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Nord-Kivu : l’ambassade des USA alerte sur un risque d’attaque terroriste à Goma 

Dans une note rendue publique ce jeudi 12 mai sur son site internet, l’ambassade des États-Unis à Kinshasa alerte sur un risque d’attaque terroriste dans la ville de Goma, Chef-lieu de la province du Nord- Kivu. Elle précise que cette dernière pourrait avoir lieu sur un bateau non encore spécifié, au départ de Goma sur le lac Kivu. « L’ambassade des États-Unis informe les citoyens américains qu’il existe un risque d’attaque terroriste sur un ferry non-spécifié au départ de Goma, province du Nord-Kivu, RDC. L’avis aux voyageurs pour la RDC met en garde les citoyens américains contre les voyages dans la province du Nord-Kivu en raison de la criminalité, des troubles civils, du terrorisme, des conflits armés et des enlèvements », écrit l’ambassade. Pour quelques mesures préventives à prendre, les États-Unis conseillent les citoyens américains présents à Goma, ainsi que les Congolais, à « éviter les foules et les manifestations, à rester vigilants dans les endroits fréquentés par les touristes/occidentaux, d’être conscient de l’environnement fréquenté et de surveiller les médias locaux pour les mises à jour ».

Carnage de Djugu : «L’état de siège doit être renforcé et notre armée doit être renforcée en logistique et finances» (Nseka Stephea serge )

Une soixantaine de civils ont été tués dimanche 8 mai par la coalition des miliciens de Codeco et de Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) à Massasi, localité située à 92 kilomètres au nord-ouest de Bunia, en territoire de Djugu, dans la province d’Ituri. Nseka Stephea Serge, secrétaire exécutif national adjoint, en charge des relations extérieures au PRP (Parti de la Révolution Populaire) a appris avec tristesse le massacre de plusieurs dizaines de compatriotes à Djugu. Il a présenté ses condoléances aux familles éplorées, dans une interview accordée à Congopresse.net votre média, le lundi 09 mai. Pour lui, l’état de siège de siège doit être renforcé et l’armée doit être renforcée au logistique et financier. L’Etat doit mettre en place l’équipe de la CONADER pour la réinsertion socio-économique et éducationnelle des miliciens. “Malgré la consultation mon peuple continue de mourir, il est réfugié en Uganda et au Kenya, au centre des réfugiés de Kakuma où l’on trouve plus des familles et enfants congolais, parmi lesquels orphelins, veuves. Je pense que nous devons réfléchir sur la réouverture des bureaux de la CONADER, afin d’assurer la réinsertion social – économique et éducationnelle des militaires des groupes armés. Je ne partage pas l’idée de vouloir de les intégrer dans l’armée, pour éviter de faire espionner et infiltrer nos services “, a-t-il conclu.

RDC: Genèse d’Interkas et développement du Grand Kasaï, David Mbikayi en fait la somme

Structure qui réunit tous les ressortissants du Grand-Kasaï et les incite à penser au développement de leurs provinces. David Mbikayi, son président en fait la somme, fournit les explications sur sa raison d’être, dans un entretien à Congopresse.net votre média.  David Mbikayi indique qu’Interkas veut tout simplement dire entre les Kasaïens (Ndlr ressortissants du Grand Kasaï ). Un mouvement qui regroupe tous ressortissants de cinq provinces démembrées du Grand Kasaï. Il s’agit du Kasaï Central, le Kasaï Oriental, le Kasaï, le Sankuru et le Lomami, qui parlent toutes la langue Tshiluba. La structure existe depuis 2006, sous l’impulsion de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de feu Étienne Tshisekedi. Dans ses missions, Interkas s’est imposé de réunir premièrement toutes les filles et tous les fils du Grand Kasaï, en vue de son développement. À son temps, Étienne Tshisekedi avait trouvé nécessaire que les natifs du Kasaï s’unissant pour que l’on sache les besoins de chaque regroupement. Nous travaillons réellement pour résoudre les problèmes qui touchent la base au niveau des villages, territoires et même au niveau provincial. C’est ce qui à fait qu’au niveau du Kasaï nous mettions en place cette structure. S’agissant de son fonctionnement, le président de cette organisation indique qu’elle fonctionne comme toute autre structure, dans le respect des normes administratives et les lois du pays. Surtout qu’il y a d’autres actions qui relèvent du domaine de l’État et du domaine particulier. Étant particulier, nous mobilisons les bailleurs de fonds, en leur présentant les besoins de la population dans plusieurs domaines qui touchent la vie de celle-ci. C’est notamment le secteur de l’éducation où l’on construit écoles et centres de formation professionnelle. Dans le secteur sanitaire, on construit des hôpitaux, pour l’agriculture, l’on réagi des grands champs et tout ce qui est praticable pour l’alimentation de la population et tout ce qui permet l’épanouissement son épanouissement. Au plan commercial, nous facilitons l’entrée dans nos provinces, des produits de première nécessité et tout ce qui est important pour le bien-être des Kasaïens. Au niveau des territoires, il y a des points focaux qui inventorient les différents besoins des habitants et nous les dressent dans un rapport. Pour ce qui est de ses membres ou adhérents, David Mbikayi des adhésions massive à l’Interkas. Nous sensibilisons nos frères et sœurs Kasaïens et leur faisons voir l’importance notre structure. Un appel à la conscience pour le développement et l’épanouissement de nos provinces, comme c’est le cas chez les autres. Les Kasaiens doivent savoir qu’ils y a une organisation qui est déjà en mouvement, nous attendons la participation de chacun pour le développement de notre Kasaï, soutient-il. Et ce, sans connotation politique. Quant aux critères d’adhésion, le plus important c’est d’être tout simplement Kasaïen. Cela, peu importe l’endroit du monde où vous vous trouvez. Tout Kasaïen est automatiquement membre. Autre chose c’est que, pour faire connaître Interkas auprès des communautés Kasaïennes, David Mbikayi affirme de les sensibiliser de bouche à l’oreille premièrement, puis via les médias qui est le quatrième pouvoir. Dans cet ordre, il a décliné l’adresse de cette structure, dont le siège se trouve sur l’avenue Bandundu n°65, au quartier Evoloko, dans la commune de Masina, dans le district de Tshangu. Enfin, dans son message à ses frères kasaïens, David Mbikayi les a invités à penser au développement de leurs provinces, en manque décriant d’infrastructures routières, des hôpitaux, écoles, logements,etc.

Nairobi : poursuite des travaux des consultations de paix entre la RDC et des groupes armés

Les travaux des consultations de paix entre la délégation de la RDC et des groupes armés du Nord-kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri se poursuivent ce mercredi 27 avril à Nairobi, annonce la présidence. La plénière de ce mercredi connaîtra la participation d’un cercle des participants plus large. En présence des observateurs, les groupes armés de l’Ituri, Nord et Sud Kivu seront édifiés sur chacune des résolutions contenues dans le communiqué final ayant sanctionné le conclave des Chefs d’Etat de la région tenu à Nairobi le 21 avril dernier.

Juvenal Munubo sur le Sommet de Nairobi : “Je n’encourage pas vraiment des rencontres directes entre dirigeants de la Région et groupes armés”

Le Sommet des Chefs d’Etat à Nairobi, ce jeudi 21 avril, a décidé notamment qu’un dialogue politique soit lancé, à partir de ce vendredi 22 avril, sous la direction du président Uhuru Kenyatta du Kenya pour faciliter les consultations entre le gouvernement congolais et les groupes armés locaux en RDC. Cependant, cette décision rendue publique dans un communiqué, ce même jeudi, ne semble pas convenir à toute l’opinion publique de la RDC. Dans un tweet publié ce vendredi 22 avril, le député national Juvenal Munubo dit ne pas vraiment encourager “des rencontres directes entre dirigeants de la Région et groupes armés”, qui, selon lui, “ressemblent fort à des négociations”. Pour lui, il serait question de “refaire les vieilles méthodes du passé qui n’ont pas conduit à la paix”. La Solution, ajoute-t-il, c’est la pression militaire et le DDR.

Sommet de Nairobi : les 4 représentants des Nations Africaines demandent à Félix Tshisekedi d’ouvrir une consultation avec les groupes armés

Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, a pris part, ce jeudi 21 avril, à Nairobi (Kenya), au mini-sommet régional sur la sécurité en République Démocratique du Congo. Les Chefs d’État Kényan, Burundais, Ougandais, Rwandais (représenté) et Congolais ont pris l’engagement de mutualiser leurs forces afin de mettre fin à l’activisme des groupes armés locaux en RDC. Les quatre Nations Africaines ont, toutefois, demandé au président Tshisekedi d’ouvrir une consultation avec les groupes armés afin de les appeler à adhérer à l’option de la paix avant tout engagement militaire.

M23 en RDC : cinq Nations attendues au Kenya ce jeudi

Un sommet va se tenir ce jeudi 21 avril, à Nairobi entre le Kenya, l’Ouganda, le Burundi, le Rwanda et la République démocratique du Congo.  D’après les sources concordantes, à l’issue de ce sommet, la question relative au mouvement du 23 mars (M23) serait parmi les options cruciales attendues dans la perspective de la paix, la stabilité et la sécurité dans la région.

Sécurité : le ministre Gilbert Kabanda en séance de travail avec les responsables de l’administration militaire

Le ministre de la défense nationale et anciens combattants, Gilbert Kabanda, a eu une importante séance de travail, ce jeudi 14 avril, avec tous les responsables de l’administration militaire oeuvrant dans la capitale et certains parmi eux dans l’arrière pays, au CHESD.  À cette occasion, le ministre de la défense nationale et anciens combattants leur a livré un important message. “Quand on dit que le ministre de la défense a comme attribution, le ravitaillement des forces armées, qu’est-ce que ça signifie? Ça commence d’abord par un travail au niveau du cabinet du ministre qui va être transmis au chef d’état-major général et doit se terminer par la livraison aux bataillons ou à la compagnie, de la ration des campagnes ou des armes ou n’importe quel matériel, en passant par différentes étapes. Mais aussi, ça passe par l’inauguration de notre atelier de confection des tenues militaires ; ça concerne aussi le ravitaillement des forces armées”, a dit le ministre Kabanda. Le patron de la défense a aussi rassuré les officiers et généraux des FARDC de la reprise des travaux au niveau du chantier de N’sele, qui leur ai réservé. Pour rappel, Gilbert Kabanda revient d’une mission d’évaluation de l’état de siège à Bunia et Goma, aux côtés du premier ministre. Il a quitté cette partie Est du pays dans la nuit du mercredi 13 avril.

Ituri : les quatre derniers membres de la Task force retrouvent la liberté grâce à l’opération “le tombeau est vide”

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont libéré, ce mardi 12 avril, les quatre derniers membres de la Task force dont Thomas Lubanga de la main des miliciens Codeco en Ituri. D’après l’armée, ces ex-otages ont été libérés grâce à l’opération baptisée “le tombeau est vide” menée, vers deux heures de ce mardi, par les unités spéciales de l’armée dans le secteur de Walendu Tshati en territoire de Djugu. Après leur libération, ces derniers ont été présentés au gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant général Luboya avec les quatre autres membres relâchés récemment. Cette délégation composée notamment d’anciens chefs de guerre Thomas Lubanga, Germain Katanga, prise en otage le 16 février 2022 par la milice Codeco, avait été dépêchée par le président Tshisekedi pour négocier un cessez-le-feu et la démobilisation des miliciens en Ituri. 

Ituri : au moins 20 civils tués et une quarantaine de maisons incendiées dans une attaque des ADF

Certaines localités du territoire d’Irumu en chefferies des Walese Vonkutu et Basili ont été la cible des présumés rebelles Ougandais ADF. Ces malfrats ont tués au moins 20 civils, ce lundi 11 avril, dans une attaque perpétrée dans cette partie du territoire. D’après les sources dans la zone, ces sanguinaires ont commencé leurs attaques depuis la semaine dernière, aux village Machualo et Shauri moya, où ils ont emporté plusieurs personnes en brousse avant d’attaquer, ce lundi 11 avril, la localité de Mangusu située à 3 kms du centre négoce de Komanda . “Ils m’ont pris à Machualo, nous sommes arrivés avec eux à 15 h à Shauri moya où ils ont pris en otage plusieurs civils avant que nous puissions arriver ce lundi 11 avril à Mangusu. La, ils ont déjà commencé à tuer par machette les personnes prises en otages”, a expliqué un rescapé à Congopresse.net Des sources indépendantes, quant à elles,  parlent de 20 civils tués et retrouvés sur place à Mangusu. “Moi même j’ai vu 20 corps à Mangusu que j’ai filmé”, a déclaré un témoin qui a requis l’anonymat. Pour l’instant, la population des parties Sud et Ouest de Komanda se vide de leurs villages. Cependant, suite à cette situation, les activités Socio-économiques ont été presque paralysées.