Invitée à la 103e réunion du Conseil des ministres tenue, vendredi 07 juillet, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), Mme Marie-France Malangu Kabedi-Mbuyi, a fait le point sur la situation économique en République Démocratique du Congo. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, faisant le compte-rendu de cette réunion.
En effet, Madame Marie-France Malangu a renseigné que « l’économie congolaise est demeurée globalement stable en dépit de quelques tensions observées sur les marchés des biens et services », a rapporté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, dans le compte-rendu.
D’après le rapport fait par la gouverneure de la BCC au conseil des ministres, « l’inflation est ressortie à 0,59% à la dernière semaine du mois de juin contre 0,24% réalisé la semaine précédente ». « Ce niveau tient l’évolution des prix dans les principales fonctions de consommation notamment produits alimentaires, boissons non alcoolisées, logements, eaux, gaz, électricité, autres combustibles et transports », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
D’après la gouverneure Marie-France Malangu, jusqu’au 29 Juin, « le taux de change indicatif s’est établi à 2.411 franc congolais le dollars américains ». Ce qui a enregistré une « tendance à la dépréciation par rapport à la semaine précédente ».
Par ailleurs, la gouverneure de la BCC, Marie-France Malangu, a rappelé les mesures prises par son institution en vue d’atténuer la « pression exercée par la liquidité excédentaire sur les prix des biens et services et le taux de change ». Parmi ces mesures, il y a notamment « le rehaussement du taux directeur de la BCC et du coefficient de la réserve obligatoire sur le dépôt avis en franc congolais ».
Tout en encourageant le gouvernement à soutenir la production et à réduire la dépendance de la RDC vis-à-vis des importations, Madame Marie-France Malangu a recommandé à l’État congolais de maintenir la coordination des actions de politique budgétaire et monétaire ainsi que le pacte de stabilité de l’économie nationale.
Rappelons, en outre, qu’il y a quelques mois, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo avait interdit aux bureaux de change et aux cambistes manuels d’afficher publiquement le taux de change.