“Le Rwanda n’a pas l’intention d’expulser ou d’interdire les réfugiés. Nous accueillons toujours les personnes fuyant l’insécurité, la persécution et la violence”, a déclaré ce mercredi 11 janvier sur Twitter la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo. Et ce, après le discours du président Kagame, tenu lundi 9 janvier devant ses parlementaires. Le président rwandais prévenait que son pays n’accueillera plus de réfugiés congolais sur son sol. Yolande Makolo demande a par ailleurs à la communauté internationale de prendre la responsabilité de trouver une solution durable à ce groupe oublié des refugiés de la RDC. La porte parole du gouvernement rwandais a également ajouté que ce que son président a abordé dans son discours, c’était l’hypocrisie flagrante en critiquant le Rwanda. L’accusant d’être responsable de l’échec de l’État en RDC alors qu’il doit encore accueillir ceux qui cherchent refuge contre les conséquences de cet échec. Lire aussi : https://congopresse.net/le-rwanda-naccueillera-plus-des-refugies-congolais-sur-son-sol-previent-kagame/
Category: sécurité
« Le Rwanda n’accueillera plus des réfugiés congolais sur son sol », prévient Kagame
Depuis le début des massacres en République Démocratique du Congo, le Rwanda a été cité dans plusieurs rapport sur l’insécurité qui sévit dans la frontière avec ce pays de la région des Grands lacs.
Nord-Kivu : une dizaine de bandits aux arrêts à Beni
19 personnes arrêtées par la Police nationale Congolaise (PNC), à Beni dans la province du Nord-Kivu, ont été présentées par les services de sécurité comme auteurs de plusieurs cas d’insécurité dans la ville de Beni, les 3 derniers mois de l’année 2022. Parmi elles figurent des voleurs à mains armées, des miliciens et collaborateurs d’Allied Democratic forces (ADF) présumés. Lors de leur présentation vendredi 06 janvier 2023, le commandant ville de la PNC, le commissaire supérieur Sébastien Jean Fabien a signalé que ces malfrats sont scindés en deux groupes; le premier composé de 13 personnes a été maîtrisé avant les festivités de fin d’année 2022, tandis que le deuxième composé de 6 personnes dont une femme a été arrêté la nuit de jeudi au vendredi 06 janvier dans une opération de bouclage. Le Commandant urbain de la Police nationale Congolaise a indiqué que ces inciviques ont été auteurs de plusieurs actes de violences contre les civils à Beni, Oicha, Mangina, sur la route Beni-Butembo et même dans la province de l’Ituri. À noter que certaines d’entre ces personnes sont passées aux aveux. D’autres par contre ont clamé leur innocence comme l’a fait savoir la police avant de rassurer que l’officier de la police judiciaire va établir les responsabilités. La Police nationale Congolaise a profité de cette occasion pour appeler la population à continuer de collaborer avec les services de défense et de sécurité.
Guerre du M23: les FARDC reçoivent l’appuie logistique de Turquie
La Turquie a apporté son appui logistique au Gouvernement congolais pour combattre les rebelles du M23 qui malgré des multiples appels au cessez le feu, continuent à attaquer les positions de l’armée Congolaise dans la province du Nord-Kivu notamment à Rutshuru. C’est le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-General Ndima Kongba Constant qui a réceptionné vendredi 6 janvier à l’aéroport international de Goma, du materiel militaire moderne en Provenance de la Turquie. Cet apport logistique s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire entre la République Démocratique du Congo et la Turquie comme l’a indiqué Tayyip Erdogan émissaire du président Turc. Pour le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, ces matériels moderne vont favoriser les militaires qui se battent à tout prix pour la défense de l’intégrité du territoire. “…Nous remercions en leurs noms le Gouvernement Turc avec à sa tête son Excellence Recep Tayyip Erdogan pour ce don à son homologue le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo. Ces matériels arrivent au moment où nos unités en ont grandement besoin”, s’est réjouit l’officier militaire.
RDC : le plan de retrait des casques bleus évoqué lors d’une réunion à Kinshasa
Le Gouvernement de la RDC envisage le retrait des casques bleus sur le sol congolais, a annoncé le ministre de la communication, Patrick Muyaya. Cette question a été évoquée au cours d’une réunion d’évaluation présidée vendredi 6 janvier 2023 à la cité de l’Union Africaine (UA) entre le président de la République, Félix Tshisekedi, et la Monusco. « Il était question de discuter des missions respectives et/ou conjointes dans le cadre de la mission de la force régionale. Aujourd’hui, il était question de faire le point entre les relations le gouvernement et la mission Onusienne suivant l’esprit de la résolution qui a été adoptée. Dans cette résolution, il a été fait mention du plan de retrait de la MONUSCO. Il a été convenu que de manière générale, qu’il soit établi un cadre qui permettra des rencontres régulières entre la mission onusienne et le gouvernement » , a fait savoir le porte-parole du Gouvernement. Au cours de cette réunion, la cheffe de la Monusco, Bintou Keita a aussi pris la parole pour s’exprimer sur le possible retrait de cette organisation interétatique. « Il est clairement indiqué le cheminement qui devrait être fait avec la partie gouvernementale pour que d’une façon accélérée, en mettant en œuvre le plan de transition qui va être ré-évaluée, les jalons puissent être discutés dans un cadre d’entente qui a été agréé avec le président devant le 1er ministre pour que nous puissions de manière très claire et le plus rapidement possible avoir des résultats palpables et concrets sur le terrain dans les deux Kivu et en ituri”, a indiqué la cheffe Onusienne. Signalons que le Conseil de sécurité des Nations Unies a prolongé jusqu’au 20 décembre 2023 le mandat de la Mission Onusienne en RDC.
Insécurité à l’Est: Contrôlée par le M-23, la base militaire de Rumangabo officiellement remise à la Force régionale
Le mouvement du 23 mars (M-23) s’est retiré ce vendredi 6 janvier 2023 de la base militaire de Rumangabo, située à 50 km de la ville de Goma, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Les éléments de la Force de l’EAC, les membres du Mécanisme conjoint de vérification ainsi que des journalistes s’y sont rendues ce même jour pour faire un constat sur le retrait de ces rebelles qui ont officiellement remis cette base militaire à la Force régionale. L’on peut dire que les différents mini-sommets organisés en Afrique pour la situation sécuritaire en RDC commencent déjà à apporter ses fruits ?Affaire à suivre…
Rapport d’experts de l’ONU: le Réseau contre le terrorisme en RDC exige des sanctions contre le Rwanda
Le Réseau contre le terrorisme en RDC (RTC) salue la publication du Rapport à mi-parcours du Groupe d’experts des Nations Unies sur la RDC contenant des éléments constitutifs des preuves irréfutables des crimes graves commis à l’Est de la RDC par le M23, avec le soutien des militaires du Rwanda. Dans un communiqué du 3 janvier 2023, le RTC exige des sanctions contre le Rwanda et demande à la Cour Pénale International (CPI) d’amorcer une enquête aux fins de poursuites de plus hauts responsables desdits. À en croire le RCT, le rapport des experts mandatés par le Conseil de sécurité de l’ONU, publié le 16 décembre 2022, établit que des militaires de RDF (militaires Rwandais) ont mené des opérations de guerre en RDC. Ce rapport note également des éléments de preuves écrits, photographiques et vidéos, des images aériennes dans le territoire de Rutshuru, à Goma, à Bukavu, à Kinshasa, à Kisoro et à Bunagana qui ont établi que les militaires RDF se positionnaient dans des camps derrière les terroristes du M23 sur la ligne de front. C’est dans ce contexte de guerre d’agression de la RDC par le Rwanda que l’Union Européenne a eu à accorder 20 millions d’Euros aux Forces Armées Rwandaises (RDF) en date du 1er décembre 2022 ; et que le Président Paul Kagame, avait déjà menacé d’attaquer la RDC, lors de son discours du 22 février 2022, devant le parlement de son pays, et l’a réitéré au Sommet du Commonwealth, déplore le RTC. Par ailleurs, le Réseau contre le terrorisme en RDC urge le gouvernement congolais,la société civile et tous les parti politiques de la RD maintenir les pressions sur la communauté internationale, en général, et à la CPI, en particulier, pour qu’elles s’engagent dans les actions devant mettre fin à l’impunité que jouissent les auteurs des crimes commis à l’Est du pays. C’est ainsi que, d’après le RTC, la Communauté internationale éviterait d’ignorer les crimes répertoriés dans le récent rapport des experts de l’ONU, comme ce fut le cas du rapport du projet Mapping. Il sied de noter que 150 ONG ont signé ce communiqué dont l’Association congolaise d’action à la justice (ACAJ).de Me Georges Kapiamba.
RDC: L’état de siège prorogé pour la 34ème fois
Les élus nationaux ont voté jeudi 13 octobre, la prorogation de l’état de siège pour la 34ème fois, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, confrontées à l’insécurité causée par des différents groupes armés nationaux et étrangers. Sur 386 députés présents dans la salle de congrès de l’hémicycle du palais du peuple, 383 ont votés pour cette prolongation. Le président de la République Félix Tshisekedi avait décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri le 6 mai 2021, afin de “mettre fin à l’insécurité persistante”. Cependant ces deux provinces restent toujours victimes des tueries, massacres et violences. Les habitants, quant-à eux, sont toujours dans les situations périlleuses.
Ituri : 10 ans de prison requis contre les miliciens Codeco
Une peine de 10 ans de prison a été requise à l’encontre de 19 miliciens Codeco. Ce verdict a été rendu par la Cour militaire de l’Ituri siégeant en chambre foraine à Tchomia, dans le territoire de Djugu (Ituri), rapporte la Radio Okapi. Poursuivis pour crime contre l’humanité par meurtre, déportation et participation à un mouvement insurrectionnel, ces miliciens seront en captivité pendant 10 ans. Ces miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) qui est une faction armée de la République démocratique du Congo ont fait perdre la vie des dizaines d’habitants résidant dans cette partie du pays.
RDC: la table ronde sur l’avenir de l’état de siège projetée pour novembre (Patrick Muyaya)
Le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, l’a annoncé ce jeudi sur son compte Twitter. C’était à l’issue mercredi d’une réunion préparatoire de ladite table ronde au cours de laquelle Félix Tshisekedi a réuni les élus nationaux de la province de l’Ituri et du Nord-Kivu. «Le président de la République a réuni pendant 3h les élus de l’ituri et du N-Kivu pour aussi faire le point de la situation sur terrain à la suite de la mission effectuée par Sama Lukonde. L’organisation de cette table ronde est projetée pour novembre. La société civile ainsi que d’autres acteurs concernés y participeront. Il n’a jamais été envisagé de ne pas organiser les élections dans les provinces sous état de siège, encore moins de ne pas y déployer le programme de développement de 145 territoires», peut-on lire sur son compte Twitter. La tenue de cette table ronde avait été annoncée par le président Tshisekedi lui-même lors d’une réunion d’évaluation de l’état de siège au mois de mai dernier.