RDC : Le ministre Grégoire Mutshail souligne l’importance de la coopération sino-congolaise pour revitaliser l’agriculture

Lors de l’ouverture d’un séminaire de formation jeudi 19 décembre 2024 au Centre de Démonstration des Techniques Agricoles (CDTA) de DAIPN, le Ministre d’État de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a mis en lumière le rôle crucial de la coopération avec la République Populaire de Chine pour relancer le secteur agricole congolais. L’événement, qui s’est tenu en présence de l’Ambassadeur de Chine en RDC, a été l’occasion pour le ministre d’État d’exprimer sa gratitude et de rappeler les enjeux majeurs auxquels fait face l’agriculture en République Démocratique du Congo. Dans son discours, le ministre a déclaré : « C’est pour moi un honneur de recevoir Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine dans ce beau cadre du Domaine agri-industriel de DAIPN, où est situé le Centre de Démonstration des Techniques Agricoles ». Il a précisé que ce centre a été créé dans le but de transférer des innovations technologiques adaptées et de renforcer les capacités techniques des opérateurs agricoles. L’homme à la cravate verte a évoqué l’histoire agricole du pays, rappelant qu’au cours des années 1960, la RDC figurait parmi les cinq principaux producteurs africains de produits tels que le café, l’huile de palme et le coton. Toutefois, il a déploré que le secteur ait connu un déclin après l’indépendance, malgré les efforts des autorités successives. Le ministre d’État a salué les initiatives du Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui ont permis d’établir un partenariat stratégique avec la Chine dans plusieurs domaines, y compris l’agriculture. « Grâce aux efforts diplomatiques du Président Tshisekedi, la RDC et la Chine ont engagé une coopération qui se renforce chaque jour », a-t-il déclaré. L’arrivée des experts chinois de la société Hunan Linsh Agricultural Service en mai 2024 a été mise en avant comme un tournant décisif dans la mise en œuvre des techniques agricoles modernes. Ces experts sont là pour soutenir la vulgarisation des cultures pluviales et renforcer l’assistance technique aux agriculteurs congolais. « Le secteur agricole et rural constitue la base de notre économie et représente la principale source de revenus pour une grande partie de la population », a souligné Grégoire Mutomb. Il a également mentionné les défis socio-économiques auxquels le pays est confronté, notamment l’instabilité monétaire et la baisse de la production. Le projet de coopération sino-congolaise vise à appuyer les acteurs des chaînes de valeur agricoles, notamment dans la production du manioc, du maïs, du riz et des légumes. « L’objectif est de lutter contre la pauvreté et de créer des richesses », a-t-il ajouté. Le ministre d’État a également précisé que cette coopération s’inscrit dans une vision plus large portée par le Forum de coopération Chine-Afrique, qui aspire à éradiquer la faim par l’agriculture et à promouvoir un développement durable.

RDC : Le Congrès désignera un juge de la Cour constitutionnelle ce vendredi (Communiqué)

Les deux chambres du Parlement de la République Démocratique du Congo, dans l’exercice de leur pouvoir constitutionnel, se réuniront en Congrès ce vendredi 20 décembre, à la mi-journée, pour désigner un nouveau juge à la Cour constitutionnelle. C’est ce qu’indique un communiqué signé par les présidents de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhé, et du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde. Cet organe, chargé d’assurer la primauté effective de la Constitution, est composé de neuf membres nommés par le Président de la République : trois à sa propre initiative, trois choisis par le Parlement, et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature. La note, rendue publique le jeudi 19 décembre, précise que seul un juge sera désigné à cette occasion, et que la décision prendra effet à la date de sa signature. Toutefois, l’Assemblée nationale et le Sénat, tous deux majoritairement affiliés à l’Union sacrée, la coalition soutenant le président de la République Félix Tshisekedi, n’ont pas précisé la raison de cette désignation unique, alors que les trois membres élus par le Parlement avaient été nommés en juin 2022 à l’issue d’une assemblée plénière élective.

Diplomatie : La RDC lance officiellement sa campagne pour un siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies

La République Démocratique du Congo (RDC) a officiellement lancé, le mercredi 18 décembre 2024, sa campagne pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027. Ce projet ambitieux est porté par la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Wagner. Lors d’une cérémonie spéciale organisée à Kinshasa, en présence de nombreuses personnalités publiques, la cheffe de la diplomatie congolaise a déclaré : « Après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, notre pays se porte à nouveau candidat, soutenu par l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ». Le Conseil de sécurité des Nations unies est l’organe chargé de déterminer l’existence d’une menace contre la paix ou d’un acte d’agression. Il invite les parties à un différend à le régler par des moyens pacifiques et recommande des méthodes d’ajustement ou des conditions de règlement. Ce conseil est également responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le lancement solennel de cette campagne officielle pour promouvoir la candidature de la RDC arrive dans un contexte de tensions diplomatiques entre Kinshasa et Kigali. En effet, le pays de Félix Tshisekedi accuse le régime de Paul Kagame de soutenir les rebelles du M23 qui affrontent l’armée congolaise sur le sol congolais. Le Conseil de sécurité est composé de 15 membres : cinq membres permanents et dix membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. La RDC avait siégé pour la première fois en tant que membre non permanent en 1982-1983. Durant cette période, elle avait exercé la présidence du Conseil de sécurité, notamment durant la guerre du Golfe, qui s’est déroulée du 2 août 1990 au 28 février 1991.

Clôture de la session parlementaire : Jean Claude Tshilumbayi fait rapport des activités à Félix Tshisekedi

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu en audience, le mercredi 18 décembre 2024, à la Cité de l’Union Africaine, le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Claude Tshilumbayi. L’objectif de cette rencontre était d’évaluer les activités parlementaires de la session de septembre, qui a été clôturée le lundi précédent. « Nous partons en vacances parlementaires pour aller à la rencontre de nos populations. Il est important de recevoir au préalable des orientations de politique générale de la part du chef de l’État. C’était également l’occasion de partager avec le président de la République le bilan de nos activités de ces trois derniers mois », a expliqué Jean Claude Tshilumbayi à sa sortie d’audience. Il a ajouté : « Nous comptons sur l’encadrement du chef de l’État concernant ce que nous devons entreprendre lors de nos rencontres avec les populations. Nous lui avons également donné des assurances quant à notre accompagnement dans toutes ses initiatives visant le bien-être de la population, le développement du pays et son avancement », a rapporté la cellule de communication de la présidence de la République. Par ailleurs, le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale a salué les efforts de Félix Tshisekedi dans le lancement de plusieurs travaux de réhabilitation dans la province du Kasaï-Central, une région longtemps marginalisée par les régimes précédents. Il a souligné que le président de la République sera chaleureusement accueilli par les habitants de l’espace Kasaï lors de sa visite prévue à la fin de ce mois de décembre.

RDC : Vers l’institutionnalisation du nouveau Portrait du Chef de l’État par la Ministre de la Culture Yolande Elebe

Ce mercredi à la Cité de l’Union africaine, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu solennellement des mains de la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Mme Yolande Elebe Ma Ndembo, le spécimen de son nouveau portrait officiel. Le nouveau portrait comporte plusieurs éléments visuels et artistiques décrits dans l’arrêté qui a institutionnalisé ce portrait. Enthousiasmé par l’initiative, le Président de la République a promis d’apporter son soutien pour la vulgarisation et la distribution dudit portrait. « La réalisation de ce portrait a suivi toutes les procédures normales. C’est peut-être ça aussi qui a fait que cela a un peu traîné avant que ce portrait officiel ne soit remis au Chef de l’État », a expliqué la Ministre Yolande Elebe au sortir de l’audience. La ministre de la Culture, Arts et Patrimoine a précisé par ailleurs que « la distribution de ce portrait se fait normalement par la Chancellerie des ordres nationaux ». D’autres sujets liés à la Culture ont également été abordés au cours de cette audience.

Annulation du processus de Luanda : L’UE déçue, mais reste une “église au milieu du village” entre Kinshasa et Kigali

La rencontre tripartite prévue à Luanda le dimanche 15 décembre dernier, entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et Paul Kagame du Rwanda, sous la médiation de João Lourenço d’Angola, au sujet de la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo, continue de susciter des réactions dans les sphères diplomatiques mondiales. Deux jours après l’absence de la délégation rwandaise à ce rendez-vous décisif, l’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Johan Borgstam, s’est rendu au Cabinet du président de l’Assemblée nationale congolaise, Vital Kamerhe, pour exprimer sa déception et rappeler la position de l’UE dans le conflit opposant l’armée congolaise au M23, soutenu par le Rwanda. « L’Union européenne a fortement soutenu le processus de Luanda. Donc, pour nous, en tant qu’Union européenne, il était extrêmement important que tous les leaders et gouvernements de la région restent engagés dans ce processus. Les populations, surtout dans l’Est de la RDC, ont tant souffert. Elles méritent un engagement sincère de tous les chefs d’État », a déclaré Johan Borgstam. Les discussions précédentes entre la RDC et le Rwanda n’ont pas réussi à obtenir une cessation des hostilités dans l’Est du Congo. Selon des rapports des Nations Unies, le régime de Paul Kagame apporterait un soutien en hommes et en matériel au groupe rebelle M23. Toutefois, l’Union européenne adopte une position neutre, en appelant les deux camps à prendre leurs responsabilités dans ce conflit armé. « L’Union européenne a été très claire : le Rwanda doit retirer ses troupes de l’Est de la République démocratique du Congo et cesser tout soutien au M23. Par ailleurs, le gouvernement congolais doit également mettre fin à sa coopération avec les FDLR », a martelé l’ambassadeur. Pendant ce temps, les affrontements entre le M23 et l’armée congolaise s’intensifient. Soutenus par Kigali, les rebelles continuent de gagner du terrain, avançant du territoire de Lubero à 43 km de Butembo, une ville du Nord-Kivu actuellement en état d’alerte. Dans divers communiqués, Kinshasa et Kigali ont exprimé leur volonté de résoudre le conflit dans l’Est par la voie diplomatique. Toutefois, les enjeux évoqués par chaque partie restent flous, laissant planer de grandes incertitudes sur l’avenir de ce conflit, qui a déjà entraîné le déplacement de 7 millions de personnes, selon les Nations Unies.

Élections à Masi-Manimba et Yakoma : La CENI dévoile la liste provisoire des élus

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié ce mercredi 18 décembre, la liste provisoire des candidats élus députés nationaux et provinciaux dans les circonscriptions de Yakoma (Nord-Ubangi) et de Masi-Manimba (Kwilu). Voici les listes des élus (avec photos) : La CENI, présidée par Denis Kadima, a attiré l’attention après l’organisation des élections législatives, qui avaient été annulées en décembre dernier. « Les candidats ayant obtenu des résultats significatifs lors des élections annulées n’ont même pas atteint la moitié de leurs scores lors de la reprise des scrutins du dimanche 15 décembre 2024 », a déclaré Denis Kadima, président de la CENI. Il a également souligné que l’annulation des votes dans ces régions ne devait pas être perçue comme « une fatalité ». Ces nouvelles listes, bien que provisoires, apportent un certain soulagement aux candidats ayant franchi cette étape. Cependant, tous les regards se tournent désormais vers la Cour constitutionnelle. Cette dernière sera chargée d’examiner, de valider et de publier les listes définitives, un processus qui pourrait encore remodeler le paysage politique local.

RDC – Kisangani : Jean-Pierre Lihau inaugure le nouveau bâtiment administratif de la CNSSAP

Le Vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction publique, de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation du service public, Jean-Pierre Lihau, a inauguré, ce mardi 17 décembre 2024, le nouveau bâtiment de l’agence provinciale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics (CNSSAP) à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Lors de son discours, le numéro un de la Fonction publique en République Démocratique du Congo a d’abord rendu hommage au Président de la République, Félix Tshisekedi. « Sans qui rien de tout ce qui se fait de mieux dans le secteur de la sécurité sociale ne serait possible », a-t-il affirmé avant de procéder à la coupure du ruban symbolique. Ce nouveau bâtiment est situé au cœur du centre-ville, dans la commune de Makiso. De son côté, Junior Mata, Directeur général de la CNSSAP, a salué cette réalisation, qu’il a qualifiée de fruit de l’engagement ferme du Chef de l’État à offrir de meilleures conditions de travail aux fonctionnaires de l’État. Cet événement marque une étape importante dans le processus de modernisation des infrastructures administratives en RDC, en faveur des agents publics.

RDC : La vice-ministre de l’Intérieur annonce l’arrivée de Félix Tshisekedi à Kananga à la veille de Noël

La vice-ministre de l’Intérieur, Eugénie Tshiela Kamba, a effectué une visite officielle à Kananga ce mardi 17 décembre pour préparer l’arrivée imminente du Président de la République, Félix Tshisekedi. Ce dernier est attendu dans la ville le 24 décembre pour célébrer la fête de Noël avec les habitants du Kasaï-Central. À son arrivée, Eugénie Tshiela Kamba a été chaleureusement accueillie par le président de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Central, le maire de Kananga, ainsi que des membres du gouvernement provincial et plusieurs députés. Le gouverneur de la province, Moïse Kambulu, a confirmé la venue de Félix Tshisekedi, tout en précisant que le programme pourrait être sujet à modifications. Les attentes sont grandes parmi la population locale, qui voit en cette visite une opportunité unique de renforcer les liens entre le gouvernement central et la région. Au-delà des festivités de Noël, cette visite pourrait également revêtir une dimension symbolique et politique. En effet, le Président devrait inaugurer l’Athénée royal de Kananga, un projet d’envergure financé par la Banque mondiale. Les travaux de cet établissement éducatif, quasiment achevés, visent à offrir aux jeunes de la région des opportunités d’apprentissage et d’épanouissement. Cette initiative s’inscrit dans les efforts du gouvernement congolais pour améliorer l’accès à l’éducation et promouvoir le développement local. Les autorités espèrent que l’inauguration de l’Athénée royal marquera un tournant en faveur de l’éducation et du progrès social dans le Kasaï-Central.

Kinshasa : Le 1er Forum national sur l’évaluation externe de l’administration électorale met l’accent sur le genre et l’inclusion

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, a officiellement ouvert lundi 16 décembre 2024, le 1er Forum national sur l’évaluation externe de l’administration électorale, axé sur la dimension genre et inclusion. Cet événement s’est tenu à l’hôtel Rotana, en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES), et a été organisé au nom du Président de la CENI, Denis Kadima. Dans son discours d’ouverture, Didi Manara a souligné l’importance de cette rencontre en tant qu’espace de réflexion et d’évaluation des progrès réalisés par la CENI dans la promotion de l’égalité des genres et de l’inclusion au cours des différents cycles électoraux. « Ce forum a pour but d’évaluer les avancées réalisées par la CENI dans la promotion des aspects liés à la dimension genre et inclusion, du premier à l’actuel cycle électoral », a-t-il déclaré. Il a également mis en lumière la nécessité d’identifier les forces, les faiblesses et les défis à relever, afin de formuler des recommandations visant à améliorer la future loi électorale. Le 2e Vice-Président a également abordé les récentes annulations des résultats des élections dans les circonscriptions de Masi-Manimba et Yakoma, rappelant que ces décisions étaient dues à des irrégularités et des fraudes massives constatées lors des élections législatives nationales et provinciales du 20 décembre 2023. « Le dimanche 15 décembre 2024, ces élections ont été reprises et la proclamation des résultats interviendra incessamment », a-t-il précisé. Didi Manara a profité de l’occasion pour exprimer sa gratitude envers IFES, un partenaire traditionnel de la CENI, pour son soutien indéfectible dans l’amélioration de l’adhésion des catégories les plus vulnérables au processus électoral en cours. Ce forum s’inscrit dans une démarche stratégique visant à renforcer la participation des femmes dans la gestion du domaine public et à garantir que toutes les voix soient entendues dans le processus électoral. Il représente une étape cruciale pour la CENI dans sa quête d’une administration électorale plus inclusive et équitable. L’événement a rassemblé divers acteurs du secteur électoral, des organisations de la société civile, ainsi que des représentants de groupes féminins, tous unis par un objectif commun : faire avancer l’inclusion et l’égalité des genres dans le paysage électoral congolais.