Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) se réjouit de l’approbation, par le Conseil des ministres, du projet de loi organique portant création du Parquet national économique et financier, ainsi que de l’organisation, du fonctionnement et des compétences des chambres spéciales en matière économique et financière. Cette proposition, portée depuis de nombreuses années par les acteurs de la société civile, a finalement été adoptée par le gouvernement congolais. La mise en place de cette instance anti-corruption devrait être accompagnée d’un programme clair de renforcement des capacités des magistrats sur les questions de gouvernance financière et économique. Par ailleurs, le gouvernement est invité à prévoir une dotation budgétaire annuelle équivalente à celle de l’Inspection Générale des Finances (IGF), estimée à environ 30 millions de dollars américains, comme indiqué dans la loi de finances de la RDC. À cet égard, le CREFDL recommande au gouvernement congolais de garantir au Parquet financier une véritable indépendance administrative et financière pour lutter efficacement contre la délinquance économique et financière complexe. Des liens clairs et fonctionnels entre cette nouvelle instance et les organes de contrôle doivent également être établis afin d’assurer son efficacité. Le CREFDL appelle les parlementaires à examiner rapidement ce projet de loi, dès qu’il sera déposé par le gouvernement, afin de s’attaquer aux problèmes urgents qui gangrènent la gestion des finances publiques en République Démocratique du Congo. Il promet également sa collaboration une fois cette institution mise en place.
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RDC – ESU : Le Secrétaire général dote son administration de matériels informatiques et de fournitures de bureau
C’était au cours d’une cérémonie solennelle à laquelle ont participé les agents et cadres de l’administration centrale de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) ce lundi 18 novembre, au secrétariat général situé au boulevard Tshatshi, dans la commune de la Gombe. Prenant la parole, le Secrétaire général de l’ESU a reconnu que c’est sous la houlette et le soutien de la Ministre de tutelle, Marie-Thérèse Sombo Ayanne Safi Mukuna, qu’ils ont réussi à mobiliser les moyens pour l’acquisition de ces équipements informatiques et de fournitures de bureau en faveur des différentes directions. Pacifique Ilosyo Imonano a précisé que ce n’est pas la quantité qui compte, mais l’esprit du travail, avant d’avouer que de telles actions ne sont pas courantes au sein des administrations. Ce qui importe, c’est de commencer quelque part, car si les moyens sont disponibles, ils doivent être orientés d’abord vers le service, a-t-il souligné. « Nous sommes attendus au niveau des tiers par le travail, et le travail se réalise avec les instruments qui viennent d’être distribués. » Pacifique Ilosyo Imonano, SG à l’ESU, a exhorté les bénéficiaires de cette dotation, constituée essentiellement d’ordinateurs, d’imprimantes, de cartouches de réserve, d’onduleurs et de cartons de papier duplicateur d’une valeur de 23 mille dollars, à bien gérer ces ressources en bon père de famille, car cet acte revêt un caractère symbolique. Il a enfin exprimé sa détermination à accompagner les services en fonction du volume de travail de chacun.
Bunia: RCN remet des brevets aux journalistes après une formation sur la lutte contre la corruption
Au total, 20 journalistes de différentes radios et médias en ligne de Bunia ont reçu le mercredi 13 novembre, les brevets lors de la clôture d’une formation de trois jours sur la lutte contre la corruption. Débutée lundi 11 novembre dernier, cette formation a été clôturée le mercredi 13 novembre à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Au cours de ces trois jours, les chevaliers de la plume ont été outillés avec des notions sur le rôle du journaliste dans la lutte contre la corruption, le journalisme d’investigation et les mécaniques et techniques de la protection des lanceurs d’alertes. *Quel est le rôle d’un journaliste dans la lutte contre la corruption ?* Lors de la première journée de cette formation, Maître Paul Amsini, formateur et consultant du RCN justice et démocratie a appelé les journaliste à observer les trois catégories d’activités suivantes : la prévention, détection des cas de corruption et dénonciation pour contribuer dans réduction de la corruption dans notre société. Pendant cette séance de formation, Immaculée Vay, formatrice du Collectif des Radios Communautaires et de Proximités de l’Ituri (CORACOPI), a développé avec les participants les différentes techniques d’investigation dans la lutte contre la corruption. La formatrice a toutefois signifié que la corruption sous toutes ses formes est l’un des champs d’action propice du journalisme d’investigation qui doit intéresser les journalistes. Lors de la dernière journée de cette formation les journalistes ont été formés sur la protection des lanceurs d’alertes, des victimes et des témoins et l’analyse de l’équation des risques. James Michel Songa, expert en protection des droits de l’homme a appelé les journalistes et les lanceurs d’alertes à être eux-mêmes leur premier agent de sécurité. Et d’ajouter : « l’efficacité des procédures juridictionnelles peut contribuer à la protection des victimes et des témoins d’actes de corruption », a-t-il déclaré. Michel Songa a enfin signifié que la réduction des menaces et l’accroissement de l’engagement et des capacités peuvent contribuer à la réduction des risques. « Pour réduire les risques, il faut commencer par réduire les menaces et les vulnérabilités et accroître l’engagement et les capacités », a-t-il conclu. Les bénéficiaires de cette formation se sont dit satisfaits des notions apprises et ont rassuré leur engagement combattre la corruption sous toutes ses formes dans la société Iturienne. « Cette formation nous a permis de prendre conscience sur la corruption, maintenant nous pouvons contribuer tant soit peu en tant que journaliste dans la réduction de la corruption dans notre société », a déclaré Sarah Mugisa, journaliste à la radio FARDC ITURI. Cette formation de trois jours a été organisée par le Réseau des Citoyens (RCN justice et démocratie ) dans le cadre de son deuxième programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ 2), elle a réuni au total 20 journalistes des radios et des médias en ligne oeuvrant en ville de Bunia.
RDC – CES-UDPS : L’actuelle politique entrepreneuriale des jeunes au centre des discussions
Le Corps de l’Élite Scientifique de l’UDPS (CES-UDPS) a organisé sa matinée scientifique le jeudi 24 octobre dernier autour du thème : « Faut-il maintenir ou pas l’actuelle politique entrepreneuriale congolaise pour la jeunesse ? » Une interrogation à laquelle Joseph Mbuyi Mukendi a répondu par la négation, en soulignant qu’il n’existe pas en réalité de politique entrepreneuriale des jeunes en RDC, mais plutôt le Programme National de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais (PRONADEC), qui constitue un élément de cette politique. Le Directeur Général du Fonds Spécial pour la Promotion de l’Entrepreneuriat et l’Emploi des Jeunes a poursuivi en précisant qu’il est d’abord nécessaire de définir la politique entrepreneuriale, comme il l’a demandé au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 30 octobre 2023. Il est impératif d’élaborer une véritable politique entrepreneuriale pour les jeunes de la RDC afin de créer un système bien établi, permettant de réunir les efforts pour encadrer la création d’emplois et d’entreprises, a-t-il souhaité. Joseph Mbuyi Mukendi, DG du Fonds Spécial pour la Promotion de l’Entrepreneuriat et l’Emploi des Jeunes, a également reconnu que depuis l’élection du Président de la République en 2019, plusieurs initiatives ont été prises pour que les jeunes puissent développer des activités génératrices de revenus. Cependant, des éléments freinent les initiatives du chef de l’État, notamment la promulgation de la loi sur la promotion de l’entrepreneuriat. Cette loi, publiée depuis 2022, n’est toujours pas accompagnée de mesures d’application, a-t-il fustigé, saisissant l’occasion de plaider pour que ces mesures deviennent effectives, afin que les jeunes ne puissent pas continuellement accuser à tort le Chef de l’État de ne pas les soutenir. Il a souhaité, en outre, que les personnes impliquées dans l’exécution de cette loi agissent rapidement pour que les mesures d’application soient rédigées et que les mesures incitatives soient mises en place, afin que les jeunes entrepreneurs soient réellement accompagnés. Il a terminé en révélant l’existence de structures qui soutiennent l’entrepreneuriat des jeunes, notamment l’ARSP, Fojec, ainsi que le Fonds Spécial pour la Promotion de l’Entrepreneuriat et l’Emploi des Jeunes, qui œuvre dans la formation, l’information et la communication. Un travail a été réalisé dans ce sens à Kinshasa comme au Kongo Central, en dépit des maigres moyens, a déploré le DG Joseph Mbuyi Mukendi, qui compte sur l’exécution des décisions prises par le Chef de l’État. Par ailleurs, le Professeur Jean-Marie Beya, Vice-Coordonnateur National Scientifique du CES-UDPS, a reconnu que le thème choisi s’inscrit dans le cadre des six engagements du Chef de l’État, notamment celui de la création d’emplois pour les jeunes. Le Doyen de la Faculté de Polytechnique de l’Université de Kinshasa a considéré l’entrepreneuriat des jeunes comme une question fondamentale en RDC, où l’on compte plus de jeunes que de personnes âgées. Il est donc important que ces jeunes qui terminent leurs études et qui ont des projets soient accompagnés par des structures appropriées. Il a également déploré le fait que des lois existent, mais qu’elles manquent de mesures d’application, avant d’interpeller le gouvernement et les ministres concernés à prendre des arrêtés sur l’application des lois existantes.
RDC : Clôture des travaux de l’UCCA sur une note de satisfaction
Les travaux de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA) se sont clôturés le jeudi 31 octobre dernier à l’Hôtel du Fleuve de Kinshasa sur une note de satisfaction, de joie et d’espoir, a reconnu William Kazumba Mayombo à la presse au sortir des assises. Le Directeur Général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) a salué tout d’abord le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a accepté de patronner ces assises. Il s’est dit heureux de l’atterrissage en douceur des travaux et a remercié ses pairs africains pour avoir accepté de venir à Kinshasa, où ils se sont montrés très actifs tout au long des assises, dont les conclusions et les résolutions sont très satisfaisantes. William Kazumba Mayombo, DG de l’OGEFREM, a fait savoir que les résolutions issues des travaux ont été à la hauteur des attentes et des défis auxquels l’Afrique est confrontée sur tous les plans. Pour cette réunion, il s’agissait particulièrement du domaine du transport et de l’assistance aux chargeurs. Il a souhaité en outre que les résolutions contribuent à l’agrandissement de l’Union, c’est-à-dire passer de 20 pays à un nombre significatif de pays membres afin de couvrir toutes les zones de l’Afrique. Il a émis le vœu qu’ensemble, ils puissent se lever et affronter avec la même vision, énergie et ambition les défis et maux qui retardent le développement de l’Afrique. Pour rappel, l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA), créée en 1977, est un organe spécialisé de l’Organisation Maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) qui regroupe les conseils nationaux des chargeurs et les organes assimilés des États de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Elle a, entre autres, pour objectifs le renforcement de la coopération entre les organismes membres, le renforcement des mécanismes d’assistance aux chargeurs, la réduction et la maîtrise de l’incidence du coût des transports sur les économies des États africains, le suivi du trafic maritime et multimodal, ainsi que la promotion de la simplification et de la facilitation des procédures administratives et douanières liées au commerce extérieur.
Bunia : Le Réseau des Citoyens forme des journalistes sur la lutte contre la corruption
Dans le cadre de son deuxième programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ 2), le Réseau des Citoyens (RCN/ justice et démocratie) organise une formation de trois jours avec les journalistes sur la corruption et les infractions assimilées en droit pénal congolais. Lors de l’ouverture de cet atelier de formation, ces journalistes de Bunia ont été outillés sur les notions de base de la corruption notamment : la définition, causes, conséquences, pratiques corruptives, etc. Maître Paul Amsini Musafiri, formateur et consultant chez RCN a ouvert son allocution par un bref aperçu sur l’état des lieux de la corruption en RDC en se fondant sur les récents rapports de l’ONG transparence Internationale. «Transparence Internationale classe la RDC à la 162 ème place en 2019 et 168 ème en 2023 des pays les plus corrompus du Monde», a-t-il signifié. Ce consultant du RCN/ justice et démocratie a toutefois énuméré les causes majeures qui entrainent la corruption notamment : la pauvreté, le système éducatif non adapté aux réalités, le déficit des valeurs éthiques et morales, l’ impunité, etc. Et d’ajouter: « la corruption entraine plusieurs conséquences sur la société congolaise: l’absence de l’état de droit, l’inélégitimité et disfonctionnement des institutions du pays, la destruction du tissus économique du pays et bien d’autres ». Le formateur du jour a toutefois rappelé les journalistes les rôles essentiels qu’ils doivent jouer dans la lutte contre la corruption qui sont, la prévention, la détection des cas de la corruption et la dénonciation. Rappelons qu’au total 20 journalistes de la ville de Bunia sont concernés par cette formation de trois jours qui va se clôturer mercredi prochain.
RDC : Clôture des travaux de l’UCCA sur une note de satisfaction
Les travaux de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains UCCA se sont clôturés le jeudi 31 octobre dernier à l’hôtel du fleuve de Kinshasa sur une note de satisfaction, de joie et d’espoir a reconnu William Kazumba Mayombo à la presse au sortir des assises. Le Directeur Général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal OGEFREM, a salué avant tout le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a accepté de patronner ces assises. Il s’est dit heureux de l’atterrissage en douceur des travaux avant de remercier ses pairs africains pour avoir accepté de venir à Kinshasa et se sont montrés très actifs tout au long des assises dont les conclusions et les résolutions sont très satisfaisantes. William Kazumba Mayombo DG de l’OGEFREM a fait savoir que les résolutions issues des travaux ont été à la hauteur des attentes et défis auxquels l’Afrique est confrontée sur tous les plans. Pour cette réunion particulièrement, il s’agit du domaine de transport et d’assistance aux Chargeurs qui était au rendez-vous. Il a souhaité en outre que les résolutions contribuent à l’agrandissement de l’Union c’est-à-dire quitter l’effectif de 20 pays pour atteindre un nombre important des pays membres et couvrir toutes les zones de l’Afrique. Il a émis le vœu que comme un seul homme, qu’ils puissent se lever et affronter avec la même vision, énergie et ambition les défis et maux qui retardent le développement de l’Afrique. Pour rappel, l’Union des Conseils des Chargeurs Africains UCCA créée en 1977 est un organe spécialisé de l’organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre OMAOC qui regroupe les Conseils nationaux des Chargeurs et organes assimilés des États de l’Afrique de l’ouest et du centre. Elle a comme objectifs entre autres; le renforcement de la coopération entre les organismes membres, renforcer les mécanismes d’assistance aux Chargeurs, la réduction et la maîtrise de l’incidence du coût des transports sur les économies des États africains, le renforcement du suivi du trafic maritime et multimodal ainsi que la promotion de la simplification et de la facilitation et procédures administratives et douanières liées au commerce extérieur.
Littérature: Les experts de l’AJECO invitent les écrivains à acquérir de l’expérience sur la gestion des institutions littéraires
L’Association des Jeunes Écrivains du Congo (AJECO) invite les écrivains et les amoureux de la littérature de venir acquérir de l’expérience au cours d’un atelier de formation axé sur la gestion des associations culturelles le 2 et 9 novembre à 10h30 à la bibliothèque du centre Wallonie Bruxelles, à Kinshasa. Cette activité vise à renforcer les capacités des participants et les sensibiliser à la gestion efficace de leurs institutions littéraires. Également, elle s’inscrit dans une démarche visant à encourager les jeunes écrivains à perfectionner leur art, mais aussi à développer leurs esprits entrepreneuriales dans le domaine culturelle en général et littéraire en particulier, à organiser et savoir légaliser leurs institutions, ainsi qu’à améliorer leur communication pour trouver des potentiels partenaires pour l’avancement de leurs structures. Cet atelier sera animé par Goretti Kat, entrepreneure sociale, Richard Ali Vice Président des écrivains du Congo, Myra Dunoyer CEO d’Eleza Masolo. Ces experts aideront les participants à développer leurs esprits en partageant leurs différentes expériences.
RDC: La CNPAV invite les autorités congolaises et américaines à “rendre au Congo ce qui est au Congo”
La coalition de la société civile de lutte contre la corruption << le Congo N’est Pas à Vendre>> (CNPAV) invite les autorités congolaises et américaines à rejoindre le combat pour rendre au Congo ce qui est au Congo. Suite au condensé des antécédents à la signature de l’accord signé en 2022 par l’homme d’affaires Dan Gertler pour le compte de son entreprise ventora basé dans le secteur minier avec le gouvernement congolaise, qui engage la République Démocratique du Congo à payer M. Gertler plus de 180 millions d’euros. Sur ce, la CNPAV fustige qu’un accord plus juste pour le Congo devrait tenir compte de tous les accords entre amis, cas de versement de pots de vin, des violations de procédures et d’une absence presque totale de recevabilité qui ont caractérisé la présence de M.Gertler en RDC. La CNPAV recommande au gouvernement congolais de renégocier l’accord de 2022 avec M. Gertler pour que ses termes soient plus justes pour le pays. Notamment, un nouvel accord devrait inclure, entre autres, une restitution sans compensation financière de tous les actifs détenus par M. Gertler en RDC, y compris les royalties dans trois projets miniers “kamoto copper company, Mutanda mining et Metalkol RTR”, demander à l’administration des États-Unis de ne pas accorder à M. Gertler un enlèvement des sanctions imposées en 2017 sans des conditions strictes, dont ces conditions devraient inclure un audit pour déterminer si les actifs de M. Gertler ont été obtenus légalement, une restitution gratuite des actifs à la RDC, et une restauration de l’espace civile. À savoir que c’est depuis des années que cette coalition de la société civile de lutte contre la corruption “CNPAV” dénonce les irrégularités et les pertes subies par la RDC à cause de l’affaires de M. Gertler dans le pays. La signature de l’accord de 2022 et les négociations en cours aux États-Unis pour un enlèvement des sanctions posent des nombreuses préoccupations pour la coalition, et risquent d’entacher la lutte contre la corruption au niveau national et international.
Environnement: Ebuteli et le GEC rendent public un rapport sur les attentes et désillusion de financements climatiques en RDC
Le mardi 29 octobre, l’institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, dénommé Ebuteli et le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC) ont publié un rapport intitulé “Attentes et désillusion de financements climatiques en République Démocratique du Congo. Bien que la RDC soit encouragée à mobiliser ses atouts naturels, tels que ses forêts et ses minerais de transition dans la lutte contre les changements climatiques, elle reçoit en retour très peu de financements climatiques. En même temps, certains bailleurs de fonds s’opposent à l’exploitation de ses ressources forestières et pétrolières pour financer son propre développement. Cette position alimente les accusations de certains acteurs congolais, qui y voient un complot international contre l’État congolais. Les attentes autour des financements climatiques continuent de décevoir, car plusieurs raisons expliquent cette situation, où les bailleurs des fonds accordent la priorité à l’atténuation plutôt qu’à l’adaptation. La complexité de l’architecture financière internationale rend difficile la mobilisation de ces fonds et l’absence de cohérence dans les politiques nationales réduit l’attractivité pour ces financements. Ce sous-financement compromet l’appropriation nationale des initiatives visant la préservation des forêts et tourbières. En tant que pays vulnérable, la RDC a urgemment besoin des capitaux importants susceptible de répondre aux besoins des populations les plus démunies, fragilisées par les effets pervers des changements climatiques. « Les financements climatiques ne peuvent s’accroître et produire les résultats escomptés que lorsqu’il y a une conjonction d’intérêts entre les États, la communauté internationale, le secteur privé et les communautés nationales et locales. Tel est le défi à relever par l’État congolais et ses partenaires », a explique Albert-Jolino Malukisa, directeur du pilier gouvernance à Ebuteli. Pour accroître son financement climatique, la RDC doit mettre en place une bonne gouvernance, un climat des affaires adéquat, une stabilité socio-économique et politique, et un cadre réglementaire transparent, tout en ayant la capacité de mise en œuvre des politiques et la lutte contre la corruption.