadre de consultations politiques. Son silence et l’absence d’information officielle sur son avenir avaient renforcé le sentiment d’incertitude chez les habitants et les acteurs politiques locaux. Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi
RDC : Adolphe Muzito fixe le cap d’un budget ambitieux à 13 milliards USD pour 2026
Le Vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, accélère la cadence dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances 2026. Le mardi 19 août 2025, il a présidé une importante réunion technique au Centre financier de Kinshasa avec les responsables des régies financières, en présence du ministre des Finances, Doudou Fwamba, et du vice-ministre du Budget, Elysée Bokumwana. Objectif affiché : faire passer les recettes budgétaires nationales à 13 milliards USD, contre les 9,9 milliards prévus dans la loi de finances rectificative en cours. À court terme, le cap intermédiaire est fixé à 11,7 milliards USD. Le directeur de la Direction générale de la politique et de la programmation budgétaire a indiqué que cette ambition s’inscrit dans la vision du VPM Muzito de doter le pays de ressources suffisantes pour répondre aux attentes sociales croissantes de la population. Face aux régies, le patron du Budget a donné des instructions claires pour optimiser la mobilisation des recettes fiscales, parafiscales et douanières. Il a également lancé un appel à la citoyenneté fiscale : « Chaque Congolais doit contribuer, à son niveau, à la construction de la nation en s’acquittant de ses devoirs fiscaux, tant envers le pouvoir central qu’envers les entités territoriales décentralisées ». Avec cette dynamique, le gouvernement veut faire du budget un véritable levier de développement national. Ali Biayi
RDC – Belgique : Maxime Prévot chez Félix Tshisekedi pour remettre la crise congolaise au cœur de l’agenda européen
En tournée diplomatique et humanitaire en Afrique centrale et orientale, le vice-Premier ministre belge, Maxime Prévot, a été reçu ce mardi 19 août 2025 par le président congolais Félix Antoine Tshisekedi à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa. Un échange dense de près de deux heures, marqué par une convergence de vues sur la gravité de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement, Maxime Prévot a exprimé, avec gravité, la volonté de la Belgique de replacer la crise congolaise au centre des préoccupations européennes. « La Belgique reste extrêmement préoccupée par les atrocités qui se déroulent dans l’Est du Congo. Nous avons salué, comme il se doit, les efforts réalisés par Washington et Doha pour pouvoir esquisser les pourtours d’une paix potentielle dont la population a urgemment besoin », a-t-il déclaré. Le diplomate belge a salué les efforts diplomatiques entrepris par Washington et Doha, mais s’est montré lucide sur le décalage persistant entre les engagements politiques et la réalité du terrain. « Le mois qui s’est écoulé depuis la signature est probablement l’un des plus meurtriers. Il y a encore trop de violences, trop de viols, trop de tueries », a-t-il déploré. Plus inquiétant encore, Maxime Prévot a pointé du doigt l’ancrage territorial du M23, qu’il accuse de « se comporter comme un État parallèle » : justice, administration, pouvoir coutumier, tout serait en train d’être systématiquement remplacé dans les zones sous contrôle rebelle. « Ce n’est pas acceptable », a-t-il martelé. Le ministre Maxime Prévot a réaffirmé la volonté de la Belgique de jouer un rôle actif, tant sur le plan diplomatique qu’humanitaire, dans la recherche d’une solution durable à la crise qui sévit dans l’Est de la RDC. À ses yeux, l’inaction ou l’indifférence ne sont plus une option, au regard des souffrances infligées aux populations civiles. « Il est de notre responsabilité collective de ne pas détourner le regard. Il faut accompagner les initiatives existantes, mais aussi rappeler que sans engagement sincère de toutes les parties concernées, aucune paix ne sera viable », a-t-il ajouté, appelant à une mobilisation conjointe des partenaires européens autour de cette urgence humanitaire et sécuritaire. En parallèle à ses échanges avec les autorités congolaises, Maxime Prévot s’est entretenu avec plusieurs acteurs humanitaires et représentants de la société civile congolaise, afin de mieux cerner les besoins immédiats sur le terrain et renforcer les mécanismes de soutien international. Son passage en RDC illustre donc la volonté belge de maintenir une diplomatie active dans la région des Grands Lacs, en phase avec les principes de solidarité, de justice internationale et de respect des droits humains. S. Tenplar Ngwadi
RDC : Tina Salama, marraine de la 1ère Semaine de l’Étudiant, salue la vision du Chef de l’État pour une jeunesse entreprenante
Le Musée National de la RDC a accueilli le lancement officiel de la toute première édition de la Semaine de l’Étudiant, un événement majeur placé sous le signe de l’innovation, de l’engagement et de la réflexion sur l’avenir des jeunes Congolais. Marraine de cette édition inaugurale, Tina Salama, porte-parole du Président de la République, a exprimé sa fierté et son engagement à travers une déclaration publiée sur son compte X : « Un honneur d’être la marraine de la 1ère édition de la Semaine de l’Étudiant. Monde académique et vie professionnelle : deux univers interconnectés », a-t-elle affirmé, soulignant l’urgence de bâtir des ponts solides entre la formation universitaire et les réalités du marché de l’emploi. Tina Salama a également salué les efforts du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, pour dynamiser l’entrepreneuriat des jeunes, notamment à travers la création de structures d’appui à l’écosystème entrepreneurial, un pilier essentiel de sa politique en faveur de l’émergence d’une jeunesse active, responsable et actrice du développement national. Cette Semaine de l’Étudiant, organisée par TBC Academia, vise à valoriser le rôle stratégique des étudiants dans la construction du Congo de demain. Conférences, ateliers pratiques, expositions de projets et panels sur le leadership et l’innovation rythmeront cette série d’activités. À travers cette initiative, le gouvernement réaffirme son ambition de faire de la jeunesse congolaise un moteur de changement et un levier du progrès socio-économique du pays. S. Tenplar Ngwadi