RDC : la ministre des Mines retire le permis d’exploitation de la société minière de Mwangachuchu au Nord-Kivu

La ministre des Mines, Antoinette Nsamba vient de retirer le permis d’exploitation accordé à la Société Minière de Bisunzu (SMB), appartenant au député national Edouard Mwangachuchu, pour non respect des obligations sociétales. « Nous vous notifions, par la présente, l’arrêté ministériel n’00222/CAB.MIN/MINES/01/2023 du 14 juillet 2023 portant déchéance de votre société de ses droits sur le permis d’exploitation n°4731, pour non-respect des engagements vis-à-vis des obligations sociétales », peut-on lire dans une note adressée à SMB le 17 juillet par le directeur général du cadastre minier. La SMB a, cependant, trente jours pour introduire le recours, précise le document, « à compter de l’affichage du présent arrêté au bureau du Cadastre minier pour exercer son droit de recours ». Rappelons que le député national, Édouard Mwangachuchu, est en détention depuis mars dernier. Il est accusé par le ministère public d’entretenir les relations avec les autorités rwandaises dans le but de déstabiliser la RDC notamment en collaborant avec les rebelles du M23 qui sèment la terreur dans la partie orientale du pays.

RDC Économie : le président Tshisekedi instruit le gouvernement à limiter les dépenses publiques à l’essentiel

Dans sa communication lors de la 105e réunion du Conseil des ministres tenue, ce vendredi 21 juillet 2023, le président de la République a instruit le gouvernement à limiter les dépenses publiques à celles qui sont essentielles. C’est ce qu’indique le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, dans le compte-rendu de cette réunion lu à la chaîne nationale. En effet, la limitation des dépenses publiques est l’une des mesures qui ont été prises lundi lors de la réunion économique de crise présidée par le chef de l’État. Aux côtés de cette mesure, il y en a d’autres qui visent tout aussi à lutter contre la dépréciation du franc congolais et la hausse du taux de change en RDC. « Le président de la République est revenu sur les conclusions de la réunion de crise qu’il a présidée à ce propos, le lundi 17 juillet 2023, au palais de la Nation. À l’issue de différents échanges, les mesures ci-après ont été adoptées : la gestion vigoureuse des finances publiques notamment par la limitation des dépenses publiques à celles qui sont prioritaires et essentielles en privilégiant la chaine normale de la dépense publique, l’interdiction du paiement des dépenses publiques en espèces au guichet de la Banque Centrale du Congo », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, dans le compte-rendu du conseil des ministres. En plus de ces mesures précitées, il y aussi « l’encadrement par le secteur bancaire des opérations de change effectuées par les bureaux de change qui doivent être compatibles avec leurs capacités réelles, le renforcement des mesures de rapatriement des devises et la concertation entre la Banque Centrale du Congo et les opérateurs du secteur minier pour le rachat éventuel d’une quotité de devises ainsi rapatriés, la retenue immédiate et à la source par le Trésor public de la TVA pour les fournisseurs et prestataires de l’État lors de paiement de leurs factures, l’encadrement de la taxation d’office des entreprises n’ayant pas fait leurs déclarations fiscales par le ministre des finances assisté par l’inspection générale des finances, le paiement de tous les impôts, taxes et redevances dûes à l’État en franc congolais ». Notons que le taux de change s’élève actuellement entre 2450fc, le dollar américain. La BCC a interdit l’affichage public du taux de change par les bureaux de changes et les cambistes manuels. De sa part, le gouvernement a décidé de valoriser la monnaie locale. Désormais, toutes les taxes seront payées en franc congolais plutôt qu’en dollars américains. Question d’augmenter la demande de la monnaie locale et de réduire la demande de la monnaie étrangère.

RDC : obligation de payer les impôts en Franc Congolais, une mesure pour accroître la demande de la monnaie nationale et réduire la demande de la monnaie étrangère (Gouvernement)

La stabilisation du taux de change et la lutte contre la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain étaient au cœur d’une réunion économique présidée, ce lundi 17 juillet 2023, au Palais de la Nation, par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo. À l’issue de cette réunion, plusieurs mesures urgentes ont été prises notamment la suspension de tout paiement au guichet de la Banque Centrale du Congo (BCC) en vue de réduire la demande en devises et de privilégier la demande en Franc Congolais. Les impôts devront également être payés en Franc Congolais par tous les contribuables afin d’accroître la demande de la monnaie nationale. Ces mesures ont été annoncées par le ministre des finances, Nicolas Kazadi au cours du briefing hebdomadaire ténu, ce même lundi, avec le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. « Nous avons pris des mesures urgentes pour arrêter la surchauffe sur le marché de change, à l’issue d’une réunion autour du Président de la République car, il a été observé que c’est la deuxième fois depuis le début de l’année qu’il y a une surchauffe qui a une implication sur le marché des biens et des services », a indiqué Nicolas Kazadi. « Ce qui se passe, ce qu’en même temps qu’on note un accroissement des réserves de change, il y a une forme de raréfaction des devises sur le marché de change qui peut avoir pour cause notamment la hausse de la demande des devises, les investissements en cours et la forte demande des liquidités en Franc congolais. Nous allons proscrire tous les paiements qui se font au guichet de la BCC », a-t-il renchéri. Notons que cette réunion économique a connu la participation du premier ministre, du ministre des Finances et des autres ministres sectoriels, de la gouverneure de la Banque Centrale du Congo et des représentants du patronat congolais.

RDC Économie : « les Congolais doivent apprendre à faire confiance à leur monnaie » (Nicolas Kazadi)

Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a invité la population congolaise à faire confiance à la monnaie nationale qui est le Franc Congolais (FC). Il l’a dit au cours d’un briefing hebdomadaire tenu, ce lundi 17 juillet 2023, aux côtés du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe. « Les Congolais doivent apprendre à faire confiance à leur monnaie, le Franc congolais. Pour ce faire, il faut changer la mentalité et la culture par rapport à l’utilisation de notre monnaie », a déclaré Nicolas Kazadi. Le ministre des Finances a, par ailleurs, plaidé pour qu’un changement soit opéré sur la politique des réserves de la Banque Centrale du Congo (BCC) avant de signaler que les finances publiques ne sont pas dans un état de dérapage. « Au-delà des recettes propres, il y a des obligations du Trésor, des appuis financiers et nous travaillons avec la Banque Centrale du Congo (BCC), pour comprendre cette situation », a indiqué Nicolas Kazadi qui précise, tout de même, que « le gouvernement va veiller à ce que les dépenses en cash soient limitées au strict minimum ». Notons que lors de la 103e réunion du Conseil des ministres du 07 juillet 2023, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Madame Marie-France Malangu Kabedi, avait recommandé au gouvernement de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations et à privilégier la production locale pour soutenir son économie. Marie-France Malangu avait aussi annoncé quelques mesures prises par son institution, la BCC, pour lutter contre la surchauffe sur le marché de change, notamment « le rehaussement du taux directeur de la BCC ». Dans un reportage réalisé le 10 juillet 2023, par Congopresse, l’on avait noté les inquiétudes des vendeurs et acheteurs qui avaient déclaré que les marchés étaient devenus un « calvaire » pour eux suite à l’inflation. La population congolaise avait lancé un cri d’alarme au gouvernement pour que des mesures concrètes soient prises en vue de stopper cette hémorragie. Et, aujourd’hui, avec ces différentes mesures annoncées par les autorités du pays, Nicolas Kazadi rassure que la situation sera maîtrisée et stabilisée.

RDC Économie : le Gouvernement suspend tout paiement au guichet de la BCC pour réduire la demande en devise et privilégier la demande en FC

La stabilisation du taux de change et la lutte contre la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain étaient au cœur d’une réunion économique présidée, ce lundi 17 juillet 2023, au Palais de la Nation, par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo. À l’issue de cette réunion, plusieurs mesures urgentes ont été prises notamment la suspension de tout paiement au guichet de la Banque Centrale du Congo (BCC) en vue de réduire la demande en devises et de privilégier la demande en Franc Congolais. Les impôts devront également être payés en Franc Congolais par tous les contribuables afin d’accroître la demande de la monnaie nationale. Ces mesures ont été annoncées par le ministre des finances, Nicolas Kazadi au cours du briefing hebdomadaire ténu, ce même lundi, avec le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. « Nous avons pris des mesures urgentes pour arrêter la surchauffe sur le marché de change, à l’issue d’une réunion autour du Président de la République car, il a été observé que c’est la deuxième fois depuis le début de l’année qu’il y a une surchauffe qui a une implication sur le marché des biens et des services », a indiqué Nicolas Kazadi. « Ce qui se passe, ce qu’en même temps qu’on note un accroissement des réserves de change, il y a une forme de raréfaction des devises sur le marché de change qui peut avoir pour cause notamment la hausse de la demande des devises, les investissements en cours et la forte demande des liquidités en Franc congolais. Nous allons proscrire tous les paiements qui se font au guichet de la BCC », a-t-il renchéri. Notons que cette réunion économique a connu la participation du premier ministre, du ministre des Finances et des autres ministres sectoriels, de la gouverneure de la Banque Centrale du Congo et des représentants du patronat congolais.

Économie : la gouverneure de la BCC invite l’État à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations en soutenant la production locale

Invitée à la 103e réunion du Conseil des ministres tenue, vendredi 07 juillet, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Mme Marie-France Malangu Kabedi-Mbuyi, a fait le point sur la situation économique en République Démocratique du Congo. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, faisant le compte-rendu de cette réunion. En effet, Madame Marie-France Malangu a renseigné que « l’économie congolaise est demeurée globalement stable en dépit de quelques tensions observées sur les marchés des biens et services », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, dans le compte-rendu. D’après le rapport fait par la gouverneure de la BCC au conseil des ministres, « l’inflation est ressortie à 0,59% à la dernière semaine du mois de juin contre 0,24% réalisé la semaine précédente ». « Ce niveau tient l’évolution des prix dans les principales fonctions de consommation notamment produits alimentaires, boissons non alcoolisées, logements, eaux, gaz, électricité, autres combustibles et transports », a indiqué le porte-parole du gouvernement. D’après la gouverneure Marie-France Malangu, jusqu’au 29 Juin, « le taux de change indicatif s’est établi à 2.411 franc congolais le dollars américains ». Ce qui a enregistré une « tendance à la dépréciation par rapport à la semaine précédente ». Par ailleurs, la gouverneure de la BCC, Marie-France Malangu, a rappelé les mesures prises par son institution en vue d’atténuer la « pression exercée par la liquidité excédentaire sur les prix des biens et services et le taux de change ». Parmi ces mesures, il y a notamment « le rehaussement du taux directeur de la BCC et du coefficient de la réserve obligatoire sur le dépôt avis en franc congolais ». Tout en encourageant le gouvernement à soutenir la production et à réduire la dépendance de la RDC vis-à-vis des importations, Madame Marie-France Malangu a recommandé à l’État congolais de maintenir la coordination des actions de politique budgétaire et monétaire ainsi que le pacte de stabilité de l’économie nationale. Rappelons, en outre, qu’il y a quelques mois, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo avait interdit aux bureaux de change et aux cambistes manuels d’afficher publiquement le taux de change.

Forum économique RDC-RSA : « Il n’y a pas de développement possible sans une classe moyenne nationale qui concourt à renforcer l’économie » (Albert Yuma)

Le représentant du patronat congolais, Albert Yuma, a plaidé, jeudi 06 juillet, en faveur de la promotion de la classe moyenne nationale qui constitue, selon lui, un élément majeur pour renforcer et stabiliser l’économie du pays. C’était en marge de la réunion de la commission mixte RDC-RSA sur les opportunités économiques dans les deux pays. « J’appelle nos deux gouvernements à mettre en place des mécanismes appropriés pour soutenir le secteur privé fort et dynamique, si nous voulons atteindre nos objectifs de développement durable, surtout sortir nos populations de la pauvreté. Seul le secteur privé encadré par le gouvernement, par des politiques volontaristes peut y arriver », a déclaré Albert Yuma. « Il n’y a pas de développement possible sans une classe moyenne nationale, ici comprise comme celle qui place économiquement une grande partie des citoyens dans une situation de maîtrise de son destin socio-économique dans son propre pays. C’est ce qui concourt à renforcer pleinement sa souveraineté économique, élément essentiel de sa stabilité même politique et des équilibres sociaux », a-t-il ajouté. Le président de la Fédération des Entreprises Congolaises (FEC) a insisté sur la nécessité de « créer des conditions favorables à l’expansion des affaires et à l’éclosion des PME ». Cet homme d’affaires congolais a également placé un accent particulier sur « la promotion des PME-PMI qui mettrait en place un mécanisme d’appui à l’entrepreneuriat des congolais ». Par ailleurs, Albert Yuma a salué les efforts des deux pays à renforcer leur coopération économique tout en affirmant que la RDC et la RSA restent des « alliés naturels » par le fait d’appartenir, tous deux, aux mêmes organisations régionales telle la SADC. « Je voudrais d’abord remercier particulièrement les plus hautes autorités politiques de nos deux pays pour leur initiative d’organiser ce forum économique qui, a mon humble avis, constitue le cadre idéal d’échange sur les opportunités d’affaires et d’investissement visant à conclure des partenariats gagnant-gagnant entre les hommes d’affaires congolais et leurs homologues sud-africains », a fait savoir Albert Yuma. « La République sud-africaine est allié naturel de la République Démocratique du Congo. Nos deux pays étant tous les deux membres des organisations sous régionales notamment de la SADC sont appelés dans le cadre de l’intégration régionale à promouvoir la coopération sud-sud aux fins de renforcer, par le commerce et l’investissement, les capacités de création des richesses et des emplois par les secteurs privés », a-t-il renchéri. Le président de la FEC a, en outre, vanté l’impact du programme Black Economic Empowerment qui a conduit la République sud-africaine à propulser les hommes d’affaires locaux, avant d’appeler le gouvernement congolais à suivre l’exemple et à favoriser la participation des congolais dans l’exercice économique du pays. Soulignons que plus d’une centaine d’hommes d’affaires sud-africains ont pris part à ce forum économique RDC-RSA de deux jours aux côtés des hommes d’affaires congolais. Plusieurs accords ont été signés dans divers domaines en vue du développement commun.

Économie : une dizaine d’entreprises indiennes prêtes à investir en RDC 

Le séjour du vice-premier ministre, ministre de l’Économie Nationale, en Inde pour la 18ème édition de la Confédération de l’Industrie Indienne (CII), a porté ses fruits. Dans les jours qui viennent, l’entrepreneuriat Congolais sera embouteillé par les entreprises indiennes, séduites par les opportunités d’affaires en République démocratique du Congo. « Une bonne dizaine a été séduite, non seulement par la rhétorique et la maîtrise des matières du patron de l’Économie Nationale lors de la présentation des potentialités de son pays, mais surtout par la confiance dégagée de sa conviction du changement et de l’amélioration du climat des affaires qui s’opère dans son pays», souligne un document parvenu ce lundi à votre rédaction. Inaugurée mercredi 14 juin à New-Delhi, la 18ème édition du conclave de la Confédération de l’Industrie Indienne (CII), à laquelle a pris part Vital Kamerhe, s’est clôturée le vendredi 16 juin. Considéré comme invité d’honneur de ce conclave, VK s’est dit satisfait de la prouesse qu’accomplit son pays. « Effectivement, cette réunion a permis à mon pays, la République Démocratique du Congo, d’échanger sur les perspectives d’investissement avec les différents partenaires. Maintenant que nous sommes arrivés au terme de nos travaux, j’ai le plaisir de vous annoncer que pendant ces trois jours, j’ai échangé avec d’importants investisseurs indiens, tous disposés à venir investir ou renforcer leurs investissements en RDC. Je peux vous rassurer que le Gouvernement de la RDC entreprend des réformes importantes, notamment dans le secteur de la fiscalité, pour créer un climat des affaires attrayant pour les investisseurs nationaux et étrangers », a-t-il indiqué. La 18ème édition du conclave de la Confédération de l’Industrie Indienne a permis de renforcer la coopération économique entre le gouvernement indien et les nations africaines. Cette édition a été concentrée sur les investissements, l’échange des connaissances et d’expertise, ainsi que le commerce.

RDC: Jean Bamanisa étale « les avantages de la nouvelle usine de montage des bus dans un pays tel que la RDC».

Après l’inauguration d’une usine de montage des véhicules samedi 10 juin à Kinshasa par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, place aux différentes réactions des congolais. Parmi plusieurs répertoriées, au rang des acteurs politiques, congopresse.net s’intéresse à celle tenue par Jean Bamanisa ancien gouverneur de l’ituri. L’homme d’affaires et homme politique, Jean bamanisa a étalé ce dimanche 11 juin, les biens fondés de l’industrialisation pour un pays envoi de développement en énumérant les avantages de montage dans un pays tel que la RDC. « de réduire les coûts d’acquisitions des Bus et les délais de livraison ; Car en 1 fois, il peut être importé 1.000 bus en pièces détachés et ensuite les fournir par lots de 100 en 1 mois dès commande; – de ne pas miser sur la recherche de maximisation des taxes, mais sur les effets multiplicateurs ( facilitation mobilité ) des produits utiles – de qualifier 1 MO locale – de fabriquer sur place et au fur et à mesure des éléments – d’améliorer les services », a énuméré Jean bamanisa, l’ancien gouverneur de la province de l’Ituri. Jean Bamanisa Saïdi a dressé un tableau somptueux d’une économie basée sur les technologies industrielles. « Il est vrai que les technologies sont moins chers dans les pays industrialisés et permettent d’obtenir des PR prix de revient -élevés et d’importer ces produits finis vers les pays en développement ; Ces derniers basent leurs Économies sur les pratiques des tarifs exorbitants des Droits d’entrée douaniers, ce qui réduit les fréquences d’importations; Et pour des produits de Chaine de valeurs, cela réduit les capacités de développement ; La mobilité est un produit de développement ; Importer 1000 Bus aux normes tropicales peut prendre 12-16 mois de délais », a-t-il fait savoir. « Veut on une économie basée sur les perceptions des taxes élevées ou une économie basée sur la diversité des investissements privés, répartition des revenus, plus grande et pérenne assiette fiscale ? », s’interroge en réaction à la publication de Seth Kikuni. A savoir qu’une autre usine de montage des véhicules de la firme chinoise Chery Tiggo est en cours d’installation dans la zone économique spéciale de Maluku.

Seth Kikuni sur l’inauguration de l’usine de montage des bus à Kinshasa :« l’usine de montage est un gros montage contre la DGDA »

Le Président de la République, Félix Tshisekedi a inauguré le samedi 10 juin l’usine de montage et de fabrication des bus de l’homme d’affaire Harish Jagtani, ami de l’ancien Chef de l’État, Joseph Kabila. Seth Kikuni, l’un des acteurs politiques de l’opposition de résistance, considère l’existence de cette entreprise comme un gros montage contre la DGDA. « En réalité, ce que cet homme d’affaires appelle montage, nos mécaniciens de Kimpwanza et N’djili le font tous. les jours l’usine de montage est un gros montage contre la DGDA », a-t-il écrit. Avant de conclure à un montage contre la DGDA, Seth Kikuni étale le type d’entrepreneuriat dont il est question dans cet investissement et s’étonne que ce soit l’objet de fête. « De cette manière, à la place de payer 500 000 $ à la DGDA, je (homme d’affaires) ne paierai que 125 000 $. Pour endormir tout le monde, j’embaucherai 500 congolais à qui j’ai paierai 250$ [….] l’homme d’affaires aménage un entrepôt à Limite, il faut venir les bus finis démontés, il place un tapis rouge et invite M.Tshilombo qui ne comprend pas que l’Etat congolais est le plus grand perdant. Et voilà la ce fête…», écrit Seth Kikuni.