C’est ce mardi 12 septembre 2023 que le vice-gouverneur de la province de Lomami, Jean-Claude Lubamba a reçu, dans son cabinet de travail, situé à Kabinda, le nouveau commissaire provincial adjoint de la Police Nationale Congolaise (PNC), Jean-Marie Daniel Kayumba. Au sortir de leurs entretiens, le nouveau commissaire provincial adjoint de la PNC, conduit par son titulaire, s’est exprimé devant la presse de Lomami pour sa première fois depuis sa récente affectation dans cette partie du pays. Ce numéro deux de la police (Lomami) a indiqué que l’autorité provinciale s’est réjoui de son arrivée qui vient compléter l’effectif de la police et lui a souhaité la chaleureuse bienvenue tout en lui rassurant une bonne collaboration pour la protection de la population et ses biens. Notons que le nouveau commissaire provincial adjoint chargé des opérations et renseignements vient du territoire de Kongolo, dans la province du Tanganyika où il a assumé les fonctions du commandant du commissariat territorial. Il convient de souligner que la cérémonie de prise d’armes aura lieu incessamment. Elle sera présidée par le gouverneur de la province du Lomami. C’est au cours de cette même cérémonie que toutes les nouvelles autorités de la PNC commissariat provincial de Lomami seront officiellement présentées au chef de l’exécutif de Lomami, nous confie la cellule de communication du gouvernorat de cette province.
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Sécurité dans l’Est de la RDC : She Okitundu préconise la voie diplomatique pour le conflit RDC – Rwanda
L’ex ministre des affaires étrangères, Léonard She Okitundu, a réagi au sujet du conflit sécuritaire qui règne entre la RDC et le Rwanda. Cet ancien chef de la diplomatie congolaise préconise de recourir à la voie diplomatique plutôt qu’à la guerre pour régler ce conflit. « Nous devrions privilégier la solution diplomatique à l’Est de notre pays, parce que la guerre on sait comment on la commence, mais on ne sait pas comment on la termine, et ce sont nos populations qui sont victimes », a-t-il dit. « Nous pensons qu’il nous faudra trouver une solution qui nous évite la guerre, la diplomatie d’un pays c’est sa position géographique, nous sommes condamnés à coexister avec ce pays. Par conséquent, il est important de trouver une solution diplomatique », a-t-il ajouté. Cet ancien ministre des affaires étrangères exige, par ailleurs, la remontée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui sont au front dans l’Est du pays. Il appelle donc le Gouvernement à travailler pour outiller l’armée afin de garantir la souveraineté et l’intégrité du pays.
Tshikapa : Les forces vives de la société civile marchent pour dénoncer l’insécurité
Contraintes de cette insécurité, toutes les forces vives de la société civile vivant dans la ville de Tshikapa ont décidé de marcher, ce samedi 9 septembre 2023, dans la rue pour dénoncer cette insécurité et inviter les autorités à leurs responsabilités. La dite marche a débuté au rond point Ndjendje, allant au bureau de l’Assemblée provinciale et puis de retour vers le gouvernorat où un mémorandum a été lu. “Nous disons non à l’insécurité à Tshikapa. Nous réclamons le procès des bandits arrêtés à Tshikapa. Nous cherchons la paix à Tshikapa”, peut-on lire sur les affiches que tenaient les marchants. Dans leur mémorandum, on peut aussi lire : “Cher excellence, vous avez, en date du 13 juillet, lors de votre retour du deuil à Kinshasa renouvelé votre serment de travailler activement pour le rétablissement de la paix au Kasaï. L’action n’a jamais accompagné vos déclarations. Toutes les mesures prises sont inefficaces. La ville est en proie ; les bandes des criminels opèrent tranquillement à Dekese, à Kamonia et dans la ville, n’en parlons pas”. Signalons que l’insécurité a laissé des mauvais souvenirs dans la durée du mois dernier dont l’assassinat de l’officier de police qui a aussi causé plusieurs morts lors du rapatriement du corps sans vie de cet officier dans son village pour l’enterrement.
RDC : Quelle est la suite du drame meurtier du 30 août dernier à Goma ? (Dossier)
La province du Nord-Kivu précisément la ville de Goma, est endeuillée suite aux événements tragiques survenus le 30 août dernier. Pour faire une lumière sur cette tragédie, une commission interministérielle a été mise en place par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Cette commission mandatée, avait atterri à Goma le 2 septembre 2023. De son côté, le Gouvernement de Kinshasa soutient l’enquête ouverte auprès de l’auditorat militaire de garnison de Goma. Les coupables répondront de leurs actes devant la justice, selon Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement. En effet, la composition hétérogène de cette commission, qui implique des membres influents de divers ministères clés, témoigne la façon dont le Gouvernement prend cette situation au sérieux. Sa mission est claire d’établir les faits et rétablir la confiance à cette population qui souffre beaucoup. Pour le vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, rassure que rien ne sera caché. Toute la vérité sera connue, toute la vérité sera dite à la communauté nationale ainsi qu’internationale. L’engagement nécessaire en ce moment serait de rétablir la vérité qui sera la seule antidote à la douleur collective pour cette tragédie, a-t-il souligné. Qui sont, alors, les véritables coupables ? Lors de la récente réunion du conseil des ministres à Kinshasa, le Président Félix Antoine Tshisekedi n’a pas caché son indignation face aux violences. Ses mots étaient si tranchants comme des larmes. « Ils sont dans les cœurs de la nation, ces âmes parties si tôt. Ces événements sont incompatibles à la vie en démocratie », avait déclaré le Chef de l’État qui a insisté sur une justice claire. Cependant, les enquêtes sont en cours. Pourtant, malgré la mobilisation du Gouvernement, Goma reste une ville endeuillée. La douleur des familles des disparus se fait ressentir. Pendant que les enquêtes se poursuivent, les congolais attendent avec beaucoup d’impatience que justice soit faite sur ce dossier. Pour la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo( Monusco), les personnes impliquées dans les tueries des civils commises par l’armée le 30 août dernier à Goma doivent répondre de leurs actes, peu importe leurs rangs. C’est ce qu’avait signifié Bintou Keita, cheffe de la Monusco, lors de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi 6 septembre 2023. Et d’ajouter : « La Monusco salue déjà les actions entreprises par le Gouvernement entre autres, le déploiement d’une commission interministérielle de haut niveau, l’ouverture du procès contre certains officiers des FARDC ». Signalons que deux (2) responsables militaires sont déjà aux arrêts. Il s’agit du commandant de la brigade de la garde républicaine et du commandant du régime de force spéciale. Les deux militaires sont déjà aux arrêts et un procès est déjà ouvert pour établir les responsabilités afin d’éclaircir les zones d’ombre de ce drame.
RDC : Samy Adubango discute avec une délégation de l’Union Européenne sur la mission d’identification à Kindu
Le vice-ministre de la Défense Nationale, Samy Adubango , a accordé une audience à une délégation de l’Union Européenne. Cette rencontre avait pour objectif de discuter de la mission d’identification qui s’est récemment déroulée à Kindu, dans la province de Maniema, au nom du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo empêché. Lors de cette rencontre, Alain Decroux a souligné que la mission de la facilité européenne de paix était en réalité une mission de travail pour l’identification. La délégation a présenté les résultats et fait rapport sur cette importante mission. “Nous sommes venus lui présenter cette mission de la facilité européenne de paix qui est au fait, une mission de travail qui fait le suivi d’une mission d’identification qui a eu lieu en octobre 2022. C’était donc de venir faire rapport au Vice-ministre, le Vice-premier ministre étant empêché, une mission de travail qui fait suite à cette mission d’identification qui avait eu lieu à Kindu, auprès de la 31eme brigade de réaction rapide”, a dit Alain Decroux, le chef de la délégation, au sortir de cette rencontre. Selon Alain Decroux, la coopération entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Union Européenne dans le domaine de la Défense se porte bien. “Très bonne réception de la part du Vice-ministre. Heureux d’apprendre qu’il y avait un nouveau soutien qui se mettait en place, soutien européen spécifiquement à cette brigade de réaction rapide, avec l’appui technique de la coopération de la défense belge qui appuie cette brigade depuis de nombreuses années”, a-t-il conclu. Il est important de signaler que le vice-ministre de la défense nationale de la République Démocratique du Congo, Samy Adubango a apprécié grandement ce nouveau soutien mis en place par l’Union Européenne et se félicite des avancées réalisées dans le renforcement des capacités défensives du pays, cette collaboration prometteuse ouvre des perspectives positives pour un partenariat solide et durable entre les deux parties.
RDC – Sécurité : De nouvelles règles pour réguler la circulation des véhicules poids lourds pendant les heures de pointe
Dans un communiqué dont une copie est parvenu à CongopresseNet, le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise, le Général Blaise Kilimbalimba, a annoncé, ce mardi 5 Septembre 2023, de nouvelles règles pour réguler la circulation routière dans la ville province de Kinshasa. Selon ces règles prises par le général Blaise Kilimbalimba, les véhicules de vingt tonnes et plus utilisés pour le transport des marchandises ne sont pas autorisés à circuler pendant les heures de pointe suivantes : entre 6 heures et 10 heures du matin ainsi qu’entre 15 heures et 20 heures. Soulignons qu’il est également interdit au conducteur toute pratique qui consiste à abandonner les véhicules sur la chaussée pendant de longues heures sous quelque prétexte que ce soit. En outre, afin d’éviter l’encombrement de la route nationale N°01 au niveau d’entrée Mitendi, un mécanisme de régulation a été institué pour organiser par intermittence l’entrée à Kinshasa des véhicules mentionnés ci-dessus.
Société : Makuba Eliezer Josué offre des kits scolaires aux enfants de Masina
Lors d’une rencontre de courtoisie avec les mamans de la commune de Masina, le président de la fondation Libiki, Eliezer Josué Makuba a offert des kits scolaires en faveur des enfants de sa municipalité. En effet, ce premier lot sur plus des 100 kits livrés est composé des cahiers, stylos, lattes et plusieurs autres fournitures. À en croire Makuba Eliezer Josué, cette remise constitue une des actions qui concrétisent sa vision d’appuyer et d’encadrer la jeunesse. « Nous savons que les temps sont très difficiles. C’était utile de nous rapprocher de nos membres particulièrement les mamans de Masina pour les aider à envoyer leurs enfants à l’école », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Dans le cadre de notre fondation Libiki, nous avons distribué un lot de 100 kits scolaires. Et pour pérenniser nos actions en faveur des habitants de notre commune, nous reviendrons dans une semaine, cette fois-là, pour rencontrer les papas afin de recueillir leurs préoccupations et en vue d’apporter tant soit peu, des solutions comme nous l’avions toujours fait ». De leur côté, les mamans n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de M. Eliezer Makuba. Elles ont exhorté ce dernier à participer aux élections comme candidat député. « L’acte de générosité que notre fils Makuba Eliezer Josué vient de poser a soulagé notre misère et dès ce lundi, mes enfants iront à l’école », a dit une maman. « Nous voulons que tu postules, car tu es différent des autres qui viennent seulement pour mentir et partir. Nous allons te soutenir comme tu l’as toujours fait pour nous. Tu as beaucoup fait pour nous et c’est à notre tour de te rendre l’ascenseur », ont réagi les mamans de la fondation Libiki venue de 12 quartiers de Masina. Mais pour sa part, Eliezer Makuba a expliqué que son action rentre dans le cadre de sa fondation pour travailler d’abord et de manière efficace dans le secteur de l’éducation pour permettre à la municipalité de Masina d’avoir des citoyens bien formés. Soucieux de répondre favorablement à la volonté exprimée par ses congénères, Makuba Eliezer Josué à annoncé solennellement la confirmation de sa candidature à la députation provinciale. Une annonce qui a été célébrée comme une victoire par ces femmes heureuses de voir leur fils relever la tête dans la nouvelle classe politique.
RDC-Italie : perspectives prometteuses entre Jean-Pierre Bemba et Alberto Petrangeli pour une coopération en matière de sécurité
Le vice-ministre chargé de la Défense, Jean-Pierre Bemba a accordé, ce jeudi 30 Août 2023, une audience à l’ambassadeur de l’Italie, Alberto Petrangeli, pour une coopération en matière de sécurité entre la République Démocratique du Congo et l’Italie. À l’issue de cette rencontre, M. Petrangeli a exprimé son optimisme quant à une évolution conjointe des deux pays dans ce domaine. « Je suis venu présenter mes civilités au Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba. On a parlé de la situation sécuritaire, aussi de la possibilité de réchauffer la coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité et je crois qu’il y a la possibilité d’évoluer ensemble », a déclaré le diplomate Italien M. Petrangeli Selon lui, les deux pays travaillent ensemble pour prendre des décisions qui bénéficieront aux deux parties. « La République Démocratique du Congo peut attendre de l’Italie une coopération en matière de formation, la dotation en équipements, et tout sera décidé ensemble », a annoncé le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense Nationale, Jean-Pierre Bemba. Signalons que l’Italie envisage une coopération, en particulier dans la formation et l’équipement des Forces Armées de la République démocratique du Congo.
Manifestation anti-monusco à Goma : Moïse Katumbi et Martin Fayulu chargent le Gouvernement
La ville de Goma dans le Nord-Kivu a été le théâtre d’une répression violante d’une manifestation anti-monusco avec au moins 48 morts, selon le bilan avancé par l’Agence France Presse (AFP). Les manifestants de la secte Uzalendo ont inondé les rues de la ville volcanique pour exiger le départ de la Monusco. Suite à ce drame, deux leaders de l’opposition en République Démocratique du Congo ont condamné ce qu’ils appellent « massacre ». Martin Fayulu, leader de Lamuka, a dénoncé ces tueries et plaide pour l’ouverture d’une enquête sérieuse afin de sanctionner les auteurs de ce carnage. “Nous condamnons le carnage à Goma des membres d’un groupe révolté contre l’insécurité, perpétré par nos éléments des FARDC sous le commandement du gouverneur militaire du Nord-Kivu. Les dépouilles des victimes ont été traitées avec le plus grand déni d’humanité. Personne n’a le droit d’ôter la vie à un concitoyen manifestant qu’importe ses croyances et son combat. Cette énième violation des droits humains doit faire l’objet d’une enquête sérieuse et les responsables punis”, a déclaré Martin Fayulu. À son tour, le leader d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, depuis Lubumbashi où il se trouve, dénonce l’incapacité du Gouvernement à mettre un terme à l’insécurité à l’Est. “Je condamne le massacre qui vient d’avoir lieu à Goma. Les victimes étaient non armées. Cette tuerie est un crime contre l’humanité. Les images qui circulent sont insupportables car le droit à la vie est sacré ! Toutes mes condoléances aux familles et proches des victimes. L’incapacité du Gouvernement à mettre un terme à l’insécurité est son plus grand échec. Dans tout le pays, des criminels sont en liberté. À Goma, une enquête doit être diligentée. Les auteurs des tueries ainsi que leurs commanditaires doivent être identifiés, traduits en justice et condamnés avec sévérité. Aucun crime ne peut rester impuni », a-t-il balancé sur son compte Twitter officiel. Plusieurs autres acteurs de la société civile ainsi que des acteurs politiques ont réagi à ce sujet pour dénoncer ces tueries. Les manifestants accusent la Monusco de son inaction face aux exactions des mouvements rebelles dans cette partie Est du pays.
Manifestation anti-monusco : Claudel Lubaya qualifie la répression policière d’un crime d’État
Le député national, Claudel Lubaya, n’est pas resté indifférent par rapport aux échauffourées qui se sont produits, mercredi, à Goma. Des manifestants anti-monusco ont été repoussées avec force par les éléments de défense et de sécurité. D’après le bilan dressé par le Gouvernement militaire du Nord-Kivu, six manifestants ont été tués par la Police. Pour Claudel Lubaya, cette répression sanglante constitue un crime d’État contre les manifestants qui, selon lui, n’étaient pas armés. Ce député national indique que les droits fondamentaux de l’homme ont été violés notamment : le droit à la vie, le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. À l’en croire, personne ne peut porter atteinte à ces droits fondamentaux surtout en période sous état de siège ou état d’urgence. Ce député national exige des sanctions contre les auteurs, co-auteurs et commanditaires de ces actes. Claudel Lubaya exige aussi des poursuites judiciaires afin de prévenir toute récidive. Il estime que la chose la plus juste à faire serait de prendre des mesures conservatoires à l’endroit du gouverneur militaire du Nord-Kivu.