RDC : Félix Tshisekedi, un second mandat présidentiel sous le feu des critiques

La République Démocratique du Congo (RDC) traverse une période marquée par des crises multiples, qu’elles soient diplomatiques, sécuritaires, sociales ou politiques. Si, lors de son premier mandat, le Président Félix Tshisekedi avait abandonné son ambitieux projet de transformer le Congo en “Allemagne d’Afrique” à cause de la pandémie de COVID-19 et des tensions au sein de la coalition FCC/CACH, son second mandat, amorcé en janvier 2024, semble exacerber les défis auxquels le pays fait face. Une crise sécuritaire persistante Dans l’Est de la RDC, la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer. Les affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23/AFC, soutenus par le Rwanda, atteignent des niveaux d’intensité sans précédent. Depuis mi-janvier 2025, des combats violents ont éclaté près de Goma, capitale du Nord-Kivu, où les rebelles occupent désormais la localité de Saké, située à une vingtaine de kilomètres de la ville, ainsi que la cité de Minova, dans le Sud-Kivu voisin. Ces affrontements ont causé, pour la première fois depuis l’intensification du conflit, la mort d’un haut gradé. Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Peter Cirimwami, a été tué par balle, un événement officiellement confirmé le vendredi 24 janvier 2025. Un mandat bouleversé par des crises sociales Si le conflit armé à l’Est illustre les difficultés sécuritaires, la situation sociale des Congolais aggrave également la crise de gouvernance. En décembre 2024, lors de la visite présidentielle dans les provinces du Kasaï, Joseph Moïse Kambulu, gouverneur du Kasaï-Central, a dénoncé l’inaction du gouvernement central dans plusieurs secteurs, notamment en matière d’infrastructures. À Kinshasa, la capitale, le mécontentement des habitants s’amplifie face à l’instauration de nouveaux tarifs imposés par l’Hôtel de Ville sur les taxes des taxis privés. Les chauffeurs refusent d’appliquer ces prix, entraînant des tensions et des altercations avec les Kinois. Par ailleurs, les embouteillages chroniques dans la ville ne trouvent aucune solution durable, malgré les initiatives du gouvernement. La controverse autour de la réforme constitutionnelle En novembre 2024, le projet du Président Tshisekedi de réviser la Constitution a provoqué une vive controverse sur la scène politique congolaise. Le Chef de l’État estime que la Constitution de 2006, élaborée avec l’appui d’acteurs étrangers, nécessite des modifications. Cette démarche a suscité une vive opposition de la part des partis politiques adverses et des organisations de la société civile, qui ont lancé des campagnes pour contrer ce projet. Bien que Félix Tshisekedi ait affirmé qu’il ne briguerait pas un troisième mandat, son intention de modifier la Constitution a également inquiété ses prédécesseurs, notamment Joseph Kabila, surnommé “le roi du silence”. Ce dernier a vu son parti politique s’engager activement dans des rassemblements dénonçant toute tentative de modification constitutionnelle. Une diplomatie mise à l’épreuve Alors que la guerre s’intensifie dans l’Est du pays, les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda se détériorent. Mi-janvier 2025, une nouvelle escalade verbale a opposé les deux chefs d’État. Le Président rwandais, Paul Kagame, a remis en question la légitimité de Félix Tshisekedi, alimentant davantage les tensions entre Kinshasa et Kigali. Malgré les défis, le retour à la paix dans l’Est de la RDC semble incertain, laissant le pays pris dans un tourbillon de crises qui ternissent le bilan de ce second mandat.

Crise sécuritaire à l’Est : Le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunit en urgence ce lundi

Le Conseil de Sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence ce lundi pour aborder l’escalade des violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), selon des sources diplomatiques rapportées vendredi. Cette rencontre a été sollicitée par Kinshasa, dans un contexte marqué par les affrontements persistants entre l’armée congolaise et le groupe armé M23, accusé d’être soutenu par le Rwanda. La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC s’est considérablement détériorée ces derniers mois, notamment dans la région du Kivu. Les combats entre les forces congolaises et le M23 ont causé de lourdes pertes humaines, parmi lesquelles figure récemment le gouverneur militaire Peter Cirimwami, tout en provoquant des déplacements massifs de populations. Kinshasa et certaines organisations internationales accusent le Rwanda de soutenir le M23, notamment en fournissant des armes et des munitions, accusations que Kigali nie catégoriquement. Les Nations Unies ont exprimé des préoccupations croissantes face à cette recrudescence de la violence, principalement en raison de son impact humanitaire. Depuis le début de l’année 2025, des milliers de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers, augmentant ainsi la pression sur les camps de réfugiés déjà débordés et sur les organisations d’aide humanitaire présentes dans la région. L’implication présumée du Rwanda dans ce conflit constitue un point de friction majeur. Cette dynamique a contribué à la détérioration des relations diplomatiques entre les deux pays voisins, aggravant l’instabilité régionale. Lors de cette réunion, le Conseil de sécurité de l’ONU examinera des mesures potentielles pour tenter d’apaiser les hostilités. Les discussions pourraient inclure l’imposition de sanctions ou la mise en place d’actions concrètes visant à dissuader les forces en conflit et à encourager une résolution pacifique de la crise. En attendant cette réunion cruciale, la population civile reste la principale victime de ce conflit prolongé. Des milliers de vies sont bouleversées par les violences incessantes qui continuent de dévaster l’Est du pays.

Intensification de la guerre près de Goma : les combats endommagent les lignes électriques alimentant Goma et Nyiragongo

La société d’électricité Virunga Énergies informe sa clientèle, dans un communiqué publié ce vendredi 24 janvier 2025, que les affrontements en cours entre l’armée congolaise, accompagnée par le groupe armé Wazalembo, et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, ont gravement endommagé les lignes électriques alimentant la ville de Goma et le territoire de Nyiragongo. Ces dommages se sont produits sur l’axe Kibumba-Goma. En conséquence, la capitale de la province du Nord-Kivu sera plongée dans l’obscurité en raison de cette coupure d’électricité. La compagnie Virunga Énergies précise qu’elle interviendra sur le réseau dès que les conditions sécuritaires le permettront, afin de réalimenter Goma, une ville abritant près d’un million d’habitants, y compris des milliers de déplacés de guerre, ainsi que le territoire de Nyiragongo. Ces dommages interviennent alors que la région est en proie à des combats d’une intensité inédite depuis l’escalade du conflit autour de Goma. Les rebelles du M23, soutenus par le régime de Paul Kagame, ont pris le contrôle d’une partie de la localité de Sake, située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu du Nord-Kivu. Face à l’intensité des affrontements, plusieurs ambassades à Kinshasa, notamment celles des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, ont alerté leurs ressortissants vivant à Goma et les ont exhortés à quitter la zone. La situation sécuritaire a également conduit à une suspension temporaire des activités scolaires dans les établissements primaires et secondaires, selon plusieurs sources locales. La société Virunga Énergies s’engage à rétablir le courant dès que possible, tout en appelant à la patience et à la compréhension de ses abonnés.

Conflit dans l’Est de la RDC : Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Peter Cirimwami, succombe à une blessure par balle reçue au front

Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, est décédé le jeudi 23 janvier 2025, des suites d’une blessure par balle reçue au front lors d’une inspection, selon plusieurs sources. Bien que la nouvelle ait initialement été incertaine, l’armée congolaise a confirmé ce vendredi 24 janvier son décès à l’issue d’une réunion de crise tenue à Kinshasa. “Il a été blessé, on l’a évacué. Tout a été fait pour qu’il soit acheminé à l’étranger pour des soins appropriés”, a annoncé Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise. Les affrontements entre l’armée congolaise et ses alliés, d’une part, et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, d’autre part, se poursuivent près de Goma. Les rebelles occupent actuellement une partie de la localité de Saké, située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Ces combats se sont intensifiés récemment, après que Kinshasa a exclu tout dialogue avec les dirigeants du mouvement politico-militaire M23/AFC, proposé par Kigali dans le cadre du processus de Luanda, destiné à mettre fin aux hostilités dans la région. C’est la première fois qu’un haut gradé de l’armée congolaise perd la vie depuis l’intensification de la guerre dans l’Est de la RDC. Le général Peter Cirimwami avait été nommé gouverneur militaire du Nord-Kivu en mai 2021, par ordonnance présidentielle instaurant l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Sa mission principale était de ramener la paix dans cette région tourmentée par des conflits armés.

La prise de Minova par le M23 : l’opposant Martin Fayulu dénonce la « trahison » au sein de l’armée congolaise et la « vadrouille » présidentielle

Les rebelles du M23 ont conquis la cité de Minova, lundi 20 janvier 2025. Cette fois-ci, dans la province du Sud-Kivu, après d’intenses combats sur les dernières collines du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu voisin, avec l’armée congolaise. La prise de cette ville dans le territoire de Kahele est remise en question par l’opinion publique en RDC. L’armée congolaise a formellement indiqué mardi que “dans tous les fronts, son adversaire enregistre des pertes en hommes et en matériel” et appelle “la population à ne pas céder à la panique”. Ces apaisements ne semblent pas refléter la réalité. Cela renvoie l’opposant Martin Fayulu à une réflexion inflexible sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays. “L’armée congolaise et le gouverneur du Sud-Kivu confirment la prise de Minova par le M23. On parle de trahison au sein des FARDC, de repli stratégique, et on demande à la population de ne pas paniquer. Pendant ce temps, M. Félix Tshisekedi est en vadrouille”, a écrit Martin Fayulu sur son compte X. Cette récente occupation de la cité de Minova arrive à quelques semaines de la prise de fonction du nouveau chef d’état-major des forces armées congolaises, le lieutenant général Jules Banza Mwilambwe. Bien que cette ville soit située à 150 kilomètres de Bukavu, le chef-lieu de la province du Sud-Kivu, une zone qui n’est pas sous état de siège, l’armée nationale continue d’accumuler des reculs. La province du Nord-Kivu, déjà en proie à un afflux de déplacés et de blessés de guerre, voit le M23/AFC dans le Sud-Kivu maintenir une présence très déterminée, après que Kinshasa a exclu tout dialogue avec ce mouvement qu’il qualifie de “terroristes”. Vingt-six dirigeants de ce groupe politico-militaire ont été condamnés à mort, et quatre d’entre eux purgent actuellement une peine pour “trahison” et “crime de guerre”.

Agression rwandaise à l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi convoque une réunion d’urgence dès son retour

De retour à Kinshasa jeudi soir, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a immédiatement convoqué une réunion de crise avec la Première ministre et plusieurs membres du gouvernement afin d’aborder la question de l’insécurité persistante dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Face à l’intensification des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les terroristes du M23, le chef de l’État congolais a donné des orientations claires et fermes aux ministres de la Défense et de l’Intérieur. Ces directives visent à prendre des mesures strictes pour restaurer la paix dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, gravement touchées par une insécurité généralisée. Jeudi dernier, la ville de Saké, située dans la province du Nord-Kivu, a été le théâtre d’intenses affrontements entre l’armée congolaise et les terroristes. Toutefois, les FARDC ont repris le contrôle de la zone, repoussant les combattants du M23. Par ailleurs, depuis ce vendredi 24 janvier, la connexion internet est coupée dans la ville de Goma. Selon un confrère journaliste, cette mesure vise à contrer les risques de désinformation et de manipulation sur les réseaux sociaux. Le gouvernement congolais semble déterminé à prendre les mesures nécessaires pour stabiliser la situation et répondre aux défis sécuritaires posés par ces groupes armés.

Agression rwandaise à l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi convoque une réunion d’urgence dès son retour

De retour à Kinshasa jeudi soir, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a immédiatement convoqué une réunion de crise avec la Première ministre et plusieurs membres du gouvernement afin d’aborder la question de l’insécurité persistante dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Face à l’intensification des affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les terroristes du M23, le chef de l’État congolais a donné des orientations claires et fermes aux ministres de la Défense et de l’Intérieur. Ces directives visent à prendre des mesures strictes pour restaurer la paix dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, gravement touchées par une insécurité généralisée. Jeudi dernier, la ville de Saké, située dans la province du Nord-Kivu, a été le théâtre d’intenses affrontements entre l’armée congolaise et les terroristes. Toutefois, les FARDC ont repris le contrôle de la zone, repoussant les combattants du M23. Par ailleurs, depuis ce vendredi 24 janvier, la connexion internet est coupée dans la ville de Goma. Selon un confrère journaliste, cette mesure vise à contrer les risques de désinformation et de manipulation sur les réseaux sociaux. Le gouvernement congolais semble déterminé à prendre les mesures nécessaires pour stabiliser la situation et répondre aux défis sécuritaires posés par ces groupes armés.

Ituri : L’armée appelée à traquer les faux Wazalendo qui recrutent des jeunes à Mambasa, selon Dieudonné Lossa

En déplacement dans le territoire de Mambasa ce mercredi 22 janvier 2025, Dieudonné Lossa, coordonnateur de la société civile de l’Ituri, a exhorté l’armée à traquer les faux Wazalendo qui recrutent des jeunes dans cette région. Selon lui, les véritables Wazalendo défendent l’intégrité du territoire national au prix de leur vie sur les différentes lignes de front au Nord-Kivu. « Nous avons été informés qu’il y a des groupes de personnes qui se présentent comme des Wazalendo, alors que nous savons tous où se trouvent actuellement les vrais Wazalendo », a-t-il affirmé. Dieudonné Lossa dénonce ces recrutements illégaux et appelle à une intervention militaire pour mettre fin à cette pratique. « Ces individus se disent Wazalendo, mais ils recrutent des jeunes pour gonfler leurs effectifs. Or, il est de notoriété publique que les Wazalendo ne recrutent pas d’enfants et sont actuellement au front au Nord-Kivu. S’il y a des Wazalendo à Mambasa, ce ne sont que de faux Wazalendo. Nous leur demandons d’arrêter immédiatement, et appelons les services de sécurité à agir sans délai », a-t-il martelé. En outre, il a précisé que sa présence à Mambasa vise à s’informer sur les problèmes rencontrés par la population afin d’y apporter des solutions adaptées. « Notre mission ici est de comprendre les véritables difficultés de la population, ce qui nécessite de l’écouter », a-t-il déclaré. Dieudonné Lossa a ajouté que sa mission s’étendra à d’autres localités du territoire de Mambasa, sans toutefois préciser la durée de son séjour. « Nous sommes venus dans le territoire de Mambasa, mais celui-ci ne se limite pas à son chef-lieu. Nous allons probablement nous déplacer vers d’autres localités pour mieux appréhender la situation des populations qui ne peuvent pas venir au chef-lieu », a-t-il expliqué. Pour rappel, le territoire de Mambasa est l’une des zones les plus affectées par l’activisme des ADF (Forces démocratiques alliées) depuis leur migration vers l’Ituri en 2020-2021. Depuis l’émergence du mouvement Wazalendo au Nord-Kivu, un groupe de jeunes partageant la même idéologie que ces résistants a vu le jour à Mambasa et Irumu.

Nord-Kivu : Goma sous pression, les camps de Mugunga débordés par un nouvel afflux de déplacés

La situation humanitaire se détériore à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Un nouvel afflux de déplacés, fuyant les violences dans leurs localités d’origine, a mis sous pression les camps de Mugunga, déjà saturés. Des centaines de familles, principalement originaires de Nzulo, une zone récemment touchée par de fortes tensions sécuritaires, ont convergé vers ces camps en quête de refuge. Les autorités locales et les acteurs humanitaires sont dépassés par l’ampleur des déplacements. Les camps de Mugunga, déjà surpeuplés, peinent à accueillir ces nouveaux arrivants, qui se retrouvent confrontés à un manque criant de ressources et d’infrastructures. La situation est d’autant plus préoccupante que l’un des déplacés, arrivé à Nzulo en provenance des zones de conflit, a été retrouvé blessé par balle, un incident qui a alimenté la peur et la panique parmi les populations. Cet événement a exacerbé les tensions et renforcé le sentiment d’insécurité dans la région. Il met en lumière la persistance des violences et leur impact direct sur les populations civiles, contraintes de fuir leurs foyers pour trouver un semblant de sécurité. Face à cette situation d’urgence, les organisations humanitaires et la société civile locale lancent un cri d’alarme. Ils soulignent les risques liés à la promiscuité dans les camps de réfugiés, notamment la propagation de maladies, et la nécessité d’une réponse rapide pour répondre aux besoins essentiels des populations déplacées : nourriture, eau, abri et soins médicaux.

Classement des armées les plus puissantes du monde : la RDC perd sa 6e place, descend à la 8e position en Afrique et 66e mondial

Le classement annuel des armées les plus puissantes du monde, publié comme d’habitude par le site américain spécialisé dans la défense Global Fire Power (GFP). Pour le top 10 des armées africaines, la République démocratique du Congo perd sixième place de l’année passée, et est classée huitième pour l’édition 2025. – Égypte: 1er rang en Afrique, indice 0,3427 (19e mondial) – Algérie: 2e rang, indice 0,3589 (26e) – Nigeria: 3e rang, indice 0,5771 (31e) – Afrique du Sud: 4e rang, indice 0,6889 (40e) – Éthiopie: 5e rang, indice 0,9305 (52e) – Angola: 6e rang, indice 1,0961 (56e) – Maroc: 7e rang, indice 1,1273 (59e) – RDC: 8e rang, indice 1,3111 (66e) – Soudan: 9e rang, indice 1,4756 (73e) – Libye: 10e rang, indice 1,4449 (76e) Au total, 38 pays africains sont entrés dans le classement. Parmi eux, neuf ont progressé par rapport à l’édition 2024, dont la Tanzanie, le Cameroun, le Soudan du Sud, la Namibie, le Niger, le Botswana, la Mauritanie et le Sénégal, tandis que 14 ont régressé et 15 sont restés stables, comme l’Égypte. Ce classement, qui couvre au total 145 pays situés sur tous les continents, s’appuie sur plus de 60 critères, notamment : le nombre de militaires actifs, le nombre d’avions de chasse et de navires, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique… Du côté de la RDC, ce classement arrive en pleine guerre dans l’Est du pays, où le président de la République Félix Tshisekedi avait remanié son armée nationale en fin 2024, pour espérer établir la paix dans ses zones frappées par le conflit qui a causé des pertes en vies humaines et des déplacés.