Tentative du coup d’État : Dans sa réaction tardive, le gouvernement congolais annonce que les enquêtes sont déjà déclenchées pour définir les responsabilités !

Le gouvernement congolais a réagi tardivement, ce dimanche 19 mai dans la soirée, sur une tentative de coup d’État orchestrée ce même dimanche matin par un groupe d’assaillants composé des congolais de la diaspora et des américains. « Le gouvernement de la République condamne la tentative de déstabilisation des Institutions du pays qui s’est manifestée, aux petites heures de ce dimanche 19 mai 2024, par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, perpétrée par un groupe d’assaillants dirigé par Christian Malanga et comportant plusieurs nationalités », peut-on lire dans ce communiqué. Le gouvernement de la RDC indique qu’il attend les résultats des enquêtes déclenchées pour déterminer les responsabilités. Par ailleurs, le gouvernement du pays promet de lutter « sans relâche, ni faiblesse ni concession » pour sécuriser la population congolaise et défendre l’intégrité ainsi que la souveraineté du pays. En outre, le gouvernement de la RDC salue la promptitude avec laquelle les forces de défense et de sécurité congolaise ont réagi face à cette attaque afin de neutraliser les assaillants. La population a été appelée par les autorités du pays à « la vigilance et à dénoncer tout mouvement suspect des ennemis de la paix et leurs complices ». Notons que deux policiers commis à la garde de Vital Kamerhe qui a aussi été ciblé par ces malfrats, ont péri sur le coup. Pour cela, le gouvernement annonce le renforcement de la « sécurité des institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa ».

Attaque à la résidence de Kamerhe : L’UNC exige une enquête pour déterminer les responsabilités

Dans un communiqué officiel rendu public ce même dimanche 19 mai 2024, le parti politique Union pour la Nation Congolaise (UNC) cher à Vital Kamerhe a réagi face à l’attaque orchestrée ce même dimanche matin à la résidence de son leader précité. Ce parti politique exige qu’une enquête soit ouverte pour déterminer les auteurs de cette attaque. D’après les premières informations recueillies par Congopresse, il s’agit d’un groupe d’assaillants alliés à Christian Mananga, un congolais de la diaspora qui a tenté un coup d’État. L’attaque de la résidence de Kamerhe intervient quelque temps avant la prise d’assaut du Palais de la Nation, siège de la présidence de la RDC. Ces deux événements sont donc liés. Mais, on ne sait encore pourquoi. Plusieurs questions se posent au tour de la motivation de cette attaque et même de cette tentative de coup d’État. Pour l’heure, aucune réponse à cette question. Par ailleurs, il convient de noter que l’UNC dénonce cette « attaque ignoble » car elle estime que le seul objectif de celle-ci était « l’élimination physique » de son leader politique Vital Kamerhe. Soulignons que l’armée congolaise a maitrisé la situation. Les militaires congolais ont répondu aussitôt à cette attaque et a pu mettre la main sur ces assaillants qui seraient arrivés à Kinshasa aux alentours de 1h du matin par la voie du fleuve Congo.

Tentative de coup d’État : le Congo de Denis Sassou touché par un obus en provenance de Kinshasa

Dans un communiqué officiel rendu public, ce dimanche 19 mai 2024, le gouvernement de la République du Congo indique qu’un « obus en provenance de Kinshasa s’est malencontreusement abattu à Brazzaville, dans l’arrondissement 2 Bacongo, précisément au quartier M’pissa dans la zone dite des Trois Francs ». « Cet accident a directement touché quatre parcelles ; des éclats dus à l’impact ont également touché une dizaine d’autres parcelles environnantes ; d’autre part, quelques personnes ont été légèrement blessées, l’une d’entre elles ayant transportée à l’hôpital des armées de Brazzaville pour prise en charge par les services de santé », peut-on lire dans ce communiqué. Les autorités du Congo voisin ont rassuré leur population, soulignant qu’il s’agissait d’un « incident isolé ». Elles ont ainsi appelé leurs concitoyens à vaquer librement à leurs occupations. Même chose en RDC. Les FARDC ont tout à coup réagi face à cette situation. Pour l’armée de la RDC, les assaillants qui ont tenté de réaliser un coup d’État au pays ont été neutralisés. Et donc, il n’y a pas intérêt pour la population de s’inquiéter. Elle peut vaquer « librement et tranquillement » à ses occupations, déclare Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC.

Attaque à la résidence de Vital Kamerhe : « Mon mari m’a réveillée à 4h du matin pour m’annoncer que notre maison était encerclée par plusieurs militaires et qu’il entendait des tirs à l’arme lourde venant de l’extérieur » (Hamida Shature)

La résidence de Vital Kamerhe à Kinshasa a été attaquée ce dimanche 19 mai 2024, dans la matinée. L’épouse de ce député national raconte, sur son compte X, l’événement. L’on peut sentir sur ses écrits la frayeur et l’horreur qui l’a caractérisée ainsi que Vital Kamerhe durant ces épreuves. « Mon mari m’a réveillée en sursaut à 4h du matin pour m’annoncer que notre maison était encerclée par plusieurs militaires et que ça faisait un long moment qu’il entendait des tirs à l’arme lourde venant de l’extérieur. J’ai réalisé qu’un échange de tirs furieux avait éclaté avec nos vaillants gardes. Les assaillants ont réussi à pénétrer dans notre parcelle, tirant sans relâche sur tout ce qui bougeait. Dans leur fureur, ils ont abattu deux de nos gardes. Un de nos hommes a tout de même réussi à neutraliser l’un des leurs, mais cela n’a fait qu’attiser leur violence. Ils ont même introduit un drone pour repérer nos positions avant de lancer leur assaut », a écrit Hamida Shature. « Pendant ce chaos, mon mari a réussi à joindre un de nos gardes par téléphone, qui lui a dit d’une voix tremblante : “Mokonzi, bazo luka nde yo, batuni oza wapi baza plus des 40 éléments lourdement armés.” C’est à ce moment que j’ai compris que notre fin était proche. Les tirs se sont intensifiés dehors, transformant notre maison en un véritable champ de bataille. Pendant près d’une heure, mon mari et moi sommes restés seuls à l’intérieur, entourés par l’horreur », a-t-elle renchéri. Hamida Shature a renseigné que le renfort est arrivé quelques heures après l’assaut deq assaillants en leur résidence. « Le Seigneur nous a sauvés d’une attaque meurtrière où mon mari était la cible principale », a lâché Hamida Shature, avant de souligner : « En sortant de la maison, j’ai découvert avec effroi que notre parcelle ressemblait à un champ de tirs : des centaines de douilles jonchaient le sol, et les murs étaient criblés d’impacts de balles ». Notons qu’une tentative de coup d’État a été orchestrée ce dimanche matin par un groupe d’assaillants. D’après certaines sources, ces assaillants sont arrivés à Kinshasa aux alentours de 1h du matin par la voie du fleuve Congo. Ils ont attaqué là résidence de Kamerhe futur président de l’Assemblée nationale, avant de prendre d’assaut le Palais de la Nation, siège de la présidence de la RDC. Par ailleurs, l’armée congolaise rassure la population que la situation est sous contrôle et que ces assaillants ont été maîtrisés et mis hors d’état de nuire. Leur chef Christian Mananga aurait même été abattu par les forces de défense et sécurité de la RDC.

Tentative de coup d’état en RDC : Magdallah Kasonga appelle sa communauté à ne pas céder à toutes formes de manipulations

La situation sécuritaire dans la ville province de Kinshasa est sous contrôle des forces armées. Plusieurs assaillants, identifiés comme membres du mouvement New Zaire dirigé par Christian Malanga, un congolais de la diaspora ont été neutralisés par la garde présidentielle. Avant leur neutralisation, ces assaillants disaient à travers une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, qu’à partir d’aujourd’hui “la RDC n’existe plus, c’est le Zaïre”. À travers une communication parvenue à la rédaction de Congopresse.net, ce dimanche 19 Mai 2024, la coordonatrice internationale des dépendants des militaires, policiers ou gendarmes dans l’espace francophone, Magdallah Kasonga condamne fermement cette tentative de coup d’état. Elle appelle la famille des militaires et policiers à ne pas céder à toutes formes de manipulations et à avoir une conscience patriotique. Elle réitère une fois de plus son soutien au Chef de l’État, pour consolider les acquis de son secteur. “Pour la démocratie, on peut tout faire, sauf le coup d’état surtout dans un pays comme le nôtre, pensons un peu à la population. J’appelle toutes les femmes et tous les enfants des militaires et policiers de ne pas à céder à toutes formes de manipulations, car notre communauté est bénéficiaire des différentes actions du Chef de l’Etat. Nous devons être reconnaissants. Nous interdisons toute personne cherchant à soulever la communauté des dépendants des militaires et policiers avec des paroles d’incitation à la haine”, a déclaré Magdallah Kasonga. Ensemble avec sa communauté, la coordonatrice internationale des militaires, policiers ou gendarmes dans l’espace francophone, Magdallah Kasonga réitère une fois de plus son soutien au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour consolider les acquis de son secteur.

Journée nationale des Forces Armées de la RDC : Magdala Kasonga lance un message fort !

En cette date du 17 Mai consacrée aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), la coordonatrice des dépendants des militaires, policiers ou gendarmes dans l’espace francophone, Magdallah Kasonga a adressé un message de reconnaissance aux militaires congolais. “Cette date est consacrée pour nos parents militaires. Je vois nos mères qui souffrent, qui voient les maris partir sans l’assurance de retour. Donc nous devons encourager nos soldats du près ou de loin, j’ai toujours pensé à nos parents militaires qui nous défendent. Je suis en train de lutter pour la valorisation de ce secteur et je continuerai toujours et encore », a-t-elle déclaré. « Je suis là pour les encourager. Je pense avec l’appui de la population, nous allons encore faire des œuvres pour que nos militaires se sentent accompagnés », a-t-elle renchéri. Par ailleurs, Magdala Kasonga a profité de cette occasion, pour saluer le dévouement des soldats congolais en vue de mettre fin aux conflits armés surtout dans la partie Est du pays, tout en réitérant sa compassion à l’endroit des compatriotes ayant perdu leurs vies dans des circonstances de la guerre. Notons qu’à l’époque, cette date du 17 Mai était consacrée à la célébration de l’entrée de l’AFDL. Depuis l’arrivée du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays, cette journée a pris une autre connotation pour rendre honneur aux Forces Armées de la République, en particulier celles qui ont donné leur vie pour libérer la République démocratique du Congo de la dictature.

Vers le retour de la paix à l’Est, le gouvernement et les leaders des groupes armés signent un protocole d’accord pour la fin des exactions

Les leaders des groupes armés oeuvrant dans la partie Est du pays ont signé un protocole d’accord avec le gouvernement congolais, ce vendredi 26 Avril 2024, à l’issue d’un dialogue de deux jours, tenu à Bunia en Ituri entre les deux parties. Dans cet accord, au moins six groupes armés se sont engagés « à cesser les hostilités et les exactions, sans condition, sur les populations civiles, les forces de défense et sécurité dans le respect des instruments juridiques nationaux et internationaux ». Ces groupes rebelles ont aussi pris l’engagement de « ne plus circuler avec des armes et ne plus porter les indices militaires ou policiers ». Ce protocole d’accord devra faciliter la libre circulation des civils et de leurs biens dans la province de l’Ituri ainsi que favoriser le retour des déplacés et le rapatriement volontaire des réfugiés dans leurs milieux respectifs. Ces groupes armés vont, en suite, matérialiser leur adhésion dans le Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Sécurité (PDDRCS), en vue de contribuer aux efforts de la défense de la patrie suivant les textes légaux en vigueur. Par ailleurs, les six groupes armés ayant signé cet accord sont le FRPI, le MAPI, le CODECO, le FPIC, l’Autodéfense et le CHINI YA TUNA. Notons que ce protocole d’accord signé en présence du Vice-premier ministre et ministre de la Défense nationale Jean-Pierre Bemba, ouvre la voie vers le rétablissement de la paix tant souhaité dans cette province de l’Est de la RDC aux prises avec les exactions.

Nord-Kivu : Première journée sans activités en ville de Beni

Des activités socio-économiques ont été paralysées, ce mardi 16 Avril 2024, en ville de Beni au Nord-Kivu. C’est la réponse à l’appel de la synergie des groupes de pression décriant la persistance de l’insécurité en région de Beni. Pour la première journée, après la ronde effectuée par Congopresse, des barricades ont été observés sur les chaussées principales du boulevard Nyamwisi durant la journée, dans la commune de Mulekera. Le même constat est fait dans plusieurs quartiers notamment Kalinda, Tamende et Ngongolio. Dans certains, notamment à Beni Mayangose et au grand marché de Beni Kilokwa, les activités ont été momentanément paralysées avant de reprendre dans l’après-midi. Aussi des écoles, universités, banques n’ont pas fonctionné normalement. Dans cette première journée, aucun incident n’a été enregistré. Toutefois, ces journées dites de “méditations” se poursuivront ce mercredi 17 avril 2024. Notons ici que ces deux journées sans activités sont décrétées par la synergie des groupes de pression suite à la montée et la persistance de l’insécurité dans la ville de Beni où les civils continuent à être tués malgré la présences des armées congolaise (FARDC) et ougandaise (UPDF).

Insécurité à Beni : La coalition FARDC/ UPDF neutralise cinq terroristes ADF et capture un autre près de Toda

Dans la soirée du lundi à ce mardi 16 avril 2024, les Forces Armées de République Démocratique du Congo (FARDC) en coalition avec l’armée ougandaise (UPDF) annoncent avoir neutralisé cinq terroristes ADF et capturé un autre dans une brousse près de Toda, une localité périphérique de la ville de Beni au Nord-Kivu. Par ailleurs, le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole dans la Zone, précise, dans un communiqué, que ces terroristes islamistes ont été neutralisés lors d’un affrontement avec ces derniers. Affrontement qui intervient 72 heures seulement après la tuerie des civils à Sayo dans la commune de Mulekera en ville de Beni où l’on a enregistré plusieurs morts et des portés disparus. Le capturé, il s’agit de Monsieur Bahati Kasiwa Raymond, terroriste nouvellement recruté dans ce mouvement djihadiste, et a avoué être originaire de la province du Nord-Kivu dans le territoire de Masisi précise la même dépêche. « Il a été recruté à Kichanga et acheminé en brousse où il a suivi plusieurs formations de radicalisation », a-t-on appris. L’armée loyaliste exhorte les bons citoyens de continuer à faire confiance aux militaires Congolais qui travaillent jour et nuit parfois dans des conditions difficiles pour imposer la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Guerre à l’Est : Des violents affrontements signalés ce mardi matin à Saké

Des détonations en armes lourdes et légères se font entendre aux environs de la cité de Saké en quelques kilomètres de la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Selon nos sources sur place, il s’agit des affrontements entre les FARDC appuyées par les vrais Wazalendo contre les rebelles rwandais du M23. Ce qui occasionne un déplacement de la population vers le centre ville de Goma. L’information est aussi confirmée par Monsieur Claude Musavulu, un des jeunes défenseurs des droits humains dans la zone après une entrevue téléphonique avec congopresse.net. “Depuis tôt le matin de ce mardi, des combats sont très violents vers Vunano où les terroristes M23 ont déjà installés leurs bombes qu’ils ont lancé hier vers Minava. Sans nul doute, des jeunes résistants Wazalendo sont très déterminés à faire échec au plan de ces rebelles. Des crépitements de balles sont entendues sur toutes les collines surplombant Sake”, a-t-il fait savoir. “Hier lundi dans la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru, quelques jeunes résistants Wazalendo ont été visibles dans la cité de Kibirizi au tour de 15h avant de se retirer quelques heures après dans le but d’éviter les dégâts dans cette commune. Un signal fort aux terroristes qui n’auront que leurs peaux à laisser sur le sol Congolais d’ici-là”, a-t-il conclu. Notons que l’armée congolaise fait de son mieux afin de protéger son intégrité territoriale dans cette partie du pays.