Herman Jay Cohen, ancien secrétaire d’État assistant aux Affaires africaines, a estimé que le Rwanda et l’Ouganda doivent être condamnés par les dirigeants mondiaux suite à leur rôle majeur dans les troubles qui secouent l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). « Je ne sais pas pourquoi les autres ne les condamnent pas (…) Il faut condamner le Rwanda, il faut condamner l’Ouganda aussi parce qu’ils sont tous les deux en train d’armer les milices à mon avis (…) », a-t-il déclaré dans une interview accordée à la Voix d’Afrique. Comment faire pour ramener la paix dans la partie Est de la RDC ? Herman Cohen donne une piste de solution : « Il faut que l’armée congolaise aille là-bas et fasse la guerre contre ceux qui ont envahi, ceux qui soutiennent les milices congolaises. C’est l’armée congolaise qui doit faire le travail contre les Congolais qui font le terrorisme avec l’aide des pays extérieurs (…) », suggère l’ancien diplomate américain. Jusque-là aucune grande puissance mondiale n’a condamné le Rwanda pour ses opérations dans les parties Est de la RDC. Cela montre que Paul kagame est considéré comme l’un des acteurs périphériques travaillant exclusivement pour les occidents.
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RDC: les questions sécuritaires au centre d’une importante réunion tenue sous la présidence du premier ministre
La situation qui prévaut à Kwamouth, dans le Maïndombe, dans le Kwilu, et dans le Kwango étaient au menu d’une réunion de sécurité tenue, lundi 26 septembre à la Primature, sous la présidence du premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. Selon le compte rendu du VPM en charge de l’Interieur devant la presse, le conflit communautaire dans les provinces issues du démembrement de l’ex-Bandundu porte visiblement une main noire. D’où, il fallait un tour de table pour évaluer la situation et combattre cette situation qui nécessite l’implication de l’ensemble du peuple congolais ainsi que de tous les services de sécurité et plus particulièrement l’armée et la police. À en croire le VPM Daniel Aselo, l’armée et la police sont mises à l’œuvre à partir de ce jour dans la province de Maïdombe précisément à kwamouth et sur la nationale numéro 17 où les insurgés se retrouvent encore dans des forêts et dans des savanes en train de continuer à commettre des actes ignobles et qui amènent à la mort. Ainsi la population est encouragée à se lever et à participer activement et surtout à dénoncer ces infiltrés et inciviques congolais qui se permettent de commettre ces actes de déstabilisation du pays. Au cours de cette réunion, la question de résurgence du phénomène kuluna dans la capitale Kinshasa a été aussi abordée. “Nous sommes en train de vivre presque la même situation de manipulation mais qui occasionne la mort, par les mêmes actes ignobles, les kulunas ne se gênent plus et ils n’ont plus peur de donner la mort. Ainsi, la population de la ville de Kinshasa, la police et même l’armée sont invitées et encoragées à mettre un frein à cette situation dans la ville de Kinshasa où nous avons plus 14 millions de personnes”. Les dispositions sécuritaires nécessaires, selon la primature, ont été prises au cours de cette réunion afin de mettre fin à cette situation qui endeuille plusieurs familles au pays. Signalons que cette réunion a connu la participation du Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, de la ministre d’État en charge de la Justice, du ministre de la Défense nationale, du ministre des Finances, du ministre des Droits humains, du ministre des affaires sociales, du vice-ministre du Budget, du gouverneur de la ville de Kinshasa ainsi que des services de sécurité et de renseignements.
Goma: interdit par la Mairie, les mouvements citoyens maintiennent leur décision d’observer des journées Ville-morte à partir de ce lundi
Interdit par le Maire de la ville de Goma, les mouvements citoyens et la société civile forces vives du Nord-Kivu maintiennent leurs décisions sur deux journées villes-mortes dans l’ensemble de la provinc, ce lundi 26 et mardi 27 septembre. Dans un point de presse animé par la synergie des mouvements citoyens dimanche 24 septembre, Me Jimmy Nzialy et Éric Mumbere Bwanapuwa ont appelé la population à une forte mobilisation pour dénoncer la passivité de l’état de siège dans la traque des terroristes du M23 dans le territoire de Rutshuru. Pour la première journée, il sera question de démontrer ouvertement la faiblesse de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO). “Nous sommes en train de demander à toute la population de Goma, de la province du Nord-Kivu que nous sommes prêts à mourir par ce que nous sommes agressés par un pays lequel nous devons combattre parce que la situation reste toujours précaire au centre de notre pays. Et donc, nous devons appeler toute la jeunesse du Nord-Kivu à se battre pourvu que nous puissions conquérir le sol congolais. Vous savez que Bunagana reste toujours entre les mains de nos agresseurs et là je parle des terroristes du M23 qui, depuis plusieurs jours sont soutenus par le Rwanda et l’Ouganda. Nous sommes en train de demander à la Monusco de sortir de notre pays; ça c’est un appel que nous adressons à tout le monde. Chacun de nous qui veut que la Monusco puisse sortir de notre pays. On doit se mobiliser demain pourvu que nous puissions chasser tout casque bleu sur le sol congolais. En tout, c’est une chose qu’il ne faut même pas négocier. La troisième chose, nous ne voulons plus voir Constant Ndima sur l’étendue de la province du Nord-Kivu et donc là nous parlons de l’état de siège. Nous demandons à la population de venir pour compatir avec les populations meurtries. Pour être précis, je demande donc à toute la population du Nord-Kivu pour que nous puissions chasser ensemble la Monusco, chasser l’Etat de siège et pour mobiliser nos FARDC afin de récupérer Bunagana”, a indiqué Eric Mumbere membre du mouvement MNC. Par ailleurs, la synergie des mouvements citoyens a demandé au Secrétaire Général de l’organisation des Nations-Unies (ONU) , Antonio Guiterress, de dire ouvertement au conseil de sécurité sur la nécessité de retirer les casques bleus de la Monusco, passifs dans la pacification du Nord-Kivu et généralement de la partie Est du pays. Signalons que c’est dans un communiqué du samedi 24 septembre que le Maire de la ville de Goma avait appelé les éléments de la police nationale congolaise (PNC) à contrecarrer les manifestations.
Est de la RDC: Sama Lukonde promet de soumettre au chef de l’État le rapport de l’évaluation de l’état de siège
Le premier ministre s’est engagé de soumettre au président de la République, Félix Tshisekedi, le rapport d’évaluation de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu. Il l’a fait savoir avant de quitter la ville de Goma vendredi 23 septembre, à l’issue d’une mission dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri. « Je vais soumettre en toute primeur, le rapport à l’Autorité Suprême du pays qui tient à ce que la paix et la sécurité soient rétablies sur l’ensemble des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour y amorcer effectivement les actions de la reconstruction et le rétablissement de l’autorité de l’Etat », a-t-il déclaré. Devant la presse, Jean Michel Sama Lukonde a fait la récapitulation de sa mission officielle effectuée dans les deux provinces. « Comme vous savez, la paix et la sécurité dans cette partie du pays, sont très chères au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », a souligné le premier ministre. Le chef du gouvernement a dressé un bilan des activités déployées dans cette partie du pays où il était venu aussi pour compatir avec les familles endeuillées et celles des déplacées à la suite des atrocités commises par les forces négatives, dont les ADF et les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.
RDC: après le général Philémon Yav, 75 autres militaires arrêtés
Plusieurs autres militaires ont été interpellés, après l’arrestation du général, Philémon Yav, rapporte RFI. Ces opérations ont eu lieu dans le Kivu, mais aussi dans la province du Lualaba, où les Forces armées de la République démocratique du Congo ont mené, mercredi 21 septembre, une opération spéciale dans l’hôtel du général Philémon Yav. Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi a affirmé, vendredi sur les antennes de RFI, que des présomptions de haute trahison pèsent sur l’officier supérieur arrêté, qui serait en intelligence avec une puissance étrangère. Les investigations continuent, a promis le chef de l’État. Le général Philémon Yav, qui dirige la troisième zone de défense, aurait été en contact avec l’ennemi pour faciliter l’entrée des rebelles du M23 dans la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Jusqu’à son interpellation, Philémon Yav était également commandant des opérations contre les groupes armés dans la Tshopo, en Ituri, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et au Maniema.
Félix Tshisekedi: “Les FDLR sont plus un problème pour nous les congolais que les rwandais”
Le président Félix Tshisekedi l’a affirmé au cours d’une interview accordée à RFI et France vendredi 23 septembre, depuis la ville de New-York aux USA où il séjourne, en marge de la 77 ème Assemblée générale des Nations-Unies. Pour Félix Tshisekedi, le Rwanda est de mauvaise foi par rapport à ces accusations selon lesquelles la RDC soutiendrait les FDLR. Ses accusations sont fausses, a-t-il affirmé. Le président Tshisekedi soutient que le Rwanda utilise souvent ce prétexte pour justifier ses incursions en République démocratique du Congo. “Depuis que je suis à la tête de mon pays, nous avons rapatrié à deux reprises de centaines de combattants des FDLR. C’est quand-même une preuve de bonne foi. Et aujourd’hui, les FDLR, c’est quand-même une force résiduelle qui ne menace plus la sécurité du Rwanda. Les FDLR sont plus un problème pour nous les congolais que les rwandais. J’en vais pour preuve l’assassinat de l’ambassadeur de l’Italie en République démocratique du Congo au mois de janvier dernier”, a-t-il déclaré. Signalons que les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) est un groupe rebelle composé de réfugiés hutus rwandais venus en RDCongo après le génocide des Tutsis.
Denis Mukwege déplore l’inaction du gouvernement congolais 100 jours depuis l’occupation de Bunagana par le M23
Dans son compte Twitter, ce mercredi 21 septembre, à l’occasion de la journée internationale de la paix, Denis Mukwege déplore l’inaction du gouvernement congolais et l’indifférence de la communauté internationale, 100 jours depuis l’occupation de Bunagana par le M23 soutenu par le Rwanda. “100 jours que Bunagana est occupée par le M23 soutenu par Kigali. En cette journée de la Paix, nous déplorons l’inaction du gouvernement congolais et l’indifférence de la communauté internationale face à un énième agression. Œuvrons ensemble pour le respect du droit international et pour l’instauration de la paix en RDC”, peut-on lire sur son compte Twitter.
Insécurité en Ituri: le député Iracan Gratien déplore le massacre perpétré des civils
La province de l’Ituri est sur le point de retomber dans la violence. Une dizaine de civils a été tuée la nuit dernière à Mbidjo, une localité minière située à près de 127km au Nord-ouest de Bunia en territoire de Djugu dans la province de l’Ituri. Préoccupé par cette ascendance meurtrière, le député national Iracan Gratien de Saint Nicolas hausse le ton et appelle le gouvernement à bien assumer ses responsabilités. “Le territoire d’Irumu longtemps dans l’accalmie, rebascule. Le territoire de Djugu rebondit avec des massacres et enlèvements touchant même les autres territoires. Je condamne le massacre d’une dizaine de civils à Mbidjo, une localité minière à près de 127km au Nord-ouest de Bunia en territoire de Djugu dans la province de l’Ituri. Pour le moment 12 corps ont été retrouvés, 189 maisons incendiées, les habitants en brousse. Je lance un appel au gouvernement d’assurer sa responsabilité”, a déploré l’élu de Bunia-ville dans son Space twitter ce vendredi 09 septembre 2022.
Kasaï: «le gouvernement provincial fait de son mieux pour stabiliser la paix totale dans la province», précise Alain Tshisungu
La présence physique du ministre provincial de la sécurité et affaires coutumières du gouvernement PIEME 3 dessine à ce jour une sécurité dans la province du Kasaï et dans les villages environnants. Des tueries, massacres, pillages, et tout autre cas inciviques enregistrés environ deux mois passés ne se font plus entendre quotidiennement comme cela a été le cas depuis l’existence permanente des autorités de tutelle. Dans un échange avec la rédaction de Congopresse.net lundi 05 septembre 2022 dans son cabinet de service, Alain Tshisungu a précisé que le gouvernement provincial du Kasaï fait de son mieux pour stabiliser la paix totale dans la province. Il a indiqué que tous les massacres ont été enregistrés dans sa province par les hors-la-loi pendant son absence physique et celui de l’exécutif provincial. Qu’à cela ne tienne, a-t-il affirmé, le gouvernement se démène de toute façon pour que la paix longtemps recherchée soit rétablie complètement dans la province du Kasaï. Il a aussi rassuré que “nous avons supprimé les postes de contrôle fictifs conformément aux recommandations du vice-Premier ministre national de l’intérieur lors de son passage à Tshikapa. Et les barrières qui sont restées sont connues et placées pour les formalités administratives. Les gens ne peuvent pas s’étonner, mais plutôt doivent dénoncer tout cas incivique orchestré par un hors-la-loi ou soit un agent de l’ordre pour que les mesures de la loi soient appliquées”. Alain Tshisungu demande à la population Kasaïennes une franche collaboration avec tous agents de l’ordre commis dans tous les différents postes de contrôle afin de dénoncer tous les coupeurs de route. Quant au dossier de meurtre d’un homme dans le secteur de Banga Centre la semaine dernière, le ministre Alain Tshisungu a déclaré que les victimes sont déjà neutralisées par la police et leur problème est sous contrôle de la justice pour appliquer la loi. Pour rappel, la province du Kasaï avait connu, les mois passés, des cas d’insécurité entre autres; tueries des opérateurs économiques, kidnapping des enfants.
RDC: Félix Tshisekedi demande aux chefs coutumiers d’oeuvrer pour la paix à Kwamouth
Le président Félix Tshisekedi a échangé, vendredi 02 septembre, à la cité de l’Union Africaine, avec les responsables traditionnels du Grand Bandundu, indique la présidence. Prévue de longue date, cette rencontre devrait constituer à faire rapport au Chef de l’État de la certification du Kakuungu Suku, ce masque restitué à la Rdc, au mois de juin dernier, par le Roi Philippe de Belgique. Dans les entrefaites, la crise dans le territoire de Kwamouth, opposant les Teke et les Yaka, s’est invitée à la causerie et devenir le sujet essentiel de leurs discussions. Le Garant de la nation a recueilli, attentivement, les avis des ces chefs traditionnels relatifs aux différends qui déchirent les deux tribus. Sur ce ,le Chef de l’État a ordonné à ses interlocuteurs d’entamer les pourparlers en vue d’une solution concertée. Cette délégation, à la tête de laquelle sa Majesté Mini-Kongo Kavabioko, a été conduite auprès du Chef de l’État par la ministre déléguée près le président de la République, Mme Nana Manuanina.