La situation sécuritaire à l’Est de RDC est au menu des échanges au sommet extraordinaire de la Troïka des chefs d’État et de gouvernement de la SADC ouvert, dimanche 7 mai, à Windhoek en Namibie. En séjour à Windhoek depuis la soirée de ce dimanche, le président Tshisekedi prendra part, ce lundi 08 Mai, à une rencontre avec les autres chefs d’État à huit-clos pour échanger sur plusieurs aspects de la situation sécuritaire préoccupante dans cette partie du pays notamment au Nord-Kivu, a appris une dépêche de la présidence de la RDC. Ce sommet qui a débuté avec la réunion extraordinaire du comité ministériel de la Troïka de l’organe, plus la Troïka de la SADC et les pays contributeurs des troupes à la Brigade d’Intervention de la Force permettra aux Chefs d’État de définir une position à prendre face à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Il est à noter que c’est en reconnaissance du besoin immédiat et urgent de rétablir la paix et la sécurité à l’Est de la RDC que cette réunion des ministres des pays membres a été convoquée ainsi que ce sommet des Chefs d’État de la SADC. Précision que la SADC a lancé des processus en vue de la convocation d’un sommet tripartite de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), de la Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL) et de la SADC plus la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), avec la participation de l’Union Africaine et des Nations-Unies en vue d’envisager une approche coordonnée dans le soutien à la RDC. Le Secrétariat poursuit son engagement auprès de l’Union africaine en vue d’organiser cette importante réunion.
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Tension au Soudan : Kinshasa promet de rapatrier ses ressortissants bloqués à Khartoum
Le moment tant attendu par les congolais, se trouvant à Karthoum (Soudan) théâtre des lourds affrontements meurtriers, est enfin arrivé. Le vendredi 05 mai, le gouvernement congolais a, lors de la 97e réunion du Conseil des ministres, promis qu’il va disponibiliser les moyens nécessaires pour le rapatriement des 350 congolais vivant au Soudan. « Le VPM, ministre des Affaires Étrangères a informé le conseil sur la situation de nos compatriotes bloqués au Soudan. Ils sont évalués à environ 350 qui doivent quitter ce pays en proie aux affrontements armés. Il a rassuré que nos ambassadeurs au Kenya et en Egypte (Caire) ont été mobilisés pour leurs apporter l’assistance nécessaire pour leurs permettre de quitter ce pays. Les besoins logistiques ont été sollicités pour faciliter le retour de ces compatriotes. Le Conseil a pris acte de ce rapport et le gouvernement mettra à disposition les moyens pour permettre le retour de ces compatriotes au pays », rapporte le compte rendu de la 97e réunion du conseil des ministres. Toujours bloqués dans cette partie périlleuse du pays, ces congolais peuvent regagner la terre de leurs ancêtres dès cette semaine.
Félix Tshisekedi à Bujumbura pour le 11e sommet des chefs d’État signataires de l’Accord-cadre
Le président de la République Félix Tshisekedi est arrivé ce samedi 06 mai 2023 , à Bujumbura pour participer au 11e sommet des Chefs d’Etat signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Convoqué par le président entrant de ce mécanisme régional, le président du Burundi Evariste Ndayishimiye, le sommet de Burundi s’est fixé des objectifs entre autres, de revitaliser cet accord qui avait suscité beaucoup d’espoir pour le retour de la paix en RDC en ce qu’il constitue la première initiative de paix visant à mettre fin au conflit le plus meurtrier depuis la 2e guerre mondiale et à résoudre les causes profondes de la violence et des guerres à répétition à l’Est de la RDC. 13 Chefs d’Etat ou leurs représentants, le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres ainsi que les représentants de l’UA, de la CIRGL et de la SADC ont confirmé leur participation à cette réunion qui s’ouvre ce matin à Bujumbura. Force est de constater que dix ans après, la situation a empiré avec l’agression avérée de la RDC par le Rwanda sous couvert du groupe terroriste du M23. La 11 ème réunion de l’Accord-cadre coïncide avec le dixième anniversire de la signature de ce document, le 24 février 2013 à Addis-abeba en Ethiopie. La prise de parole du président Félix Tshisekedi du haut de cette tribune est très attendue par le fait que la RDC a assuré la présidence sortante de ce mécanisme et aussi par ce que la RDC entend démonter devant les 13 pays, l’ONU, l’UA, la CIRGL et la SADEC comment le Rwanda a torpillé ce processus à travers l’agression avérée du territoire congolais. Il ne fait l’ombre d’aucun doute , côté RDC, que la revitalisation doit être précédée d’une évaluation de l’Accord-Cadre de Paix. La République démocratique du Congo a exécuté les engagements lui assignés dans l’Accord-cadre tandis que d’autres n’ont pas joué franc jeu. Au cours de ces assises, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi va passer le bateau de commandement à son homologue Evariste Ndayishimiye. À noter que les travaux de ce sommet se clôtureront en debut de soirée par un communiqué final.
RDC : l’armée présente une vingtaine de criminels économies impliqués dans la fraude et le trafic illicite de l’or au Sud-Kivu
Au moins 25 personnes, impliquées dans un réseau des criminels économiques et des autorités des services spécialisés de l’État, ont été présentées ce vendredi 05 mai par l’Etat-major des renseignements militaires (Détection militaire des activités antipatriotiques ex-DEMIAP). Ces hommes, portant atteinte à l’économie du pays, ont été arrêtés à l’issue d’une opération menée dans la province du Sud-Kivu lors par l’Etat-major des renseignements militaires à Bukavu au Sud-Kivu. « Ils ont été arrêtés le 1 mai lors d’une opération dirigée par l’Etat-major des renseignements militaires à Bukavu au Sud-Kivu. Lors de leur arrestation, une quantité d’or comme vous le voyez ici, il y en a d’autres, une autre quantité qui est dans le sac, une quantité d’or a également été saisie, il y a aussi de l’argent en franc congolais, dollars américains, chiling ougandais, il y a aussi le franc rwandais et les frans rwandais sont dans les coffres puisqu’on n’a pas encore réussi à ouvrir le coffre. Pendant que notre gouvernement se démène pour stabiliser l’économie de notre pays, ces criminels se mobilisent pour favoriser le coulage des recettes mais aussi la fraude et le trafic de l’or vers les pays qui nous agressent », ont expliqué les autorités militaires et civiles, mais aussi le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge devant la presse. Parmi les biens que les éléments de renseignements militaires ont réussi à saisir lors de ses opérations, on note : 4 coffres forts non encore ouverts dont 1 à Kinshasa et 3 autres en route pour Kinshasa; 15 ordinateurs portables et 41 téléphones ; des fours ; des balances ; des moules ; 26,120 kg d’or ; 406.000 US, 6.0568.000 FC, 125.900 Franc Rwandais ; 4560 Rupis et 1000 Cheeling Ougandais.
Situation sécuritaire à l’Est: “Il faut se préparer à faire la guerre au Rwanda”, Adolphe Muzito
L’ancien premier ministre congolais Adolphe Muzito a fait cette déclaration au cours d’un entretien accordé à la chaîne internationale France 24, jeudi 04 mai 2023. Le président du parti Nouvel Élan et candidat à la présidentielle de2023 est donc revenu sur ses propos datant du 23 décembre 2019 lors de sa première conférence de presse après qu’il ait pris la tête du présidium de Lamuka. “Faire la guerre au Rwanda”, avait-il déclaré pour résoudre le problème de l’insécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cependant, ce dernier s’est aussi montré en même temps coopératif pour l’instauration de la paix dans la partie Est du Congo. “Nous devons entrer en négociations avec le Rwanda, les occidentaux, les multinationaux et les États puissants pour qu’ensemble reflechir sur la possibilité de la mise en valeur du Congo en général et particulièrement de l’Est “, a-t-il ajouté. La situation sécuritaire à l’Est de la République demeure un sujet qui préoccupe tant les autorités du pays que la population.
2000 morts causés par le conflit Teke-Yaka : l’intervention de l’ONU sollicitée
Le député national Willy BOLIO EMINA a conduit une grande délégation composée des déplacés et chefs coutumiers du territoire de Kwamouth, le vendredi 28 avril dernier au quartier général de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Congo ( MONUSCO ). Et ce, pour solliciter l’intervention de cette mission onusienne à Kwamouth dans la province du Mai-Ndombe, pour imposer la paix. Lors des échanges de cet élu avec le personnel de la MONUSCO accompagnés de quelques chefs coutumiers, un mémorandum a été adressé au Secrétaire Général des Nations, sollicitant l’application du chapitre VII de la charte des nations Unies. Selon les signataires du mémorandum, ce document , « c’est pour imposer la paix ; une enquête indépendante pour établir des responsabilités ; la sortie par contrainte de tous ces criminels des villages, forêts et de tout l’espace Teke qu’ils occupent ; l’organisation d’un tribunal spécial sur ces actes d’épuration ethnique ; la mise en place des conditions maximales de paix et de Sécurité en vue d’assurer le retour des déplacés et des réfugiés ; la mise en place d’un mécanisme de réconciliation et d’acceptation mutuelle pour éviter que ce conflit se transmette de générations en générations». Le député national Willy BOLIO , des coutumiers et plusieurs déplacés de la tragédie du territoire de Kwamouth, ont en qualités des signataires dudit rappeler ce qui se passe dans leur province. «Nous avons adressé un mémorandum au Secrétaire Général des Nations Unies pour lui faire voir que c’est depuis juin 2022 que le peuple Teke est massacré avec atrocité en RDC, principalement dans les territoires de Kwamouth, Bagata ainsi que dans la Commune de Maluku à Kinshasa, par une milice tribale de la tribu Yaka ; On compte aujourd’hui plus de 2.000 morts ; de milliers des blessés, des déplacés et réfugiés qui vivent tous dans les conditions inhumaines et déplorables ; les tentatives d’être reçus par les autorités du pays n’aboutissent pas, alors que les mêmes autorités reçoivent jour et nuit, et ce publiquement, les personnes qu’on accuse comme auteurs et co-auteurs ; Cette milice a même tué les militaires, ce qui a poussé parfois le gouvernement à intervenir et, arrêter quelques assaillants qu’on a enrôlés dans l’armée au lieu de les traduire en Justice ; Plusieurs villages des Tekes sont aujourd’hui occupés par ces criminels», peut-on lire dans le mémo. Devant la presse, à l’issue du dépôt de mémorandum, Willy BOLIO a précisé qu’il y a «épuration ethnique de la tribu Teke par une milice tribale Yaka, donc, actes délibérés de génocide ; l’inefficacité avéré sinon complice du Gouvernement de la République; qu’il y a violation massive et flagrante des droits Humains, qu’il y a rupture de la paix dans cette partie du territoire national».
Est de la RDC : l’EAC appelle les africains de l’Est et la communauté internationale à soutenir la Force régionale pour le rétablissement de paix
En vue du rétablissement de la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) a invité tous les États africains de l’Est ainsi que la communauté internationale à prêter main forte à la Force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF) qui est sur le sol congolais pour épauler l’armée congolaise. « Le Secrétariat de l’EAC lance donc un appel aux Africains de l’Est et à la communauté internationale pour qu’ils soutiennent les efforts de l’EACRF en vue de rétablir la paix et la stabilité dans l’est de la RDC. L’EAC s’engage pleinement à assurer le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’est de la RDC et dans toute autre partie de la région », a fait savoir le général de division de la Force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF), le commandant Jeff Niagha dans un communiqué rendu public ce lundi 01 mai. Ce général de division de EACRF a également déclaré que les efforts de la paix et de stabilité en cours dans l’Est de la RDC ont permis de tenir un cessez-le-feu entre les parties belligérantes depuis plus d’un mois dans les régions de Karuba, Mushaki, Neenero, Kirolirwe, Kibirizi, Kitchanga, Rutshuru, Bunagana, Rumangabo et Kibumba. Rappelons que le président de la République, Félix Tshisekedi avait, lors de sa rencontre avec le président Suisse Alain Berset à Kinshasa, exprimé son ras-le-bol face à la Force régionale qui n’arrive pas à s’imposer.
RDC : le professeur Isidore Ndayweil exhorte les congolais à sauvegarder l’intégrité territoriale du Congo
La dynamique des mouvements citoyens (CALCC, CLC, MILAPRO), a organisé, vendredi 28 avril, à CEPAS, une conférence sur « l’histoire de la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Congo». Un panel qui a tourné tout autour de l’avenir de la Nation congolaise relevant une démarche interrogative : quelle leçon pour l’avenir ? Après l’exécution de l’hymne national, les participants ont observé une minute de silence en mémoire de tous les compatriotes ayant perdu leurs vies à cause de la sauvegarde de l’intégrité territoriale de la RDC. Prenant la parole, le professeur historien Isidore Ndayweil a remonté le temps pour faire comprendre à l’audience l’origine de la guerre qui sévit à l’Est de la République Démocratique Congo, allant de la conférence de Berlin à la création du mouvement rebelle du 23 mars (M-23). Dans son allocution, le professeur Isidore Ndayweil a abordé la question sur « les causes profondes institutionnels des conflits » qui serait liée à la faillite de l’État congolais. L’auteur a également mentionné la question migratoire de la population Rwandaise, bien qu’une mesure humanitaire, mais cette opération à favoriser l’élaboration du plan de la balkanisation du Congo. Une série de questions réponses a été parmi les moments fare qui a marqué cette conférence L’orateur n’a pas hésité à répondre aux préoccupations des participants, mais aussi il a porté une attention particulière à la jeunesse en les exhortant de connaître l’histoire du Congo et de cultiver le civisme. Cette activité a connue la participation de plusieurs personnalités politiques, notamment le président de l’ECIDé Martin Fayulu et autres cadres de la société civils venus pour assister à cette conférence axée sur « l’histoire de la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Congo».
Est de la RDC : « Tout celui qui va attaquer l’EAC, nous nous réservons le droit de verser notre sang en faveur des citoyens congolais », commandant de l’EAC
Lors d’une conférence de presse tenue samedi 22 avril dernier, le commandant de la Force régionale de l’East African Community (EAC), le général Jeff Nyagah, a déclaré que lui avec ses hommes sont prêts à verser de leur sang en faveur des citoyens congolais, au cas où une milice s’harderait à s’attaquer à eux.
RDC – Sécurité : pour mettre fin au banditisme urbain, le gouvernement Sama ll envisage un plan “robuste” et “holistique”
Le premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde congolais envisage d’éradiquer le banditisme urbaine ainsi que la délinquance qui porte atteinte aux habitants de plusieurs villes de la RDC entre autres les Kinois. Ces derniers faisant face au phénomène “Kuluna” qui les mettent dans une situation désastreuse. Cette résolution a été prise vendredi 21 avril au cours de la 95e réunion du Conseil des ministres. Le Chef du gouvernement a indiqué que ces actes de criminalité inqualifiables dont sont victimes quotidiennement les populations surtout les plus vulnérables doivent être combattus et réprimés avec la dernière énergie. Suite à la persistance et aggravation de cette situation, Jean Michel Sama Lukonde a annoncé la convocation d’une réunion urgente dans les jours à venir, avec le patron de l’Intérieur et de la Sécurité nationale et le service de sécurité concerné. « À l’issue de cette réunion, un plan robuste et holistique devra être dégagé en vue d’éradiquer une fois pour toute ces phénomènes notamment “Kuluna” pour la ville province de Kinshasa », a-t-il indiqué. Enfin, pour amorcer ces démarches, le premier ministre a instruit au Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Peter Kazadi, d’ordonner aux gouverneurs des provinces à prendre des dispositions nécessaires, à leurs niveaux pour que ces phénomènes disparaissent.