« Défilé militaire et renforcement des positions » : Félix Tshisekedi réagit à la tension régionale en RDC

Sous les ordres directs de Félix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo (RDC), un défilé militaire est planifié pour commémorer l’indépendance du pays. Cette initiative, annoncée par le général Christian Tshiwewe Songesha, chef d’état-major des Forces Armées de la RDC (FARDC), vise à saluer les efforts des militaires déployés dans les régions instables de l’Est du pays. La cérémonie, prévue pour le 30 juin, rassemblera des représentants des unités des forces armées et de la Police, avec pour objectif de transmettre un message de soutien et de renforcer le moral des troupes. Cette décision intervient dans un contexte où la situation sécuritaire demeure préoccupante dans les provinces d’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, théâtres de nombreux incidents récents. En réponse à ces défis sécuritaires, Félix Tshisekedi a ordonné l’envoi d’un contingent militaire supplémentaire dans les régions concernées. Cette initiative vise à renforcer les positions et à répondre aux besoins de sécurité des populations locales, confrontées à des menaces constantes. Parallèlement aux efforts nationaux, les tensions croissantes entre le Rwanda, le Burundi et la RDC ont exacerbé la situation régionale. Le renforcement militaire le long des frontières a accru les craintes d’instabilité, soulignant l’importance d’une coordination efficace entre les pays voisins pour garantir la sécurité dans la région. Dans ce contexte, le soutien continu aux forces armées congolaises est crucial pour assurer la stabilité et la sécurité dans l’Est de la RDC. Le défilé militaire et le renforcement des positions témoignent de l’engagement du gouvernement à répondre aux défis sécuritaires et à protéger les citoyens contre les menaces internes et externes.

Nord Kivu : Interdiction formelle aux Wazalendo de circuler avec les armes dans la ville

Le gouverneur militaire ad intérim de la province du Nord-Kivu, Peter Chririmwami a défendu les éléments volontaires pour la défense de la partie (VDP), communément appelé Wazalendo de se promener avec des armes dans la ville de Goma. Cette décision est prise après une séance de travail avec les acteurs de la société civile ainsi que les défenseurs des droits humains ce vendredi 12 avril, sous les auspices de la Monusco. Au cours de ces échanges, il était question de conscientiser les membres volontaires pour la défense de la patrie de conformer aux textes et principes légaux, faisant un rappel sur les notions du droit international humanitaire. Sur base de ces résolutions, les Wazalendo sont interdits de circuler avec les armes dans la ville de Goma. C’est ce qu’affirme le Général major Peter Chririmwami, Gouverneur ad intérim de la province du Nord Kivu. « À l’issue de la réunion et des notions qui nous ont été transmises par la société civile et la Monusco, nous avons pris un certain nombre de décisions. C’est qu’on ne doit plus voir un commandant VDP en ville avec une arme. Et les états-majors VDP doivent aller au-delà de la population, et donc, devant les FARDC. À ce moment-là, nous avons la possibilité de bien assainir la ville avec les forces de défense et de sécurité », a martelé l’Autorité provinciale.

Guerre de l’Est de la RDC: “Vous n’allez pas résoudre le problème par des armes” (Thabo Mbeki)

Dans une interview accordée à la presse, l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki est revenu sur la guerre de l’Est de la RDC. Un sujet qui suscite débat et dénonciations au sein de l’opinion publique. D’après lui, la solution ne peut pas être militaire à cette guerre mais politique car il existe des accords signés entre la RDC et le Rwanda. “Vous n’allez pas résoudre le problème de l’Est de la RDC par les armes. Vous pouvez déployer des troupes, des gens vont mourrir, mais vous n’allez pas résoudre le conflit. On doit désengager les troupes et trouver une solution politique”, a déclaré Thabo Mbeki, ancien président sud-africain. Entre temps, le gouvernement congolais ne cesse de dénoncer ouvertement l’implication d’autres Etats complice du Rwanda dans cette guerre malheureusement personne ne prête réellement attention à cette question préoccupante.

Sécurité : Résolution du conflit Teke et Yaka, Peter Kazadi chargé du suivi de ce processus

Depuis la mise en place de la commission chargée de la résolution du conflit entre les peuples Teke et Yaka, le vice-premier ministre aussi ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi multiplie des stratégies pour aboutir à la finalité sus évoquée. Peter Kazadi a présidé, samedi 23 mars dernier, à Kinshasa, une commission chargée de résoudre les conflits entre les Teke et les Yaka dans l’espace Grand Bandundu. Ont pris part à ces échanges, les chefs traditionnels de deux camps protagonistes, les notables de deux communautés y compris les chefs traditionnels du Grand Kasaï et du Kongo Central. Les deux communautés hostiles se sont exprimés tour à tour formulant ainsi des recommandations pour une paix durable dans cette partie de la République. Selon nos confrères de l’Agence Congolaise de Presse (ACP), les Yaka ont suggéré notamment la libération de leurs membres en détention, le retrait et le remplacement des militaires par des policiers dans leur espace ainsi que la réhabilitation de toutes les infrastructures endommagées au moment des affrontements. Les Teke ont, de leur côté, recommandé la mise en place d’une Commission ad hoc d’enquête pour identifier les coupables et établir les responsabilités ; l’organisation des procès publics contre les auteurs des atrocités dans le plateau de Bateke ; le retour des chefs coutumiers Teke et de leurs populations dans leur terre et le désarmement de la milice « Mobondo ». Cette situation d’insécurité est dûe à un conflit foncier opposant les deux communautés. Ce conflit a causé d’énormes dégâts notamment les tueries, le déplacement massif de la population de ce coin du pays, ainsi que l’arrêt des activités économiques dans cette région qui alimente essentiellement la ville de Kinshasa.

Kasaï Central : Lutte contre la poliomyélite, le Gouverneur John Kabeya lance la campagne de vaccination

La province du Kasaï Central s’aligne dans la lutte contre les maladies infantiles. C’est dans ce cadre que le gouverneur de province John Kabeya a lancé, mercredi 27 Mars 2024, à partir du camp militaire Colonel Bobozo, la campagne de vaccination contre la poliomyélite en présence de plusieurs personnalités. Plus d’un million d’enfants de 0 à 59 mois sont attendus pendant ces 3 jours, soit du 28 au 30 Mars 2024, dans toutes les 26 zones de santé de la province du Kasaï Central pour être immunisés contre ce polio-virus sauvage. Dans son allocution devant les invités et prestataires de santé, des partenaires techniques et financiers et des Agences du système Nations unies, mais aussi des autorités politico-administratives, le Chef de l’Exécutif provincial a, indiqué que vacciner c’est aimer, vacciner c’est protéger. D’où son message à tous les parents de se mobiliser pour mettre au pied du mur cette maladie qui handicape à vie nos enfants. Pour les partenaires techniques et financiers du secteur de la Santé, cette campagne est organisée avec l’appui de l’initiative mondiale de l’éradication de la poliomyélite qui vise à sauver la vie de nos enfants. Sachez que le Gouverneur John Kabeya Shikayi a procédé à la vaccination symbolique de quelques enfants du camp militaire, à la grande satisfaction des mamans et autres invités présents sur le site de l’Académie militaire de Kananga.

Nord-Kivu : Les déplacés de guerres vivant à Kanyabayonga vivent dans une précarité extrême (Aime Mbusa Mukanda)

  Les déplacés fuyant des affres de guerres vivant aux alentours du sud du territoire de Lubero, du groupement Kanyabayonga, et d’Itala en province du Nord-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo traversent une situation dégradante, d’après la notabilité locale. Une alerte faite ce Mercredi 27 mars 2024 par le notable Aimé Mbusa Mukanda qui precise qu’au-moins dix (10) jours, plus de douze (12) personnes sont mortes dans ces territoires précités suite au détournement, par certains politiciens, de l’aide humanitaire. Ces derniers privilégient leurs bases électorales au détriment des zones concernées. “Dans dix jours, nous avons assisté à plus de douze morts du côté des déplacés de guerres qui sont aux alentours du sud du territoire de Lubero, groupement Itala du groupement Kanyabayonga en territoire de Rutshuru. Nous signalons que plus de quarante mille ménages ont été enregistrés dans ces coins équivalant à plus de deux-cent mille déplacés de guerres et cela depuis le 03 mars 2024. Ces derniers fuient les affrontements entre les M23/ RDF et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo à Kibirizi, Shalira, Nyanzale et Kikuku. Nous signalons que toutes ces personnes n’ont jamais bénéficié d’aucune aide humanitaire pourtant la semaine dernière le gouvernement a envoyé une délégation des députés avec une enveloppe de 5 milliards de francs congolais qui équivaut à 2 millions de dollars. Pour dire, ce montant a été mal distribué, nous avons constaté que ces politiciens que le gouvernement a envoyés ont fait une action politique au lieu d’une action humanitaire. Ainsi donc le gouvernement doit extirper les politiques dans les actions humanitaires vu que ces politiciens viennent distribuer cette aide humanitaire à leurs bases électorales au lieu de voir le cas des déplacés qui sont dans des milieux bien identifiés”, a-t-il fait savoir. Et d’ajouter: “Dire qu’on a distribué cent quatre-vingts (180) tonnes de vivres aux déplacés dans le Lubero c’est faux. Il y a eu théâtre et la majorité des déplacés qui ont joué dans ce théâtre sont des membres du QG de certains députés. Nous demandons aux organisations non gouvernementales qui œuvrent dans les actions humanitaires de pouvoir se diriger vers le territoire de Lubero sud et dans le groupement Kanyabayonga, Itala et Lubero pour venir en aide à ces déplacés qui meurent de faim, manquent des soins appropriés et que ça soit d’une manière là très urgente”, a-t-il martelé. Notons que c’est depuis plusieurs mois que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo font face aux rebelles du M23 dans plusieurs agglomérations de la province du Nord-Kivu. Ce qui occasionne des déplacements massifs de la population fuyant ainsi les affres de guerres.

Beni : Une accalmie précaire s’observe à Kasindi ces dernières semaines (Barthelemy Kambale)

Il s’observe ces derniers temps une accalmie precaire au poste frontalier de Kasindi dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu dans l’Est de la République Démocratique démocratique du Congo. C’est ce qu’à révélé ce lundi 25 mars 2024 à congopresse.net Monsieur Kambale Sivavuyirwa Barthelemy, fonctionnaire délégué du gouverneur, affecté à Kasindi. C’est après avoir consulté les différents rapports des chefs des quartiers. Il certifie que des cas isolés sont signalés faisant allusion à la récente incursion des ADF au quartier Sayo commune de Mulekera en ville de Beni la nuit de samedi 23 au dimanche 24 mars dernier, et ses administrés doivent être prudents tout en appellant les habitants de son entité de conjuguer avec les services de sécurité pour barrer la route à l’ennemi. Cette autorité locale a, dans son interview accordée à la presse ce lundi 25 mars, souligné qu’une autre forme d’insécurité est la présence des maisons de tolérance communément appelées Q.G. Le numéro 1 de Kasindi affirme que ces différentes maisons seront perquisitionnées dans les jours prochains. Signalons que depuis près de trois semaines, le fonctionnaire délégué du gouverneur affecté à Kasindi est dans une tournée des différents quartiers pour prêcher la sécurité à la population.

Ituri : Les FARDC dépriment un présumé rebelle à Pangoyi

Les Forces Armées de la Republique Démocratique du Congo ont abattu un présumé rebelle à Pangoyi, lors des combats de défense contre une nouvelle attaque des hommes inconnus la nuit de dimanche à ce lundi 25 Mars 2024. Pangoyi est situé dans le groupement des Babila-Bakaeku, en chefferie de Babila-Babombi en territoire de Mabombi dans la province de l’Ituri. Pendant les affrontements, l’on rapporte aussi la blessure de deux civiles atteints par balles. C’est ce que rapporte Grace Kakine, de la convention pour le respect des droits humains là-bas. “Des hommes non autrement identifiés ont signé une incursion à Pangoyi dans le groupement Bakaeku, le bilan provisoire fait état d’une personne tuée côté ennemi et deux (2) civils grièvement blessés. Nous encourageons l’armée loyaliste d’avoir riposté farouchement contre l’ennemi et nous les appellons encore de faire des patrouilles des combats pour que ces malfrats quittent le groupement Bakaeku. Signalons qu’actuellement il s’observe une multiplicité des groupes armés locaux et sont à la reherche de l’or d’après certaines sources.

Christophe Lutundula : « (…) Le Rwanda n’a aucune leçon à nous donner »

Le vice-premier ministre en charge des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, a animé, ce lundi 25 mars 2024, un briefing conjoint avec le Ministre de la communication et médias Patrick Muyaya, au cours duquel ils ont brossé la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo mettant un accent particulier sur l’agression Rwandaise. Au cours de cet entretien, Christophe Lutundula salue les avancées diplomatiques qui sont remarquables et annonce que la RDC compte 6 millions de déplacés internes qui ont fui leurs villages suite à l’agression Rwandaise. « La RDC compte 6 millions de déplacés internes, soit un record mondial. Ce que nous voulons, c’est le retrait des troupes rwandaises du territoire de notre pays. Le Rwanda n’a aucune leçon à nous donner… », a déclaré le VPM des Affaires Etrangères Christophe Lutundula. Christophe Lutundula a insisté sur les conditions posées par le Président Félix Tshisekedi avant de dialoguer avec le Rwanda pour trouver des solutions durables à la crise sécuritaire de l’Est. Ces conditions, a indiqué le VPM des Affaires Etrangères, commencent par le retrait des troupes du M23 par le Rwanda, ensuite, l’obtention de l’installation effective de l’autorité de l’Etat congolais dans les zones jadis occupées par le M23. C’est ainsi que la RDC pourra accepter de dialoguer avec le Rwanda et non pas le M23. Notons que ce briefing est intervenu quelques heures après le tête-à-tête entre le Chef de l’État de la RDC Félix Tshisekedi et le Président du Soudan du Sud Salva Kiir, qui préside également la communauté de l’Afrique de l’Est. Ces discussions ont tourné autour du renforcement de la paix et de la sécurité dans la région.

Nord-Kivu : 5 complices présumés du M23 arrêtés à Goma, dont deux anciens députés provinciaux élus

La ville de Goma a été secouée par l’arrestation de cinq individus soupçonnés d’être des complices du mouvement rebelle M23. Parmi eux figurent deux anciens députés provinciaux bien connus dans la région : Honorable Kibuya, membre de Ensemble, et Honorable Kibuya Sabine Hope. En plus des anciens représentants politiques, les autorités ont appréhendé Germain Ngoa, Ngera Alio et Gabriel Imani. Ces arrestations ont été menées par le Général Sylvain Ekenge qui a présenté les suspects ce vendredi 08 mars lors d’une conférence de presse. Une action qui marque un pas important dans la lutte contre les groupes armés et leurs soutiens présumés dans la région du Nord Kivu. Les autorités locales se sont engagées à poursuivre leurs efforts pour assurer la sécurité et la stabilité de la population.