Le ministère de la justice congolais a récemment lancé une opération intitulée « Ndobo », visant à lutter contre le banditisme urbain, communément appelé « Kuluna », qui sème la terreur et empêche les citoyens de mener leurs activités quotidiennes en toute liberté. Si cette initiative est saluée par certains, elle suscite également des critiques, notamment en raison des comportements inappropriés de certains agents de l’ordre. « En tant que citoyen et victime de ces abus, je ne peux que saluer l’initiative prise par les autorités, en particulier par le ministre de la Justice, M. Constant Mutamba. Grâce à lui, la question de la peine de mort, longtemps perçue comme utopique, est aujourd’hui de nouveau sur la table. J’appuie cette initiative, bien que je ne me réjouisse pas de la souffrance des autres, comme tout chrétien. Mais celui qui tue par l’épée mérite également le même sort », a déclaré M. Percy Mbenza, résident de la commune de Kalamu. Cependant, M. Chancel Silu exprime son mécontentement face aux arrestations arbitraires menées par les policiers congolais. « La mesure prise par le ministère de la Justice est bénéfique, mais je déplore la manière dont elle est appliquée. Les policiers congolais organisent des arrestations arbitraires ciblant des innocents. Ce comportement doit cesser, car notre pays ne pourra se développer tant que de telles pratiques persisteront », a-t-il souligné. Pour corroborer ces témoignages, un habitant a confirmé à Congopresse.net que les policiers du commissariat de Luanza, situé dans la commune de Makala, se livrent effectivement à des arrestations abusives de citoyens. « Je vis à Kimbangu 3, sur l’avenue Zongo, et ce que je vous rapporte est vérifiable. Les agents de l’ordre du CIAT de Luanza, entre Bordeaux et Elengesa, abusent de leur position pour intimider et arrêter les habitants de Makala, de jour comme de nuit, alors que la majorité de ces personnes ne sont ni accusées ni coupables d’un quelconque délit. Si nécessaire, je demande aux autorités de mener leur propre enquête sur ces pratiques », a déclaré ce jeune homme, qui a souhaité garder l’anonymat. Restaurer la confiance dans les forces de l’ordre Face à ces préoccupations, il est impératif que les autorités congolaises prennent des mesures correctives à l’encontre des agents de l’ordre. Ces actions doivent garantir la protection des citoyens contre les arrestations arbitraires et contribuer à restaurer la confiance dans les forces de sécurité.
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Grève des chauffeurs à Kinshasa : « Je ne comprends pas comment l’État peut imposer des décisions en ignorant totalement les réalités de la ville », déclare un conducteur
Un matin sans bus plonge la capitale congolaise dans le chaos, alors que les chauffeurs de bus ont décidé, ce lundi 20 janvier 2025, de faire grève pour exprimer leur mécontentement face à la nouvelle tarification des transports imposée par le gouvernement provincial. Lors d’une visite de la rédaction du média Congopresse.net pour s’enquérir de la situation, le tableau apparaît désastreux : des arrêts de bus bondés, où des centaines de Kinois attendent désespérément un moyen de transport. Les chauffeurs, maillons essentiels du système de transport public à Kinshasa, dénoncent des tarifs qu’ils jugent trop bas et déconnectés des réalités locales. Parmi leurs griefs figurent les embouteillages récurrents, l’état désastreux des routes, la hausse du prix du carburant et les tracasseries policières. En réaction à cette décision, les bus ont déserté les rues, laissant des milliers de passagers désemparés. « Je ne comprends pas comment l’État peut imposer des décisions en ignorant totalement les réalités de la ville. Tout a changé ici : les routes sont en mauvais état, les embouteillages sont devenus inévitables et, surtout, les tracasseries policières sont le véritable quotidien des chauffeurs », a déclaré un conducteur venu observer le déroulement de la grève. Un impact direct sur la population Les conséquences de cette grève sont immédiates. Les routes, d’ordinaire saturées de véhicules, sont ce matin inhabituellement calmes. Pendant ce temps, des usagers des transports publics, désorientés, cherchent en vain des alternatives pour se rendre à leur travail ou à leurs activités quotidiennes. Face à cette situation, les syndicats de chauffeurs appellent le gouvernement à reconsidérer la nouvelle tarification et à ouvrir un dialogue constructif. Ils soulignent que ces décisions unilatérales ne font qu’aggraver les conditions de vie des Congolais, déjà fragilisées par des difficultés économiques persistantes. Un bras de fer à suivre La grève des chauffeurs met en lumière les tensions croissantes entre les autorités provinciales et les travailleurs du secteur des transports. Les prochaines heures s’annoncent décisives pour déterminer si un compromis peut être trouvé afin de rétablir la normalité dans les rues de Kinshasa.
RDC : “La suspension de TikTok aux États-Unis doit servir d’avertissement. La RDC agira avec fermeté pour protéger son peuple”, alerte Christian Bosembe
Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe, a émis une mise en garde sur une éventuelle suspension du réseau social TikTok en République Démocratique du Congo. Dans une publication sur Facebook, Christian Bosembe a déclaré : « Les États-Unis viennent de suspendre TikTok, privant ainsi plus de 170 millions d’utilisateurs de cette plateforme. La République Démocratique du Congo suit avec attention cette décision, qui illustre les graves menaces que représente ce réseau social ». Il a poursuivi en réaffirmant l’engagement de la RDC à protéger ses citoyens contre les dangers que représente TikTok : « La RDC est déterminée à défendre ses valeurs fondamentales : la protection de la vie privée, la sécurité nationale et l’avenir de nos enfants. Nous ne pouvons accepter que les outils numériques, conçus pour être des espaces de partage et de progrès, deviennent des armes de destruction sociale et de division. La suspension de TikTok aux États-Unis doit servir d’avertissement. La RDC agira avec fermeté et détermination pour protéger son peuple, ses valeurs et sa souveraineté numérique ». Christian Bosembe a souligné les préoccupations légitimes soulevées par TikTok : « Cette mesure [aux États-Unis] met en évidence des préoccupations légitimes liées à la sécurité nationale, à la protection des données personnelles et à la sacralité de la vie privée. Ces valeurs sont aujourd’hui bafouées par l’absence de transparence et de contrôle rigoureux de TikTok ». Le président du CSAC a également dénoncé le rôle néfaste de cette plateforme en RDC : « TikTok devient un vecteur de propagande nuisible dans notre pays. Non seulement cette plateforme encourage la délinquance, mais elle facilite également l’enrôlement de jeunes dans des groupes terroristes, offrant ainsi aux extrémistes un espace pour recruter des enfants et promouvoir leur idéologie de destruction. Ce que nous constatons, et condamnons fermement, s’apparente à une apologie du terrorisme ». Christian Bosembe a déploré l’inaction de TikTok malgré les avertissements répétés des autorités congolaises : « Malgré les multiples plaintes et avertissements émis par les autorités congolaises, TikTok persiste dans son inaction. Cette négligence met en péril notre jeunesse, compromet la sécurité intérieure et fragilise la souveraineté numérique de notre pays ». Il a averti que, si cette situation perdure, la RDC pourrait envisager des mesures drastiques : « Si cette situation perdure, la RDC se verra contrainte d’envisager des mesures similaires à celles prises par les États-Unis, pouvant aller jusqu’à la suspension de cette application sur l’ensemble de son territoire ». Cependant, le président du CSAC a lancé un appel aux plateformes numériques afin d’engager un dialogue sincère avec les institutions congolaises : « Il est impératif de mettre en place des mécanismes efficaces pour contrôler les contenus diffusés, protéger les données personnelles des Congolais et garantir un usage éthique des réseaux sociaux ». Ce message du président du CSAC témoigne d’une volonté ferme des autorités congolaises de protéger leurs citoyens face aux risques que représente l’utilisation non régulée des réseaux sociaux comme TikTok.
RDC : « P.E. Lumumba demeure une grande figure du patriotisme… La profanation de son mausolée témoigne de l’incapacité à protéger son héritage » (La LUCHA)
À l’occasion du 64ᵉ anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba, ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC) dans les années 60, le mouvement citoyen LUCHA a rendu hommage à cette icône de l’indépendance congolaise tout en déplorant la profanation récente de son mausolée. « À 64 ans après, P.E. Lumumba demeure une grande figure du patriotisme dont le courage marquera à jamais des générations. Nous commémorons sa mémoire avec un pincement au cœur. La profanation de son mausolée par des inciviques témoigne de l’incapacité à protéger son héritage », a publié le mouvement sur son compte X (anciennement Twitter). En novembre 2024, un acte de vandalisme a été perpétré au mausolée de Patrice Emery Lumumba, situé au pied de l’échangeur de Limeté. Classé “héros national”, son lieu de repos a été la cible d’individus malintentionnés. Quatre suspects ont été interpellés et des enquêtes sont en cours, selon les déclarations du bourgmestre adjoint de la commune de Limeté, Zak Mukendi. En ce 17 janvier 2025, date marquant 64 ans depuis la disparition tragique de cette grande figure politique, la famille Lumumba a décidé de suspendre toutes les activités publiques prévues en son hommage. Elle exige que les résultats des enquêtes sur la profanation du mausolée soient publiés dans les plus brefs délais.
RDC : Le projet de pont Kinshasa-Brazzaville accusé de « capitulation » face à la souveraineté économique (ACAJ)
La construction d’un pont-route-rails entre Kinshasa et Brazzaville, projet phare de la coopération régionale, suscite une vive controverse en République Démocratique du Congo (RDC). L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) dénonce ce projet, qu’elle qualifie de « capitulation éhontée » de la RDC en matière de souveraineté économique et maritime. Selon l’ONG, ce projet mettrait en péril les intérêts stratégiques du pays en renforçant sa dépendance aux ports étrangers. Dirigée par l’avocat Georges Kapiamba, l’ACAJ a exprimé son indignation face à la relance des études techniques relatives à ce projet, dont le coût est estimé à 700 millions de dollars. L’organisation déplore que le gouvernement s’investisse dans ce chantier, alors que le projet de port en eaux profondes de Banana, essentiel pour garantir l’accès direct de la RDC à l’océan Atlantique, demeure au point mort. Elle rappelle que le président Félix Tshisekedi s’était engagé à ne pas lancer les travaux du pont avant la mise en service du port de Banana. L’ACAJ pointe du doigt le retard du projet du port en eaux profondes, confié à la firme qatarie DP World, qu’elle considère comme crucial pour la souveraineté économique de la RDC. Ce port permettrait au pays de réduire sa dépendance aux ports étrangers pour ses importations et exportations. En revanche, l’ONG estime que la construction du pont-route-rails renforcerait la domination du port de Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville, géré par le groupe Bolloré. L’organisation questionne les motivations derrière cette décision, évoquant un « lobby d’affairistes congolais » qui aurait œuvré pour faire passer le projet de pont en priorité. Selon l’ACAJ, ce même groupe aurait permis à l’opérateur portuaire MCTC de prendre le contrôle de plusieurs quais du port de Matadi dans des conditions jugées opaques. L’ACAJ avertit des conséquences économiques désastreuses de ce projet. Actuellement, plus de 70 % des cargaisons à destination de la RDC transitent par le port de Pointe-Noire, en raison des limitations du fleuve Congo. La construction du pont-route-rails pourrait pérenniser cette situation, consolidant le monopole du port de Pointe-Noire et fragilisant davantage l’économie congolaise. L’ONG qualifie ce scénario de « dumping savamment réfléchi ». L’ACAJ appelle les décideurs congolais à préserver la souveraineté économique du pays, définie comme la capacité d’un État à déterminer ses choix économiques sans interférences extérieures. Selon l’organisation, sans un port en eaux profondes opérationnel et compétitif, le pont-route-rails ne profiterait qu’à la République du Congo et à ses partenaires, notamment le groupe Bolloré. Enfin, l’ONG exhorte l’Assemblée nationale et le Sénat à user de leurs pouvoirs constitutionnels pour bloquer toute participation de la RDC à ce projet tant que le port de Banana ne sera pas opérationnel. Elle insiste sur l’importance stratégique du port pour l’avenir du pays et dénonce une « capitulation » du gouvernement face à des intérêts étrangers.
RDC : “La lutte de Laurent-Désiré Kabila a vendu la nation”, estime Reagan Kachidi
Reagan Kachidi, cadre du parti politique AFDC/Lualaba, s’est exprimé sur l’héritage de Laurent-Désiré Kabila, assassiné le 17 janvier 2001. Selon lui, la lutte menée par l’ancien président aurait contribué à fragiliser la République Démocratique du Congo (RDC), ouvrant la voie à des troubles persistants, notamment dans l’Est du pays. « Je me dis toujours que si Mzée Laurent-Désiré Kabila n’avait pas accepté les accords avec le Rwanda, qui lui avait fourni son aide pour accéder au pouvoir, aujourd’hui la RDC, notamment sa partie Est, serait en paix. Toutes les invasions rwandaises ont trouvé un passage grâce à la porte qu’il avait ouverte », a déclaré Reagan Kachidi lors d’une interview accordée ce vendredi 17 janvier à la rédaction de Congopresse.net. Le politicien est allé plus loin, remettant en question la pertinence même de la lutte de Laurent-Désiré Kabila : « Cette lutte n’avait pas vraiment de sens pour la RDC. Si vous regardez la majorité des Congolais nés entre 1994 et 1999, ils ont une mentalité façonnée par la guerre. Ils se perçoivent comme des militaires, particulièrement ceux de l’Est ». Selon des sources telles que Wikipedia.org, c’est au milieu des années 1990, lors de la crise humanitaire causée par le génocide des Tutsi au Rwanda, que l’Est de la RDC (alors Zaïre) a commencé à se déstabiliser. En 1996, durant la première guerre du Congo, l’armée de Mobutu s’effondra rapidement face à l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL), un mouvement rebelle dirigé par Laurent-Désiré Kabila, soutenu par le Rwanda et l’Ouganda. Cependant, une fois au pouvoir, Kabila se retourna contre ses anciens alliés, ce qui provoqua l’invasion de la RDC par ces derniers sous couvert de mouvements locaux. Cela déclencha la deuxième guerre du Congo, qui ne prit fin qu’en 2003 avec la signature des accords de paix à Sun City. Malgré ces accords, l’Est du pays reste en proie à des conflits récurrents. La guerre du Kivu, débutée en 2004, a vu s’opposer différents groupes armés et les FARDC. Le mouvement du M23, défait en 2013, a repris les armes en 2021, contrôlant aujourd’hui une partie significative du Nord-Kivu. En 2024, la RDC continue de faire face à une déstabilisation persistante dans l’Est. Les combats entraînent des déplacements massifs de populations, exacerbant la crise humanitaire. Reagan Kachidi estime que les choix politiques de Laurent-Désiré Kabila ont joué un rôle clé dans cette instabilité prolongée.
RDC : Hommage national à Lumumba – Rupture avec le passé, Kinshasa organise une commémoration officielle
La République Démocratique du Congo (RDC) se prépare à rendre un hommage solennel à Patrice Emery Lumumba, figure emblématique de l’indépendance, à l’occasion du 64e anniversaire de son assassinat. Contrairement aux années précédentes, le gouvernement a annoncé l’organisation d’une cérémonie officielle, marquant une rupture avec le passé et une volonté de réhabiliter la mémoire de ce héros national. Un hommage officiel en rupture avec l’ère Kabila Alors que sous l’ère de l’ancien président Joseph Kabila, les commémorations de la mort de Lumumba étaient généralement discrètes, voire absentes, le gouvernement actuel a décidé de placer cet événement sous le signe de la solennité. Le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemin Shabani, a tenu à rassurer la population congolaise quant au bon déroulement des activités prévues en hommage à l’ancien Premier ministre. Jacquemin Shabani a également annoncé la clôture des enquêtes préliminaires concernant les actes de vandalisme perpétrés en novembre dernier au mausolée de Lumumba, situé à l’échangeur de Limete. Cette annonce intervient alors que des tensions avaient éclaté suite à ces actes, qui avaient suscité l’indignation de nombreux Congolais. Le gouvernement assure avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour la sécurisation et l’embellissement du mausolée de Lumumba. Cette initiative vise à préserver ce lieu de mémoire et à permettre aux Congolais de se recueillir dans le respect et la dignité. L’accent est mis sur la réhabilitation de ce lieu hautement symbolique pour le pays. Lumumba, symbole de l’indépendance congolaise Patrice Emery Lumumba, figure majeure de l’histoire politique de la RDC, a été assassiné le 17 janvier 1961 par des colons belges, alors qu’il était le premier Premier ministre du pays après l’accession à l’indépendance en juin 1960. Son assassinat a marqué un tournant dans l’histoire du pays et reste un symbole de la lutte contre le colonialisme.
Sexe, popularité, hypocrisie et occultisme : Que révèlent les scandales touchant les chantres et pasteurs congolais ?
En République Démocratique du Congo (RDC), chaque année semble apporter son lot de scandales impliquant des personnalités religieuses ou chrétiennes. Qu’il s’agisse de chantres ou de pasteurs, il n’est pas rare de les voir au centre de polémiques sur les réseaux sociaux. De manière surprenante, ces serviteurs de Dieu se retrouvent mêlés à des affaires choquantes, notamment des sextapes, des accusations d’orgueil, des rumeurs d’initiation à l’occultisme, et bien d’autres controverses qui ternissent parfois le nom de Dieu Tout-Puissant. Ces problèmes exposent l’hypocrisie de certains individus que les chrétiens considèrent pourtant comme des modèles. Sommes-nous déjà dans les derniers temps ou s’en rapproche-t-on davantage ? L’affaire Kalambay et Dakumuda Récemment, les réseaux sociaux ont été secoués par une affaire impliquant Mike Kalambay et Christian Kimbukusu, connu sous le pseudonyme “Dakumuda New Man”. Ancien artiste de musique populaire en RDC, Dakumuda avait marqué les esprits en 2007 avec son tube Linda, avant de se convertir au christianisme en 2015, devenant pasteur et chanteur de gospel. Après son décès, une controverse a éclaté autour d’anciennes vidéos où il affirmait avoir été initié à l’occultisme par le célèbre chanteur Koffi Olomide. Mike Kalambay a rapidement démenti ces accusations dans une courte vidéo, affirmant n’avoir jamais été en contact avec Dakumuda avant sa conversion. Cette déclaration a cependant suscité l’indignation des proches du défunt, qui ont dénoncé une tentative de ternir sa mémoire. L’affaire de la chantre Femme Thamar Une autre affaire qui a retenu l’attention est celle de la chantre appelée “Femme Thamar”. Celle-ci aurait refusé que le prophète Neema Sikatenda lui impose les mains, prétextant qu’elle est elle-même servante de Dieu. L’événement s’est déroulé en Angola, lors d’une croisade organisée par le prophète. Ce dernier aurait affirmé, en public, avoir vu en vision une forte fumée entourant la chantre, la rendant totalement invisible. Cette scène a suscité de vives réactions en ligne. Certains internautes ont critiqué le prophète pour avoir fait une telle déclaration en public, y voyant une tentative d’humilier la chanteuse. D’autres se sont interrogés sur l’attitude de Femme Thamar, jugeant son refus comme un signe d’orgueil. Une question d’encadrement spirituel Bien qu’il soit difficile de déterminer qui a tort ou raison dans ces situations, il est important de noter que certains serviteurs de Dieu gagneraient à bénéficier d’un meilleur encadrement spirituel de la part de leurs pères dans la foi. Ces scandales, qu’ils soient fondés ou non, nuisent à l’image du christianisme et mettent en lumière des faiblesses humaines qui pourraient être surmontées avec une meilleure supervision et une plus grande humilité.
Construction anarchique en RDC : Une mission de contrôle ferme est annoncée
Le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, à travers sa cellule de communication, a informé l’opinion publique, via un communiqué officiel, qu’une mission de contrôle sera menée sur les constructions et occupations anarchiques. « Rappelant les principales obligations découlant de la réglementation en matière de construction et d’occupation des sols, une mission de contrôle sera effectuée à partir du 1er février 2025 sur toute l’étendue de la République, en vue de lutter contre les constructions et occupations anarchiques », indique le communiqué. Ce contrôle portera sur la conformité des travaux en cours avec les exigences légales, notamment la possession des permis de construire et leur affichage conforme, ainsi que la régularité des autorisations d’occupation des espaces publics. Ces mesures visent à faire respecter les normes en vigueur et à garantir un développement urbain structuré. Le cabinet du ministère précise que toute irrégularité constatée lors de cette mission, en l’absence d’une régularisation préalable, entraînera l’application stricte des sanctions prévues par la loi. Cette initiative traduit la détermination des autorités à restaurer l’ordre et à combattre l’anarchie dans le secteur de l’urbanisme.
RDC – CSAC durcit le ton face à Al Jazeera : 90 jours de suspension pour « atteinte à la sûreté nationale »
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a décidé de suspendre, pour une durée de 90 jours, la diffusion de la chaîne qatarie Al Jazeera sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Cette sanction, effective depuis le 13 janvier, fait suite à la diffusion d’une interview du chef du M23, Bertrand Bisimwa, par la journaliste Bojana Coulibaly le 1er janvier. Le CSAC considère l’entretien comme une « atteinte à l’ordre public », à la « sûreté » et à la « sécurité nationale ». L’instance de régulation congolaise accuse Al Jazeera de relayer une “campagne subversive” visant à “désinstaller les institutions de la République“, en diffusant une interview jugée non contradictoire et réalisée par une journaliste soupçonnée de liens avec le Rwanda. Cette décision intervient dans un contexte de vives tensions entre Kinshasa et le M23, groupe rebelle actif dans l’Est du pays. Le gouvernement congolais, par la voix de son porte-parole Patrick Muyaya, avait déjà annoncé le retrait des accréditations de presse des journalistes d’Al Jazeera. Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, est allé plus loin en menaçant de la peine capitale tout acteur politique, religieux, de la société civile ou de la presse qui relayerait les activités du M23. La suspension d’Al Jazeera illustre la fermeté du gouvernement de Félix Tshisekedi face à toute forme de soutien, direct ou indirect, à la rébellion, et souligne les préoccupations sécuritaires et politiques exacerbées par les conflits armés en RDC.