L’armée rwandaise a tenté, ce jeudi 27 juillet, une incursion sur le sol congolais, alertent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans un communiqué de presse publié ce même jeudi. Les FARDC indiquent que cette incursion rwandaise a été vite repoussée alors que les militaires rwandais commençaient déjà à semer le trouble sur le territoire congolais. “ Consécutivement à notre communication du 19 juillet 2023 qui dénonçait les incursions annoncées de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo portent à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que les Forces de Défense du Rwanda, déterminées à entretenir l’insécurité au Nord-Kivu, ont franchi, ce jeudi 27 juillet 2023 à 09 heures, la frontière congolaise entre les bornes 13 et 17, pour acheminer leurs renforts et continuer à déstabiliser et à violer intentionnellement l’intégrité territoriale de notre pays ”, peut-on lire dans ce communiqué. “ A leur entrée, les militaires de l’armée rwandaise se sont arrogés le droit de chasser les paisibles populations congolaises de leurs propres terres. Dans leur intervention, les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo chargés de la sécurité des frontières dépêchés sur les lieux ont été attaqués par l’armée rwandaise. Les affrontements qui s’ensuivirent ont permis aux FARDC de repousser les terroristes rwandais auteurs de cette provocation intolérable, qui se sont repliés dans leur pays ”, a précisé ce communiqué. Par ailleurs, l’armée congolaise promet de répondre désormais avec vigueur “ au coup par coup et, d’exercer le droit de poursuite ”.
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Kinshasa : Les travaux de construction des villas pour les officiers retraités Des FARDC ont connu un ralentissement faute de financement
Près de 190 villas doivent être construits dans la commune de la N’sele, à Kinshasa pour les officiers retraités des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Cependant, depuis le 02 juillet 2022, date à laquelle ce projet a été lancé, seulement 30 villas sont livrés. D’après l’Agence Congolaise de Presse (ACP), « ce projet a connu un ralentissement faute de financement depuis près de 12 mois ». En marge d’une visite d’inspection de l’évolution des travaux, le vice-ministre de la défense, Samy Adubango, a fait la ronde des villas qui ont déjà été livrés, mardi dernier, au terme de laquelle, il a exprimé sa satisfaction. « J’ai fait cette descente pour m’imprégner de la situation générale de ce projet. J’ai échangé avec le directeur général de l’entreprise ainsi que la chargée des finances. J’ai eu une très bonne opportunité de partager avec le premier occupant d’une villa de 5 chambres. C’est notre général en retraite, qui s’est dit très satisfait de la vision du Chef de l’État par rapport à l’armée », a déclaré Samy Adubango. Lire aussi : Le Rwanda s’apprête à envoyer ses troupes officiellement en RDC, selon les FARDC « Ça fait la fierté de notre pays de voir au jour d’aujourd’hui qu’il y a quelqu’un qui aime son pays et veut le bien-être pour son armée. Nous allons faire un rapport détaillé sur notre mission sur terrain et ça sera à la satisfaction de notre armée comme le Chef de l’État attend de nous », a-t-il renchéri. Notons que ce projet est financé à 65% par l’État congolais et préfinancé par l’entreprise Congo International Investment Group SAS (CIIG)
Le Rwanda s’apprête à envoyer ses troupes officiellement en RDC, selon les FARDC
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent, dans une correspondance ce mercredi 19 juillet, que le Rwanda s’apprête à déployer ses troupes sur le territoire congolais. Une décision qui se justifierait selon l’armée rwandaise « par l’imminence d’une attaque supposée des FDLR/ FOCA contre le Rwanda à partir du territoire congolais ». En cas d’attaque de manière officielle sur le sol congolais, les FARDC déclarent se réserver le droit de répondre de manière vigoureuse. Ci-dessous le communiqué des FARDC
Sécurité : le Général Blaise Kilimbalimba nommé commissaire provincial de la police ville de Kinshasa
La prise des fonctions du nouveau commissaire provincial de la police ville de Kinshasa était au centre d’une cérémonie organisée, ce lundi 17 juillet 2023, à Kinshasa, en présence du Vice-premier Ministre de l’Intérieur et sécurité, Peter Kazadi. Il s’agit du Général Blaise Kilimbalimba qui vient remplacer le Général Sylvano Kasongo à ce poste. « Je sais ce qui m’attend à Kinshasa, j’ai reçu des instructions claires et je suis prêt à relever le défi. Donnez-moi trois mois et vous verrez les premiers résultats », a déclaré Blaise Kilimbalimba. Le Général Blaise Kilimbalimba entre en fonction dans un contexte de la précarité de la situation sécuritaire dans la ville de Kinshasa. Le phénomène Kidnapping entraine une forte psychose qui s’enflamme encore avec l’assassinat de l’ancien ministre Chérubin Okende. La responsabilité de ce nouveau commissaire provincial de la police apparaît très lourde. La population Kinoise attend de lui le rétablissement de la sécurité et de sérénité dans la capitale congolaise qui s’apprête à accueillir les IXe jeux de la Francophonie à la fin du mois de juillet, sans oublier les élections générales prévues en décembre prochain. Soulignons que le Général Sylvano Kasongo Kitenge est affecté à Tshikapa, dans la province du Kasaï où il exercera les mêmes fonctions de commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC).
Dany Ngoy critique la gestion de la sécurité du gouvernement Sama suite au meurtre de Chérubin Okende
Le meurtre de Chérubin Okende était au cœur de l’interview accordée par le coordonnateur adjoint du parti Envol/ Kinshasa, M. Dany Ngoy, à Congopresse.net, ce vendredi 15 juillet. Au cours de cette entrevue, M. Dany Ngoy a évoqué l’incapacité du gouvernement congolais à sécuriser sa population et ses biens sur toute l’étendue nationale. “C’est un regret d’apprendre cette nouvelle de l’assassinat de Chérubin Okende. Et cela ne peut pas nous laisser indifférent. Comme vous le savez, la question de sécuriser les populations et leurs biens revient bel et bien au gouvernement. Le gouvernement dirigé par Sama Lukonde sous le pouvoir de Monsieur Félix Tshisekedi, démontre à suffisance que Monsieur Tshilombo n’avait aucune vision, aucune politique sécuritaire de ce pays », a indiqué le coordonnateur adjoint d’Envol/ Kinshasa. « Ce que nous vivons maintenant ce n’est pas seulement la question de Kinshasa, à l’Est où les gens meurent malgré l’État de siège, à Kinshasa récemment avec le phénomène de Kidnapping à gauche à droite, le phénomène Mobondo, les massacres perpétrés au grand Bandundu. Donc, vous allez vous rendre compte que Félix Tshisekedi est incapable d’assurer la sécurité des congolais et leurs biens “, a-t-il renchéri. À l’en croire, l’assassinat de l’honorable Chérubin Okende vient témoigner l’insécurité qui gangrène le pays. « Comment expliquer un haut fonctionnaire soit froidement tué ? Alors, quel serait le cas des petits peuples ? Qui va s’occuper d’eux ? », s’est interrogé Dany Ngoy. En outre, le coordonnateur adjoint d’Envol/ Kinshasa a souligné qu’il s’agirait maintenant de la stratégie du pouvoir en place à museler l’opposition pendant cette période électorale. « Il faut installer la phobie entre les leaders des opposants afin qu’ils puissent reculer face aux élections. D’après l’honorable Delly Sesanga, celui qui installe la peur en vous, vous contrôle. Mais nous n’allons pas reculer nous allons nous battre fort », a-t-il lâché. Pour Dany Ngoy, les opposants sont privés de toute liberté. « Le cas avec le procès Matata Ponyo, Salomon Kalonda, Franck Diongo. Le pouvoir en place a peur des élections libres, transparentes et indépendantes. Que le pouvoir retienne que nous n’avons peur de personne. On ne va reculer face à personne. Aucun événement, aucune circonstance, doit faire en sorte que nous puissions reculer dans nos convictions », a martelé Dany Ngoy. « Nous allons avancer parce que nous devons libérer notre peuple qui est au cachot de Félix Tshisekedi avec son gouvernement de l’Union sacrée. Voilà pourquoi nous invitons les congolais de partout à se joindre à nous pour chasser ce déchu du pouvoir en 2023 par des voies électorales malgré la fraude orchestrée, nous savons que l’opposition va l’emporter », a-t-il conclu. Rappelons qu’une commission mixte impliquant tous les services de sécurité et faisant appel à l’appuie des « pays amis ». L’objectif de cette commission d’enquête est, comme l’a dit le président de la République, « de faire la lumière sur ce crime ».
Sécurité : le Gouvernement annonce l’ouverture d’une enquête pluridisciplinaire sur « l’assassinat de Chérubin Okende
Après avoir appris « l’assassinat » de l’ancien ministre des transports Chérubin Okende, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a convoqué, en toute urgence, une réunion de sécurité, ce jeudi 13 juillet, dans son cabinet de travail, à la primature. Cette réunion a porté essentiellement sur la « morte tragique » du Député national Chérubin Okende, dont le corps a été retrouvé sans vie dans sa voiture ce matin, sur l’avenue des poids lourds, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Au sortir de ces entretiens, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, en a fait le point devant la presse. « Au-delà du message de condamnation et de condoléance qui a été fait, parce qu’il faut faire diligence pour qu’une enquête minutieuse puisse être faite. Dans cet ordre d’idées, il y a une enquête préliminaire qui a déjà commencé au niveau de la police nationale. Mais, il a été convenu, au niveau de cette réunion, que ça sera une commission d’enquête plus large qui impliquera tous les services. Nous avons convenu que nous allons associer à cette enquête des services étrangers des pays amis pour qu’en toute transparence et très rapidement, nous puissions faire la lumière sur ce crime odieux qui arrive dans un contexte où nous étions déjà sous vigilance », a déploré Patrick Muyaya. Le ministre de la communication et médias a, par ailleurs condamné cet acte qui, selon lui, se produit à la veille d’un grand événement sportif à savoir les neuvième jeux de la Francophonie ainsi qu’à près de cinq mois des élections générales. « En effet, il y a visiblement une volonté de semer la psychose lorsqu’on parle de kidnapping ou de trafic d’organes. Nous étions déjà en alerte et les services ont redoublé davantage de vigilance. Il y aura des mesures qui seront annoncées par la police, toujours dans ce cas parce qu’il est hors de question de plonger la ville de Kinshasa dans une quelconque forme de psychose, alors que nous sommes à la veille d’un événement attendu mondialement, à savoir les jeux de la francophonie. Nous avons les élections en fin d’année qui vont arriver. Nous tenons donc à ces engagements et nous allons travailler pour nous assurer que la sécurité est tenue à Kinshasa comme dans tout le pays », a fait savoir Patrick Muyaya. Le porte-parole du gouvernement a, en outre, noté les différentes mesures déjà prises par les autorités pour lutter contre les cas d’enlèvement des personnes dans la ville province de Kinshasa notamment des bouclages qui ont débuté récemment dans la commune Bandalungwa et qui, selon sa logique de penser, devrait s’étendre sur toutes les communes. Ont pris part à cette réunion, le Ministre des Droits humains, le ministre de la Communication et Médias, le vice-ministre de l’Intérieur, le Commandant de la 14ᵉ région militaire, le général de Brigade Stazin Kazimu, l’administrateur de l’ANR, le DG de la DGM, le Commissaire général adjoint de la PNC en charge des opérations, le Commissaire provincial de la PNC. Par rapport à toutes les spéculations qui sont faites sur les circonstances de ce crime contre un acteur politique de premier plan, de surcroît député national, le porte-parole du Gouvernement se garde de tirer précipitamment une quelconque conclusion et s’en remet aux enquêtes qui s’ouvrent. « Écoutez, nous, nous sommes le Gouvernement. Il ne serait pas de bon aloi, c’est aujourd’hui que notre collègue est décédé. L’heure est plutôt au recueillement. C’est dans cet ordre d’ailleurs que le Président de la République a annulé une visite qu’il devait faire sur le terrain. Et, le Premier Ministre a réduit au maximum les activités qu’il devait avoir ce jour. Parce qu’il faut observer une pensée pieuse pour celui qui a été des nôtres. On peut diverger sur le plan de la politique, mais ici, il s’agit d’une vie humaine. C’est aussi le lieu d’interpeller les uns et les autres que ce n’est pas le moment de venir vouloir faire de spéculations. C’est un homme politique, evidement qui est décédé. Il y aura évidemment des implications politiques, on le comprend », a-t-il déclaré. « Mais c’est prématuré de vouloir aujourd’hui commencer à se positionner, à faire des déclarations, alors qu’il y a une enquête qui a commencé au niveau de la police et, il y a une enquête pluridisciplinaire qui va commencer, que nous voulons transparente que nous voulons ouvrir à des services étrangers parce qu’il est question d’établir tous les faits. Peut-être faudrait-il attendre la fin de l’enquête pour aller dans ces différentes conclusions. Nous, nous sommes Gouvernement », a-t-il ajouté, avant de souligner que le gouvernement continuera de prendre des mesures afin de stopper cette épidémie qui touche la sécurité. Pour la petite histoire, en 2018, Chérubin Okende est élu député national de la circonscription de la Lukunga dans la ville de Kinshasa. En avril 2021, il a été nommé Ministre des Transports, voies de Communication et de Désenclavement dans le Gouvernement Sama 1, dont il a démissionné. Il est resté porte-parole d’Ensemble pour la République, parti d’opposition cher à Moïse Katumbi jusqu’à sa mort, ce jeudi 13 juillet 2023.
Kinshasa : le gouvernorat met en place une application pour scanner le code QR des taxis avant d’y accéder
L’exécutif provincial de la ville de Kinshasa a mis en place une application mobile dénommée Hoja devant permettre à la population de scanner le code QR des taxis avant d’y accéder. Cette annonce a été faite à travers le compte Twitter officiel de Gouvernorat de Kinshasa. En effet, ce code QR reprend l’identité du conducteur, et permet aux passagers de le reconnaitre et de se rassurer qu’il s’agit d’une bonne personne. Dans cette même optique, l’exécutif provincial demande aux passagers de ne pas monter à bord des taxis bus qui n’ont pas affiché leur numéro d’enregistrement et leur code QR. Par ailleurs, le phénomène Kidnapping a pris une tout autre ampleur durant ces dernières semaines. Malgré l’arrestation d’un groupe des présumés auteurs du kidnapping par la police, la peur ne cesse de se faire ressentir au milieu des passagers, voire même des chauffeurs. C’est le constat effectué, jeudi, par Congopresse.net, sur le Rond point victoire, entre la commune de Kalamu et celle de Kasa-Vubu. Quelques chauffeurs et passagers interrogés à ce sujet ont exprimé leurs inquiétudes. « A propos de cette affaire de kidnapping, les clients commencent à avoir peur de nous qui faisons normalement notre travail. De notre côté aussi, avant de faire monter quelqu’un à bord, nous devons vérifier tout d’abord voir l’état du client, il y a quelques indices suspects directement on signale la police », a confié un chauffeur de taxi bus tout en demandant aux forces de l’ordre de renforcer le contrôler sur terrain en vue de limiter les dégâts. « Je suis très content parce qu’on a commencé à arrêter les criminels en question, car nous sommes devenus en danger. Dans des arrêts, les clients montent difficilement à bord du véhicule suite à cela. Ce phénomène paralyse à tout prix notre service », a déploré un autre conducteur des transports en commun. En revanche, un passager a justement appelé la population à la vigilance. « Avant de monter à bord du taxi, de tirer l’attention de ce qui se passe à l’intérieur. Ces derniers temps à Kinshasa, on ne sait pas à qui nous pouvons faire confiance », a-t-il souligné. Notons que certains présumés auteurs de ces actes ont été appréhendés par la police en début de semaine et transférés en justice. Leur procès débuté mercredi, s’est clôturé jeudi tard dans la soirée après de longues heures des confrontations des prévenus, de la partie civile et des témoins. Le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe siégeant en procédure de flagrance dans cette affaire condamné une vingtaine de ces « kidnappeurs » à une peine de mort, tout en les obligeant de payer 20.000 USD de dommages et intérêts aux familles des victimes.
Sécurité : la RDC demande à l’ONU de prendre des sanctions sévères contre le Rwanda et le M23 (Document)
Dans un communiqué publié, jeudi 06 juillet 2023, le porte-parole du gouvernement, M. Patrick Muyaya, condamne le soutien militaire, logistique et d’approvisionnement apporté par le gouvernement rwandais aux rebelles du M23. « Le rapport fournit des preuves détaillées du modus operandi des troupes rwandaises dans l’Est de la République Démocratique du Congo, et révèle les noms des cerveaux de ce plan d’agression continue, qui est aujourd’hui responsable de la mort de milliers de civils congolais et a forcé le déplacement de plus d’un million de personnes », peut-on lire dans ce document. « En conséquence, le gouvernement de la RDC demande aux membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies « d’aller au-delà de la condamnation verbale des soutiens extérieurs des groupes armés, et les exhorte à prendre des mesures concrètes pour punir les responsables, y compris leurs commanditaires et fournisseurs, par des sanctions ciblées », rajoute ce communiqué. Par ailleurs, Patrick Muyaya appelle l’ONU à prendre des sanctions « sévères et exemplaires contre les officiers et les dirigeants rwandais ainsi que ceux du M23 » qui, selon lui, sont des auteurs des crimes contre l’humanité commis dans l’Est de la RDC. Le porte-parole exige que ces dirigeants soient traduits en justice. « Ceux qui ont commis des violations des droits de l’homme et des abus doivent répond de leurs actes », a-t-il martelé. Pour Patrick Muyaya, l’application de la feuille de route de Luanda est une nécessité pour sortir le pays de l’impasse. De ce fait, il appelle l’ONU à « contribuer davantage à la mise en œuvre de cette feuille de route ». Notons que des déclarations se sont multipliées ces derniers jours au sujet de l’agression rwandaise en RDC. Pas plus tard que ce mercredi, le vice-premier ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, avait indiqué que l’agression rwandaise constituait un frein au développement de la RDC. Pour sa part, le président de la République, Félix Tshisekedi, a fait savoir que le Rwanda « a toujours menti sur la réalité de son agression de la RDC». « Il n’a jamais reconnu la vérité de son agression de la RDC. Il a toujours présenté la situation comme un problème interne au Congo, et ses supplétifs du M23 comme étant des Congolais ayant pris des armes contre leur pays. Tout le monde sait que c’est un mensonge. Et il continue à nier qu’il agresse le Congo, malgré toutes les preuves aujourd’hui », a déploré le chef de l’État congolais au cours d’un point de presse conjoint avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa.
Sécurité : « L’effort des peuples africains pour parvenir au développement est mis en mal par la situation désastreuse de l’agression de la RDC par le Rwanda » (Jean-Pierre Bemba)
Le vice-premier ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo a déclaré, mercredi 6 juillet, que l’agression de la RDC par le Rwanda constitue un obstacle au développement du pays. C’était en marge de la clôture de la 12e session de la commission défense et sécurité RDC-RSA. « Alors que certaines régions du monde se serrent les coudes en vue du développement, voilà que l’effort des peuples africains pour y parvenir est mis en mal par la situation désastreuse de l’agression dont la RDC est malheureusement victime depuis plusieurs années de la part du Rwanda », a indiqué Jean-Pierre Bemba. « Cette situation, bien connue de la communauté internationale, perturbe la quiétude du peuple congolais qui ne cesse de voir ses femmes violées. Tout comme elle sème la désolation, cette situation freine également le développement tant attendu de la RDC tout en perturbant plusieurs projets arrêtés par le Gouvernement », a-t-il renchéri. Par ailleurs, le VPM de la Défense a condamné le silence de la Communauté Internationale dans cette situation sécuritaire en RDC avant de rassurer que la coopération sécuritaire entre la RDC et la RSA était au beau fixe. Notons que le président sud-africain, Cyril Ramaphosa est arrivé mercredi dans la soirée, à Kinshasa, pour « une visite de deux jours qui sera axée sur la coopération économique » entre son pays et la RDC.
Affaire kidnapping à Kinshasa : une ligne Téléphonique spéciale est ouverte par la Police Nationale Congolaise en cas d’enlèvement
La Police Nationale Congolaise met à la disposition de la population une ligne téléphonique spéciale pour toutes dénonciations en cas d’enlèvement. Le numéro qu’il faut appeler pour alerter sur des cas de kidnapping est le suivant : +243 903982039. L’annonce a été faite, ce mercredi 05 juillet 2023, dans une correspondance rendue publique par le Commissariat Provincial de la Police. C’est alors qu’elle met en garde toutes les personnes qui s’évertuent à propager sur les réseaux sociaux et dans les médias les fausses informations sur l’enlèvement et le trafic d’organes. Selon cette même correspondance, ni la Police, ni les structures sanitaires n’ont enregistré des cas de prélèvement d’organes à kinshasa. La police rajoute que des poursuites judiciaires seront engagées contre les propagateurs de ces fausses informations qui alertent l’opinion. La loi s’appliquera contre eux dans toute sa rigueur et ses dispositions car les auteurs de ces faux témoignages sont prévenus, rassure les sources policières. Notons qu’un procès s’est ouvert, ce mercredi, au tribunal de grande instance (TGI) de Kinshasa – Gombe qui siège en audience foraine sur l’affaire kidnapping qui met en accusation près de 27 présumés auteurs d’enlèvement dans la ville de Kinshasa.