Un important remaniement a été opéré au sein de l’armée nationale congolaise (FARDC), touchant une grande partie des officiers supérieurs, conformément aux ordonnances présidentielles. L’annonce a été faite ce jeudi 19 décembre 2024, à l’issue d’une série d’ordonnances lues sur la télévision publique (RTNC 1). Désormais, le lieutenant-général Jules Banza Mwilambwe est nommé chef d’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo. Nominations au département de la sécurité militaire et à l’état-major du renseignement Général de brigade : Kimbala Mbaba Patauli Kana Chefs d’état-major général adjoints à l’état-major général des FARDC Chef d’état-major général adjoint chargé des opérations et du renseignement : Itshiali Gonzandu Jacques Chef d’état-major général adjoint chargé de l’administration et de la logistique : Lieutenant-général Kabamba Wa Kasanda François Nomination d’un conseiller militaire du Président Félix Tshisekedi Conseiller militaire : Général d’armée Tshiwewe Songesha Christian Nominations au commandement des bases militaires Commandant de la base militaire de Kitona : Lieutenant-général Mbambu Mashita Marcel Commandant de la base militaire de Kamina : Général de brigade Muyima Mateshi Dieudonné Nominations au sein du commandement de la Garde républicaine (GR) Chef d’état-major général : Général de brigade Maloba Wila Éric Commandant adjoint chargé des opérations et du renseignement : Général de brigade Katende Batubadila Benjamin Commandant adjoint chargé de l’administration et de la logistique : Général de brigade Mulumba Kabanangi Désiré Autres nominations spécifiques : Colonel Tshiala Kalambay Dédé Colonel Lumu Kateba Alidor Commandant du 14e régiment de sécurité : Colonel Katanga Mubikay Dieudonné Commandant du 141e régiment de protection et de sécurité : Lieutenant-colonel Makoko Mwana Moya Serge Ce remaniement intervient dans un contexte de tensions sécuritaires croissantes dans la province du Nord-Kivu, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, continuent de progresser vers des villes stratégiques telles que Butembo et Goma. Cette situation complexe pousse la RDC à privilégier la voie diplomatique, sous la médiation de Luanda, afin de résoudre le conflit avec Kigali.
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Diplomatie : La RDC lance officiellement sa campagne pour un siège au Conseil de Sécurité des Nations Unies
La République Démocratique du Congo (RDC) a officiellement lancé, le mercredi 18 décembre 2024, sa campagne pour obtenir un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2026-2027. Ce projet ambitieux est porté par la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Wagner. Lors d’une cérémonie spéciale organisée à Kinshasa, en présence de nombreuses personnalités publiques, la cheffe de la diplomatie congolaise a déclaré : « Après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, notre pays se porte à nouveau candidat, soutenu par l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ». Le Conseil de sécurité des Nations unies est l’organe chargé de déterminer l’existence d’une menace contre la paix ou d’un acte d’agression. Il invite les parties à un différend à le régler par des moyens pacifiques et recommande des méthodes d’ajustement ou des conditions de règlement. Ce conseil est également responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le lancement solennel de cette campagne officielle pour promouvoir la candidature de la RDC arrive dans un contexte de tensions diplomatiques entre Kinshasa et Kigali. En effet, le pays de Félix Tshisekedi accuse le régime de Paul Kagame de soutenir les rebelles du M23 qui affrontent l’armée congolaise sur le sol congolais. Le Conseil de sécurité est composé de 15 membres : cinq membres permanents et dix membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. La RDC avait siégé pour la première fois en tant que membre non permanent en 1982-1983. Durant cette période, elle avait exercé la présidence du Conseil de sécurité, notamment durant la guerre du Golfe, qui s’est déroulée du 2 août 1990 au 28 février 1991.
Ituri : « Les miliciens ne sortiront pas vivants de l’Ituri s’ils ne déposent pas les armes », Lieutenant Jules Ngongo
Dans une interview accordée ce jeudi 19 décembre à Congopresse.net à Bunia, chef-lieu de l’Ituri, le porte-parole de l’armée a affirmé que tous les miliciens seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement s’ils ne déposent pas les armes. Le lieutenant Jules Ngongo a déclaré que l’armée loyaliste reste déterminée à maintenir la pression sur les groupes armés qui opèrent en Ituri, afin de les contraindre à déposer les armes. « Je vous dis qu’ici en Ituri, quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte, les miliciens ne sortiront pas vivants. Nous allons maintenir la pression sur les groupes armés locaux comme étrangers », a-t-il précisé. Il a ajouté : « Les forces armées sont là pour traquer tous les groupes armés qui ont violé leurs engagements et foulé aux pieds l’appel du commandant suprême des FARDC et de la police ». Le porte-parole de l’armée a enfin réitéré l’appel du chef de l’État, qui a invité les groupes armés à déposer les armes et à adhérer au processus de paix.
Plainte contre Apple : La justice congolaise accuse l’entreprise américaine de financer la guerre en RDC avec le soutien des Rwandais
Le gouvernement congolais a confirmé, ce mardi, le dépôt de deux plaintes contre Apple en France et en Belgique pour l’exploitation illicite de minerais en République Démocratique du Congo. Selon les autorités congolaises, Apple utiliserait ces minerais pour la production de ses appareils électroniques. Dans un communiqué publié ce mercredi 18 décembre 2024, le ministère congolais de la Justice a validé ces deux plaintes. Dans le même document, la justice congolaise a annoncé son intention de mettre fin à l’exploitation de cette industrie. Le gouvernement accuse Apple de financer les conflits armés dans l’Est de la RDC pour garantir l’approvisionnement en matières premières essentielles à ses produits, tout en affirmant que cette exploitation serait orchestrée avec la complicité des autorités rwandaises. « La RDC attend de la justice saisie qu’elle agisse en toute responsabilité pour mettre un terme à cette industrie qui alimente la guerre. Nous exigeons justice pour les victimes des tueries et des pillages perpétrés dans l’Est du pays par des groupes armés terroristes et leurs commanditaires rwandais », peut-on lire dans cette note. Cette démarche judiciaire découle de plusieurs mois d’efforts. La RDC avait dans un premier temps initié des discussions avec Apple, l’entreprise multinationale américaine connue pour la création et la commercialisation de produits électroniques, d’ordinateurs personnels et de logiciels. Lors d’un briefing tenu le mardi 17 décembre 2024, le ministre congolais de la Communication, Patrick Muyaya, a confirmé officiellement les plaintes contre Apple. Apple, géant de la technologie, est notamment connu pour son produit phare, l’iPhone, une gamme de smartphones fonctionnant sous le système d’exploitation iOS, également développé par la marque. Steve Jobs avait dévoilé le premier modèle, l’iPhone 2G, le 9 janvier 2007. Chaque iPhone nécessite environ 31,1 grammes d’aluminium, 19,9 grammes de carbone, 18,7 grammes d’oxygène et 18,6 grammes de fer pour sa fabrication, en plus de plusieurs autres éléments. Parmi ces matériaux essentiels, on retrouve le cobalt, un minerai extrait en grande partie du sous-sol congolais. L’État congolais affirme avoir trouvé des preuves solides démontrant que des minerais extraits illégalement en RDC sont utilisés dans la fabrication des produits Apple, renforçant ainsi les conflits armés et les souffrances des populations locales.
Ituri : La communauté ENTE appelle à une sécurisation spéciale pour ses membres
Lors d’un point de presse tenu à Bunia ce mercredi 18 décembre, la communauté ENTE, regroupant le peuple Hema, a plaidé pour une sécurisation spéciale de ses membres, victimes des atrocités dans le territoire de Djugu. Angaika Baba, président de la communauté ENTE, a déclaré : « La communauté ENTE demande à la communauté internationale, représentée par la MONUSCO et d’autres agences des Nations unies, une protection spéciale pour le peuple Hema afin de contrer le programme d’extermination qui lui est imposé ». Il a également appelé les autorités à imposer la paix et à restaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire de Djugu, devenu l’épicentre de l’insécurité en Ituri, afin de permettre aux déplacés de regagner leurs milieux d’origine. « Nous demandons au pouvoir central et à l’état de siège d’imposer la paix de manière urgente et par la force, car c’est le seul langage que la CODECO peut désormais entendre. Cette action permettra aux déplacés de quitter les camps et de retourner dans leurs villages », a-t-il expliqué. Par ailleurs, Angaika Baba a exhorté le peuple Hema à rester uni et calme malgré les épreuves difficiles qu’il traverse. « J’appelle le peuple Hema au calme, malgré les douleurs injustement infligées. L’unité et la cohésion interne sont des gages d’un avenir meilleur et prometteur », a-t-il conclu. Cette déclaration intervient 24 heures après une attaque perpétrée par des miliciens de la CODECO contre un camp de déplacés à Largu, dans la chefferie de Bahema-Nord, en territoire de Djugu. Selon la société civile locale, le bilan provisoire fait état de quatre civils tués lors de cette incursion. La situation sécuritaire en Ituri reste alarmante, suscitant des appels de plus en plus pressants pour une intervention urgente.
RDC : Peter Kazadi promet une armée congolaise respectée en Afrique centrale
Dans une allocution devant ses partisans réunis à la salle polyvalente de Mont-Amba, Peter Kazadi Kankonde, ancien vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, a livré une analyse incisive sur la situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo, marquée par l’agression persistante du Rwanda dans l’Est du pays. « La sécurité de notre pays est malade, et cette instabilité remonte à plusieurs années. Le Rwanda ne veut pas nous laisser tranquilles », a-t-il déclaré avec fermeté. Selon lui, les violences récurrentes et les pillages perpétrés par les forces hostiles sont motivés par une volonté de s’approprier les richesses naturelles de la RDC. Il a exprimé sa compassion envers les populations déplacées, victimes de cette instabilité : « Nos frères et sœurs dorment à la belle étoile. Des enfants ne vont plus à l’école parce qu’ils sont contraints de fuir leurs maisons ». Appelant à la prière pour les victimes, Peter Kazadi a salué les efforts du Président Félix Tshisekedi, qu’il a décrit comme “combatif” face à cette crise. Il a également dénoncé les épisodes historiques qui ont fragilisé la souveraineté nationale, citant notamment l’AFDL et les rébellions successives, qu’il considère comme des outils au service du pillage des ressources congolaises. Malgré ce sombre tableau, Peter Kazadi a affiché son optimisme pour l’avenir de l’armée congolaise, en mettant en avant les progrès réalisés depuis 2022 : « Cette fois-ci, nos ennemis ne s’en sortent pas aussi facilement. Le Président a pris les choses en main, avec des moyens enfin alloués à l’armée, une première dans notre histoire récente ». Il a également souligné les efforts de modernisation des Forces Armées de la RDC (FARDC), qui bénéficient désormais d’équipements renforcés et de formations adaptées. « Aujourd’hui, nous avons une armée en pleine montée en puissance. Très bientôt, elle imposera le respect non seulement en Afrique centrale, mais aussi à travers le monde », a-t-il assuré. Peter Kazadi a exhorté les Congolais à s’unir derrière cette cause commune, rappelant que la guerre à l’Est n’a pas seulement des conséquences militaires, mais aussi sociales. « Cette guerre bouleverse la vie de nos populations, mais ensemble, nous pouvons changer les choses ». Pour conclure, il a renouvelé son appel à une mobilisation nationale autour de l’armée et d’une vision commune pour une paix durable, symbolisant l’espoir d’un Congo enfin maître de son destin et respecté sur la scène internationale.
Élections à Masimanimba et à Yakoma : Un déploiement massif des forces de sécurité pour haute surveillance du scrutin
À la veille des élections législatives dans les circonscriptions de Masimanimba et Yakoma (dimanche 15 décembre 2024), le gouvernement congolais a déployé des unités spéciales pour garantir la sécurité du scrutin. Des groupes d’intervention rapide, notamment des éléments des unités mobiles et de la Légion nationale d’intervention, ont été déployés depuis Kinshasa, Kikwit, Kenge, Bandundu et les régions environnantes. La commissaire divisionnaire adjointe de la police du Kwilu, la Générale Angèle Yangogba, présente sur place, a tenu à rassurer la population de Masimanimba : « Le président de la République a ordonné notre présence ici. Nous sommes là pour assurer votre sécurité et celle de vos biens, de votre domicile aux centres de vote. Personne ne pourra vous intimider, nous veillerons à cela » a-t-elle déclaré lors d’une parade policière. Parallèlement, la CENI entend publier les premiers résultats dès la soirée du dimanche 15 décembre 2024, avec des résultats officiels attendus au plus tard le mardi 17 décembre. Ce calendrier ambitieux s’appuie sur la récente inauguration du centre de compilation Bosolo à Kinshasa, qui permettra une diffusion accélérée des résultats de divers scrutins.
RDC : Le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, réaffirme la légalité de l’opération « Ndobo »
Jacquemain Shabani, Ministre de l’Intérieur de la RDC, a lancé l’opération « Ndobo » visant à traquer les auteurs de banditisme urbain dans plusieurs villes du pays, en commençant par Kinshasa. Cette initiative, qui entame sa première semaine, suscite des débats au sein de l’opinion publique concernant le sort des personnes interpellées. Lors d’un briefing tenu le jeudi 12 décembre, Jacquemain Shabani, a affirmé que l’opération suit des procédures strictement légales. « C’est une opération simple à comprendre. Elle se déroule conformément aux lois en vigueur. La police a pour responsabilité d’interpeller les délinquants impliqués dans des actes de banditisme urbain et de les mettre à la disposition de la justice. Ensuite, notre système judiciaire applique les procédures légales : auditions, audiences foraines et jugements prononcés par des magistrats compétents, en conformité avec nos textes », a-t-il déclaré. Selon le ministre, 784 personnes ont été arrêtées depuis le début de l’opération et sont actuellement en cours de procédure avant d’être présentées devant leurs juges naturels. « Notre système judiciaire fonctionne selon les lois de la République. Il n’y a pas de peine sans loi », a-t-il ajouté. Réactions et critiques L’opération « Ndobo » a été comparée à d’autres initiatives similaires, telles que l’opération « Zéro Kuluna » menée par le ministère de la Justice, ou encore « Panthère Noire », connue pour ses bouclages dans les quartiers réputés dangereux de Kinshasa. Ces actions, bien qu’appuyées par certains habitants, suscitent des critiques, notamment de la part d’organisations de défense des droits de l’homme, qui dénoncent des abus présumés. Des témoignages rapportent que les forces de l’ordre s’en prendraient également à des vagabonds ou des sans-abris, qui seraient relâchés contre paiement de cautions. Ces pratiques alimentent les inquiétudes sur la protection des droits des personnes vulnérables et la nécessité d’un encadrement rigoureux des opérations policières. Vers une meilleure coordination En dépit des critiques, le ministre Jacquemain Shabani insiste sur l’importance de l’opération pour restaurer la sécurité dans les zones urbaines et affirme que des mécanismes existent pour garantir la conformité aux lois en vigueur. « L’objectif est d’assurer un climat de sécurité tout en respectant les droits fondamentaux de chaque citoyen », a-t-il conclu.
Ituri : Opération réussie, les FARDC arrêtent un chef rebelle Mai-Mai à Badengaido
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont annoncé, le mardi 10 décembre, l’arrestation du général autoproclamé Mangaribi, chef rebelle Mai-Mai/Lamuka, survenue le dimanche 8 décembre dernier, en territoire de Mambasa (Ituri). Selon la radio OKAPI, Mangaribi a été appréhendé à Badengaido, accompagné d’une dizaine de ses hommes. Plusieurs matériels de guerre ont également été saisis lors de cette opération. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires en Ituri, a déclaré à la presse que cette opération est le fruit de la pression exercée par l’armée sur les groupes armés lors des interventions menées dans les forêts de Mambasa. « Aujourd’hui, les forces armées ont arrêté un important chef rebelle Mai-Mai, responsable de plusieurs atrocités », a-t-il précisé. La voix autorisée de l’armée en Ituri a souligné que les FARDC demeurent déterminées à poursuivre l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement. « Nous allons continuer dans cet élan pour neutraliser complètement tous les auteurs de l’insécurité en province de l’Ituri afin d’assurer la paix à nos populations », a-t-il ajouté. Cette information a été confirmée par la société civile des forces vives de Mambasa. Dans une déclaration relayée par plusieurs radios, cette structure citoyenne estime qu’il ne s’agit pas d’une arrestation mais plutôt d’une reddition volontaire d’armes. « Il a accepté de déposer les armes sans se battre ; pour nous, c’est déjà un signe de paix », a déclaré Mugeni Imurani, président de cette structure citoyenne. Mugeni Imurani a salué cet acte de patriotisme et a appelé les autres groupes armés encore actifs dans le territoire de Mambasa à suivre cet exemple pour espérer un retour total à la paix dans cette région de l’Ituri. « Tous les Mai-Mai présents à Mambasa doivent emboîter le pas de Mangaribi », a-t-il conclu. Rappelons que la milice Mai-Mai est l’un des principaux groupes armés encore actifs et responsables de nombreuses exactions contre les civils en territoire de Mambasa, province de l’Ituri.
Guerre en RDC : Kinshasa et Kigali se réuniront le 15 décembre à Luanda pour discuter de la paix à l’Est
Dans le cadre du processus de Luanda, initié par l’Union africaine pour instaurer la paix à l’Est de la RDC, Kinshasa et Kigali se retrouveront une fois de plus à Luanda, le 15 décembre 2024. Ce cinquième sommet diplomatique se concentrera sur des enjeux cruciaux tels que le cessez-le-feu et le retrait des troupes rwandaises des territoires congolais, comme le demandent les autorités de la RDC. Lors d’une interview accordée à Top Congo FM le 6 décembre, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a affirmé : « C’est un processus en cours, mené dans un cadre extrêmement restreint et confidentiel. La RDC reste engagée parce que nous tenons à la paix ». Depuis l’instauration de l’état de siège en mai 2021 par le Président Félix Tshisekedi, les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu continuent de subir les ravages d’un conflit armé impliquant l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par Kigali selon des rapports de l’ONU. Malgré des tentatives répétées de médiation, les affrontements se poursuivent, avec des millions de personnes déplacées et des territoires toujours contrôlés par les rebelles. L’Angola, à travers cette nouvelle rencontre, espère renforcer les engagements pris lors des précédentes discussions et obtenir des avancées concrètes pour une désescalade durable. Cependant, l’impact réel de cette médiation reste incertain, face à la complexité du conflit et au non-respect des précédentes déclarations de cessation des hostilités par les groupes armés. La diplomatie continue d’être l’une des seules options pour mettre fin à cette crise humanitaire qui affecte l’Est de la RDC, alors que les espoirs reposent sur un éventuel compromis lors de cette rencontre à Luanda.