Kinshasa : Daniel Bumba met en garde contre les attaques d’églises et rassure sur la sécurité

Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba, a lancé un avertissement sévère à l’encontre des individus cherchant à troubler l’ordre public ou à attaquer les églises dans la capitale congolaise, à l’approche du dimanche 16 février. Dans une intervention diffusée le vendredi 14 février sur la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le gouverneur a déclaré que toute personne tentant de créer des troubles ou de piller des biens privés fera face à l’intervention immédiate des forces de sécurité déjà déployées. Il a souligné que la ville de Kinshasa demeure sûre et calme, exhortant la population à ne pas prêter attention aux fausses informations circulant sur les réseaux sociaux. Le gouverneur a rappelé que l’interdiction d’organiser des manifestations publiques à Kinshasa, instaurée il y a quelques semaines, reste en vigueur. Il a averti que toute personne enfreignant cette interdiction s’exposera aux rigueurs de la loi. Par ailleurs, Daniel Bumba a assuré que la police est prête à faire face à toute éventualité, y compris les tentatives de pillage. Il a encouragé les commerçants à poursuivre leurs activités et a invité la population à vaquer normalement à ses occupations, sans crainte. Concernant les menaces pesant sur les églises, le gouverneur a rassuré les responsables religieux que leurs activités dominicales pourront se dérouler en toute sécurité. « Les responsables d’églises n’ont rien à craindre le dimanche 16 février. Nous les invitons à prier pour la paix dans notre pays », a-t-il déclaré. Cette annonce intervient après la diffusion de vidéos appelant à des attaques contre des églises, notamment catholiques et celles de l’Église du Christ au Congo (ECC), en raison de leur rôle de médiation dans le conflit à l’Est de la RDC.

Ituri : Le CORACOPI organise une émission publique pour la journée mondiale de la Radio

À l’occasion de la journée mondiale de la Radio, célébrée chaque 13 février, le Collectif des Radios Communautaires et de Proximité de l’Ituri (CORACOPI) a organisé une émission publique à la tribune centrale de Bunia, chef-lieu de la province. Plusieurs représentants de diverses structures ont pris part à cette émission, notamment Mme Claudine Nzeni, représentante du gouverneur, ainsi que des membres de la société civile, de la jeunesse, des notables et des représentants de l’église. Pendant plus d’une heure, ils ont débattu autour du thème : « Qu’est-ce que je fais pour la paix en Ituri ? » À l’issue de cette émission, Freddy Lorima Dz’bo, coordonnateur du CORACOPI, a souligné que l’objectif était de sensibiliser la population à la paix et à la cohabitation pacifique en Ituri. « Cette émission publique a permis de sensibiliser la communauté iturienne à la paix », a-t-il déclaré. Il a également exhorté les responsables des radios de l’Ituri à veiller aux contenus diffusés sur leurs antennes, afin qu’ils véhiculent des messages de paix et non de haine. « Nous traversons une période très sensible. Il est essentiel que les dirigeants des radios surveillent attentivement leurs contenus, afin qu’ils ne compromettent pas la paix pour laquelle nous nous battons durement », a-t-il insisté. Instituée lors de la 36ᵉ session de l’UNESCO en 2011 et adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 2012, la Journée mondiale de la Radio 2025 a été célébrée sous le thème « Le changement climatique ».

Réseaux sociaux en RDC : la réouverture de X et TikTok soulève débats et inquiétudes sur la liberté d’expression

La réouverture des réseaux sociaux X et TikTok en République Démocratique du Congo (RDC), après une suspension de plusieurs jours, a suscité de vives réactions tant au niveau national qu’international. Cette décision intervient après la fermeture temporaire de ces plateformes par les autorités congolaises, en réponse à la crise persistante dans l’Est du pays, où les tensions entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et le groupe armé M23, soutenu par l’armée rwandaise, se sont récemment intensifiées. Le gouvernement avait justifié cette suspension par la nécessité de limiter la propagation de contenus jugés susceptibles de déstabiliser davantage la situation. Cependant, cette mesure a été immédiatement critiquée, notamment par la communauté internationale. L’ONU a dénoncé une atteinte au droit à l’information et à la liberté d’expression. Plusieurs organisations internationales ont souligné que la suspension des réseaux sociaux constituait une restriction injustifiée de l’accès à des informations cruciales, particulièrement dans un contexte de crise où les citoyens ont besoin de s’informer et de participer au débat démocratique. Sur le plan national, la décision a également provoqué la colère de nombreux jeunes créateurs de contenu et entrepreneurs. Pour eux, X et TikTok représentent des outils essentiels pour promouvoir leurs produits, partager des idées, toucher un large public et développer leurs activités dans le secteur numérique. La fermeture de ces plateformes a eu des répercussions directes sur leurs projets, freinant leur capacité à innover et à exploiter les opportunités économiques qu’offrent ces réseaux. Face à la montée des critiques, le gouvernement a finalement décidé de rouvrir l’accès à ces plateformes, tout en imposant de nouvelles régulations plus strictes. Le Code du numérique, promulgué en mars 2023, ainsi que des décrets spécifiques, ont été mis en place pour encadrer de manière plus rigoureuse l’usage des réseaux sociaux. Ces mesures visent à lutter contre la propagation de fausses informations et à protéger la vie privée des utilisateurs. Toutefois, bien que justifiées par la nécessité d’assurer la sécurité nationale et de réguler l’espace numérique, ces régulations soulèvent des inquiétudes quant à leur impact sur la liberté d’expression et le risque d’une surveillance excessive des utilisateurs. La réouverture de ces réseaux sociaux en RDC met en exergue les tensions persistantes entre la volonté de garantir la sécurité nationale et la protection des libertés fondamentales. Le défi pour le gouvernement congolais sera de trouver un équilibre entre la régulation des contenus numériques et la préservation des droits individuels, tout en permettant aux citoyens de s’engager activement dans l’espace numérique mondial et de favoriser l’innovation.

Dialogue national des confessions religieuses : L’ODEP dénonce une trahison

Selon l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), le gouvernement congolais ne doit en aucun cas accepter un dialogue qu’il qualifie de honte, de capitulation et de trahison, malgré la gravité de la situation sécuritaire dans l’Est du pays, marquée par l’incursion de l’armée rwandaise. Dans un communiqué officiel rendu public ce mardi 11 février 2025, cette structure de contrôle citoyen des finances publiques révèle que l’objectif caché de l’Église catholique serait d’exiger un dialogue entre le gouvernement congolais, Paul Kagame et ses alliés, dont le M23 et l’AFC. Connu pour ses positions tranchées sur la gouvernance publique, Florimond Muteba, président du conseil d’administration de l’ODEP, qualifie le cardinal Fridolin Ambongo de proche collaborateur de Paul Kagame, affirmant que ce dernier cherche à gérer la transition politique après un dialogue qu’il souhaite ardemment voir se tenir. « Cher Président de la République Félix Tshisekedi, il ne vous reste plus qu’une seule option : organisez-vous pour libérer enfin la RDC de votre présence et permettez-nous de nous réorganiser, comme l’avait recommandé Mzee Laurent-Désiré Kabila, afin de chasser l’ennemi de notre territoire », a écrit Florimond Muteba. Il a également lancé une attaque virulente contre les confessions religieuses : « Aux églises chrétiennes, la trahison que vous avez perpétrée est impardonnable. Honte à vous ! » Florimond Muteba Tshitenge déclare par ailleurs qu’il renonce dorénavant au catholicisme pour retourner aux racines originelles de Jésus-Christ, dans le judaïsme. « J’appelle tous ceux qui se sentent trahis par les clergés catholiques et protestants à se joindre à ma démarche », a-t-il ajouté. Alors que la RDC fait face à une agression des puissances étrangères, au lieu de favoriser une dynamique d’unité nationale, le pays semble s’enfoncer dans des divisions, des divergences d’opinion et des déclarations de plus en plus virulentes à l’encontre des autorités compétentes.

Bunia : Remise des motos aux clubs lauréats du Tournoi Ituri Amani

Le lundi 10 février, la maison Inter Abon, sponsor du Tournoi Ituri Amani, a organisé une cérémonie de remise de motos aux quatre équipes ayant atteint les demi-finales de cette compétition.  La finale, qui s’est tenue le 19 janvier au stade moderne de Kindia à Bunia, a vu l’AS STAR triompher face à la J.E GAMBELA. Au total, dix motos de marque Boxer ont été distribuées aux clubs participants, conformément aux engagements pris lors de l’ouverture du tournoi. Lors de cette cérémonie festive, Déogratias Kisembo Ndrodza, PDG de l’entreprise MIA, a salué la détermination des équipes et félicité les lauréats. « Je remercie tous les clubs pour leur engagement et félicite ceux qui ont reçu leurs motos aujourd’hui », a-t-il déclaré. Les entraîneurs des équipes récompensées ont exprimé leur satisfaction et ont encouragé l’organisation d’éditions futures encore plus abouties. « Nous remercions le sponsor et saluons l’organisation. Nous espérons que les prochaines éditions seront encore mieux préparées », ont-ils affirmé. La répartition des motos a été la suivante : l’équipe championne a reçu quatre motos, le vice-champion trois, la troisième place deux motos et la quatrième un. En outre, la Division des Sports et Loisirs, la Mairie, l’ERUFITURI et le CEFIBIA ont également reçu chacun une moto Boxer en reconnaissance de leur contribution à l’événement.

RDC : Les conséquences dévastatrices de la consommation incontrôlée de drogue chez les jeunes

Au regard des conséquences néfastes qu’entraîne la drogue, partout ailleurs à travers la planète, celle-ci a toujours fait l’objet de prohibition. Les constitutions et les différentes lois qui les accompagnent sont édictées par les autorités compétentes pour assurer le fonctionnement harmonieux de la société. Les lois ne sont pas édictées en vain ; elles ne sont pas là pour rester lettre morte. Avoir de bonnes lois est une chose, les appliquer correctement en est une autre, dit-on. En République Démocratique du Congo, les législateurs et d’autres autorités publiques compétentes ont adopté des lois visant à protéger non seulement la génération actuelle, mais aussi les générations futures. Curieusement, le constat reste amer face à la légèreté dans l’observance des lois et des mesures prises par les autorités de l’État en RDC. Nonobstant l’interdiction de l’usage de la drogue, particulièrement à Kinshasa, des produits dont la fabrication, la vente et la consommation sont prohibées se vendent aux coins des rues sous l’œil impuissant des services de l’État. L’ordonnance-loi n° 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des substances vénéneuses et stupéfiantes est systématiquement violée en raison de la nonchalance et du manque d’autorité de l’État. Quelles sont les motivations qui poussent certains jeunes à consommer de la drogue ? À cette question, la rédaction de Congo Presse.net a recueilli les réactions de deux jeunes : l’un est fumeur de chanvre, l’autre un consommateur régulier d’une liqueur très forte communément appelée supu n’a tolo. Selon le premier, la consommation de chanvre est son unique moyen de faire face aux défis de la vie : « Le fait de prendre du chanvre me met à l’abri des ennuis et m’enlève la peur de faire tout ce que je veux », affirme-t-il sous anonymat. Quant au consommateur de supu n’a tolo, cette boisson est pour lui irremplaçable : « Si je ne consomme pas cette boisson, que ferais-je pour me défaire du stress ? » se demande-t-il, en insistant sur le fait que rien ne peut remplacer cette liqueur dans sa vie. Qu’attendre de l’avenir d’un pays où la jeunesse est exposée à la drogue ? La question reste posée. Qui veut détruire un peuple n’a pas forcément besoin de lui larguer une bombe ; il suffit de détruire son éducation, dit-on. Or, la consommation de drogue s’attaque directement à l’éducation. Imaginez l’avenir d’une société dont la jeunesse est emportée par ce fléau ! Il revient aux autorités du pays de prendre cette problématique au sérieux afin d’éviter le pire, car sans conteste, la drogue est une véritable bombe à retardement.

Culture et Audiovisuel : Renforcer la valorisation du patrimoine culturel congolais à travers les caméramans et les contenus audiovisuels

La Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, a récemment échangé avec l’Union Nationale des Caméramans du Congo (UNCC) dans le but de discuter du rôle essentiel des caméramans dans la promotion de l’image du pays à travers les contenus audiovisuels. Cette rencontre a permis de mettre en lumière plusieurs axes clés : 1. Reconnaissance des caméramans comme acteurs incontournables du secteur culturel La ministre a souligné l’importance de reconnaître officiellement les caméramans comme des acteurs essentiels de la culture. Leur rôle dans la production de contenus audiovisuels est crucial pour la mise en valeur du patrimoine culturel congolais. 2. Valorisation du patrimoine culturel congolais Le rôle des caméramans dans la préservation et la promotion du patrimoine congolais a été au cœur des discussions. À travers leurs productions, ils contribuent activement à la documentation des richesses culturelles du pays, en les rendant accessibles à un public plus large, tant local qu’international. 3. Collaboration avec le ministère pour renforcer les capacités et promouvoir une image positive de la RDC Un autre objectif de cette réunion était de discuter des perspectives de collaboration entre l’UNCC et le ministère de la Culture. Cette coopération vise à renforcer les compétences des caméramans par des formations et la mise à disposition d’équipements de qualité, afin de garantir une production audiovisuelle de haut niveau qui participe à la construction d’une image positive de la République Démocratique du Congo. L’initiative s’inscrit dans une volonté stratégique de soutenir le développement du secteur audiovisuel congolais et de renforcer son rayonnement à travers des contenus visuels modernes, attractifs et porteurs d’une image valorisante de la RDC. Cette collaboration témoigne de l’engagement du ministère à accompagner les professionnels du secteur et à mettre en avant la culture congolaise sur la scène internationale.

RDC : TikTok et X rouvrent après huit jours de suspension

Huit jours après leur suspension par les autorités congolaises, les réseaux sociaux TikTok et X (anciennement Twitter) sont de nouveau accessibles en République Démocratique du Congo (RDC). Cette réouverture fait suite à une mesure prise dans un contexte de tensions politiques et sécuritaires, les autorités ayant justifié la suspension par la nécessité de lutter contre la désinformation, les discours de haine et les appels à la violence diffusés sur ces plateformes. Bien que la décision de restreindre l’accès à ces réseaux ait été présentée comme un moyen de préserver la stabilité nationale, leur réouverture soulève des interrogations sur la gestion future des plateformes numériques dans le pays. La suspension temporaire a limité l’accès à l’information pour les utilisateurs congolais, mais la levée de cette mesure semble traduire une volonté des autorités de rechercher des solutions plus équilibrées pour traiter les risques liés aux réseaux sociaux tout en respectant les droits d’accès à l’information. Ce retour des plateformes pourrait ouvrir la voie à une réflexion plus approfondie sur la régulation des réseaux sociaux en RDC, en conciliant les enjeux de sécurité avec les libertés fondamentales des citoyens.

RDC : Prières pour la victoire, les familles de militaires appellent à remettre les FARDC entre les mains de Dieu

Dans un élan de soutien spirituel aux Forces Armées de la RDC (FARDC) engagées dans des combats acharnés à l’est du pays, le Front des Dépendants des Militaires et Policiers, sous l’impulsion de Magdallah Kansonga et Sébastien Mobunda Kazaka, a organisé un culte d’intercession ce dimanche 9 février 2025 à Kinshasa. L’objectif était d’implorer la protection divine pour les soldats et les jeunes Wazalendo qui affrontent l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23. L’église Liloba a accueilli une foule de fidèles, parmi lesquels de nombreux enfants et épouses de militaires, ainsi que des représentants de différentes communes et une délégation conduite par la Ministre de la Jeunesse, Noëlla Ayeganagato. Ce culte d’intercession visait à apporter un réconfort spirituel aux FARDC, aux populations de Goma éprouvées par le conflit, et aux autorités à la tête du pays. Il s’agissait également d’implorer la grâce divine pour triompher de l’ennemi. Magdallah Kansonga, coordinatrice internationale des dépendants des militaires et policiers à l’espace francophone, a exhorté les enfants et les épouses de militaires à soutenir les FARDC par leurs prières. « Notre pays traverse une période très difficile avec la situation sécuritaire à l’Est. J’appelle tous les enfants, les épouses des militaires et la jeunesse congolaise à remettre notre armée entre les mains de Dieu, afin de combattre l’ennemi et de récupérer notre sol », a-t-elle déclaré avec ferveur. La Ministre de la Jeunesse, Noëlla Ayeganagato, a salué l’initiative du Front des Dépendants des Militaires et Policiers, soulignant que “être un enfant de militaire est une bénédiction directe”. Cet événement témoigne de la mobilisation de la société civile congolaise pour soutenir l’armée nationale dans un contexte de crise aiguë. L’appel à la prière, relayé par les familles de militaires, reflète une volonté de renforcer le moral des troupes et de rechercher une solution spirituelle à la crise sécuritaire qui frappe l’est de la RDC.

Situation sécuritaire en RDC : Yolande Elebe Ma Ndemb réaffirme son soutien aux FARDC à travers “l’art pour la paix et l’unité nationale”

La Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, a récemment plongé dans l’univers d’artistes dont le talent véhicule des messages forts en faveur de la paix et de la stabilité du pays. Lors de cette immersion, elle a échangé avec des grapheurs engagés, en pleine réalisation de fresques murales dans les rues de Kinshasa, rendant hommage aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Au sein de l’atelier du peintre et dessinateur Kadima, l’artiste a présenté des œuvres inspirantes, symbolisant l’appel à l’unité, à la solidarité et à la paix nationale. Ces créations visent à renforcer les liens entre la population et les forces armées, tout en soulignant l’importance de la cohésion sociale dans la construction d’une nation forte. Cette initiative confirme que la culture est un outil puissant pour fédérer les citoyens autour des valeurs de paix et de soutien aux FARDC. Elle rappelle également que l’art joue un rôle clé dans l’édification d’une société harmonieuse et solidaire.