Me Sonny Kabeya, Conseiller juridique du Ministre délégué à la Défense nationale et des anciens combattants, chargé des anciens combattants, et secrétaire exécutif national adjoint du Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT) a lors d’une interview accordée à la rédaction de congopresse.net salué les efforts fournis par Me Sylvain Mutombo Kabinga, ministre délégué à la défense nationale et des anciens combattants, en charge des anciens combattants pour valoriser les anciens combattants et leurs dépendants. <<Pour la petite anecdote, vous savez que la réinsertion est l’une des clés de voute, qui lorsqu’elle est réussie pourrait être un pari gagné pour ramener la paix dans les zones en conflits, notamment à l’Est du pays, car très souvent dans le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR), le grand problème ou mieux le ventre mou se situe au niveau du manque d’infrastructures et des moyens techniques nécessaires pour préparer les militaires des groupes armés ayant accepté d’être désarmés et démobilisés à se rendre utiles à la société dans d’autres domaines autres que les armes (apprentissage des métiers…); cela finit malheureusement par conduire plusieurs éléments de ces groupes armés à reprendre les armes ( leur gagne-pain)>>, a-t-il fait savoir. Me Sonny Kabeya invite par ailleurs le nouveau premier ministre Sama Lukonde à soutenir les initiatives visant la réinsertion tant en faveur des anciens combattants qu’en faveur des militaires des groupes armés en phase de démobilisation. <<Des telles initiatives doivent inspirer S.E Monsieur le Premier Ministre SAMA LUKONDE à prendre avec le plus grand sérieux cette question de la reisertion tant en faveur des Anciens Combattants qu’en faveur des Militaires des groupes armés en phase de démobilisation, désarmement et Reisertion>>, a-t-il déclaré. Et d’ajouter : <<Pour ce qui reste à dire, entant que conseiller juridique du ministre délégué à la défense nationale et anciens combattants, chargé des cnciens combattants, je ne peux que saluer et soutenir cette belle initiative qui va rendre utiles à la société les anciens combattants et leurs dépendants sur le plan professionnel, car ils auront la possibilité d’apprendre des métiers et seront capables d’apporter leur pierre à l’édifice de la reconstruction de notre cher et beau pays selon la vision du Commandant Suprême, S. E Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo>>. Pour rappel, c’est le mercredi 17 mars 2021 que le ministre délégué à la défense nationale et des anciens combattants, en charge des anciens combattants, Me Sylvain Mutombo Kabinga a procédé en présence du ministre de la formation professionnelle, John Tumba et du député national honoraire Franck Diongo à l’inauguration de l’école de formation et de réinsertion des anciens combattants dans la commune de Ngaliema.
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Me Sylvain Mutombo inaugure l’Ecole de formation et de réinsertion des anciens combattants (EFRAC)
Le ministre délégué à la défense nationale chargé des anciens combattants Sylvain Mutombo Kabinga a procédé ce mercredi 17 mars 2021 à l’inauguration de l’école de formation et de réinsertion des anciens combattants (EFRAC) en présence du ministre de la formation professionnelle John Tumba et du député national honoraire Franck Diongo, notable de la commune de Ngaliema. Me Sylvain Mutombo Kabinga, a dans son mot de circonstance revenu sur le bien fondé de cette école de formation et de réinsertion qui va assurer gratuitement l’encadrement des anciens combattants ainsi leurs dépendants. Construite sur fonds propres, cette école de formation professionnelle dispose de 10 filières parmi lesquelles; la coupe et couture, art culinaire, auto école, informatique, plomberie, esthétique et Agro pastorale, etc. Franck Diongo a quant à lui salué l’engagement et l’implication personnelle du ministre délégué à la défense et chargé des anciens combattants, Me Sylvain Mutombo Kabinga pour rendre ce projet effectif. De son côté, le ministre John Tumba s’est dit être satisfait de la réalisation de ce projet à caractère social.
Mike Hammer préoccupé par la situation sécuritaire à l’Est de la RDC
Poursuivant son séjour dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, l’ambassadeur plénipotentiaire des États-Unis Mike Amani Hammer, à travers un message twitter posté ce dimanche 7 février 2021, s’est dit préoccupé par la poursuite des attaques contre les civils dans cette contrée du pays. “Très préoccupé par la poursuite des attaques brutales contre les civils, je suis retourné à Beni pour discuter des moyens de promouvoir plus de sécurité et de paix”, a-t-il dit. Son séjour à l’Est du pays intervient quelques jours après la visite officielle des autorités militaires américaines du Commandement des États-Unis pour l’Afrique AFRICOM, dans le cadre de renforcement du partenariat pour la paix et la prospérité PP4PP, conclut par le président Félix Tshisekedi avec l’administration américaine.
Le général Philémon-Patience Yav à Bunia pour une mission de travail
Le général Philémon-Patience Yav, Commissaire général adjoint en charge de l’Administration de la Police Nationale Congolaise séjourne depuis ce mercredi 13 janvier 2021, à Bunia dans la province de l’Ituri pour une mission de travail. Il a été reçu premièrement par le vice-gouverneur Martin Shalo Dudu. Dans la suite de leur entretien, il a tenu à rassurer la population de Bunia de l’engagement ferme de ses hommes à assurer la sécurité. Il a dans la foulée, lancé un message aux “inciviques de déposer pacifiquement les armes pour faire la paix et permettre ainsi le développement de la province de l’Ituri” a-t-il martelé. Cette visite du haut responsable de la police est un réconfort pour la population de cette partie du pays qui a connu des moments d’agitations et de paniques ces dernières semaines, à cause des incursions répétitives des miliciens.
Nord-Kivu: La population a brûlé une jeep des FARDC ce samedi
La situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu dévient encore très déplorable. “Nous ne savons plus si nous sommes toujours en RDC ou dans un autre pays”, regrette un habitant du territoire de Béni. La population a brûlé une jeep des FARDC ce samedi 9 Janvier. En effet, la population de cette partie du pays n’a plus confiance aux forces de l’ordre malgré leur mission de sécuriser la République Démocratique du Congo et ses frontières. Un habitant a expliqué la cause principale de cet acte posé par les jeunes de Béni. “Nous ne savons pas auprès devons-nous pleurer parce que même les militaires qui sont présents dans ce coin sont majoritairement des infiltrés. Certains sont des anciens du M23, CNDP, etc… Pour l’instant, que le Chef de l’Etat lui-même prenne la situation en mains pour le rétablissement de la paix à l’Est du pays. Les énnemis tuent la population congolaise et même nos propres militaires. A qui faire confiance. Nous sommes abandonnés et nous vivons dans un triangle de mort”, a-t-il dit à Congopresse.net. Cette même source appelle le Chef de l’Etat et les institutions habilitées à la restruction de l’armée afin de mettre de côtés tous les infiltrés qui sont à la base des massacres quotidiens à l’Est de la RDC. Dieumerci Matondo
Nord Kivu : Les jeunes du territoire de Béni ont brûlé un véhicule des FARDC
RDC : Les jeunes du territoire de Béni ont brûlé un véhicule des FARDC. La mésentente entre la population et les Forces de l’ordre à Beni, au Nord-Kivu continue de défrayer la chronique. Cette nuit du vendredi 08 au samedi 09 janvier, un véhicule des Forces Armées de la République Démocratique du Congo vient d’être brûlé, alors qu’il était affecté à une mission de sécurité de routine. Ce sont les jeunes de la commune de Lume, manifestement “manipulés par des politiciens” qui auraient commis ce forfait. L’armée déplore même des menaces en l’endroit du commandant bataillon. Pour pallier cette insuffisance, d’autres éléments FARDC ont été aussitôt envoyés en renfort cette même nuit, à en croire les services de communication des opérations Sokola, basées dans la ville de Béni. Néanmoins, ces services tiennent à rassurer la population que des efforts continueront d’être fournis pour imposer la paix et la sérénité à Béni et ses environs. Il sied de noter qu’une certaine opinion dans la population de ce territoire pense que les FARDC et la MONUSCO ne feraient pas suffisamment pour enrayer l’insécurité, voire pire qu’elles seraient complices. L’année passée, une jeep MONUSCO avait également était victime d’une incendie après des tueries de la population par des présumés ADF. Pitshou Kabeya Nat/Stagiaire
RDC: la double carrière de Jean-Claude Kankenza, Chef de l’école de guerre de Kinshasa
Dénonçant une nouvelle « nomination tribale » par le président Félix Tshisekedi, les réseaux sociaux congolais s’émeuvent de ce qu’un « civil » ait été « bombardé général » et placé à la tête du Groupement des écoles supérieures militaires. Selon les informations obtenues par La Libre Afrique.be, il n’en va pas ainsi. L’histoire est cependant extraordinaire et ne peut sans doute survenir qu’au Congo. Lundi dernier, le 4 janvier, est annoncée à Kinshasa la nomination d’un nouveau chef d’état-major du Groupement des écoles supérieures militaires, le général de brigade Jean-Claude Kankenza. Il chapeautera notamment l’Ecole de guerre de Kinshasa, inaugurée le mardi 5 janvier. Le même jour, nos confrères de Voice of Congo relèvent le « parcours atypique » du promu, ancien directeur financier à la BIAC (Banque internationale pour l’Afrique au Congo) – une banque dont la liquidation forcée lancée en octobre dernier a été suspendue. Le mercredi 6 janvier, le spécialiste en affaires militaires congolaises Jean-Jacques Wondo assure qu’un civil a été nommé indûment général de brigade et que quelqu’un « a induit le président Tshisekedi en erreur ». Un homme brillant Selon les informations recueillies par La Libre Afrique.be à bonne source, toutefois, Jean-Claude Kankenza n’est pas un civil. Cet homme brillant, qui a teminé en 1989 ses études à l’université de Lubumbashi avec un diplôme en Economie et Gestion financière, semble en effet avoir… mené deux carrières de front. La chose n’est pas rare au Congo, où tout le monde sait que de nombreux chauffeurs de taxi de la capitale sont des fonctionnaires de l’Etat; ils se présentent le matin au ministère, puis le quittent pour gagner de l’argent au volant d’un véhicule. En cause: la modestie du salaire des fonctionnaires, dont le poste offre cependant des avantages qu’on ne veut pas perdre. Certains Congolais mènent d’autant plus facilement deux carrières de front que l’absence d’un service d’état civil digne de ce nom dans le pays et l’usage de la carte d’électeur comme carte d’identité facilitent l’usage de deux noms différents pour les deux carrières. A chaque fois qu’une administration ou l’armée a effectué un recensement biométrique de son personnel, des cas ont d’ailleurs été découvert d’agents « fantômes »: ils n’ont pas d’existence avérée mais quelqu’un touche le salaire correspondant à ce nom. Jean-Claude Kankenza, lui, semble avoir mené deux carrières avec son vrai nom. Menant une existence assez discrète, il n’a pas attiré l’attention sur lui jusqu’à ce qu’il fasse la « une » des journaux. Gestion financière et carrière militaire A l’issue de ses études, il a ainsi travaillé à la SNCC et à la Gécamines. A partir de 1993, il assure la gestion financière d’une entreprise d’élevage et vente de viande au Kasaï Oriental, la Compagnie des Grands élevages de Tshofa, et passe quatre ans plus tard à Elf Oil Congo, avant d’être embauché comme directeur financier par la Biac en 2001, renseigne sa notice biographique publiée dans le rapport annuel de la Biac. Parallèlement, indique une source de La Libre Afrique.be, Jean-Claude Kankenza est entré dans les forces armées sous Mobutu et a suivi le parcours normal d’un militaire, occupant des postes dans différents commandements et différentes régions. Il ne serait donc en rien un officier improvisé. En 2013, il était colonel – avec le même numéro matricule que celui qui est le sien aujourd’hui – et sera nommé général par une des ordonnances de Félix Tshisekedi de juillet 2020. Evidemment, une double carrière suscite la question de la qualité du travail fourni dans chacun des deux parcours. Deux mi-temps sont-ils suffisants, même pour un sujet brillant? Afrique lalibre.be
Nord-Kivu : Les infirmiers de l’hôpital général de référence de Rutshuru menacés de mort par des inconnus
L’insécurité continue son bonhomme de chemin à l’Est de la République Démocratique du Congo, et particulièrement à Rutshuru dans la province du Nord Kivu. Des alertes se multiplient du jour au lendemain pour interpeller les autorités de la RDC. Le personnel médical de l’hôpital général de référence de NYAMILIMA, dans la zone de santé de BINZA, en territoire de Rutshuru risque d’en payer le prix. Le mercredi 6 Janvier, des personnes non autrement identifiées ont téléphoné les infirmiers de cette institution sanitaire, leur demandant de sécher l’hôpital s’ils veulent rester en vie. Les malfrats ont effectué des nombreux appels téléphoniques, utilisant le numéro 0971787161 du réseau Airtel. Ce mode opératoire présage manifestement des rebelles armés pullulant ce territoire souvent enclin à l’insécurité. L’alerte a été lancée par le notable AIMÉ MBUSA MUKANDA, qui enjoint le gouvernement provincial du Nord-Kivu et le parquet de Rutshuru de mener des enquêtes pour dénicher les propriétaires de ce numéro téléphonique. Rappelons que la zone de santé de BINZA est souvent le théâtre des menaces et attaques perpétrées par les groupes armés. Pitshou Kabeya/Stagiaire
Beni: Le village de Loselose libéré par les FARDC
Dans un point de presse ce samedi 2 Janvier 2021 dans la matinée, le porte-parole des Opérations Sokola 1, le Lieutenant Antony Mwalushayi a annoncé que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contrôlent désormais le village de Loselose, riche en plantations de Cacao et des Bananeraies, dans le territoire de Beni. Ceci est arrivé trois jours après une intense bataille engagée contre les rebelles Ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF). Fin décembre 2020, les services militaires de la MONUSCO avaient fourni des précieuses informations concernant leur localisation GPRS ainsi que leur équipement avant l’assaut. Quatorze combattants ADF ont été tués à l’issue du combat, dont deux blancs arabes, probablement de l’État Islamique. Côté FARDC, deux soldats sont tombés sur le champ de bataille et sept autres blessés. Les rebelles ont été surpris hier vendredi 01 Janvier 2021, au cours des festivités de Nouvel an. Présentement il s’observe un calme apparent, les FARDC étant au contrôle du village, jadis occupé par l’ennemi. Cependant, habitués à ce volte-face sécuritaire, les habitants ont opté de se déplacer de cette localité pour des endroits sûrs, par peur des représailles. Pitshou Kabeya/Stagiaire
RDC: mystère autour du crash d’un hélicoptère des FARDC
Le Général Alengbia Nzambe annonçait devant la presse mardi 29 décembre 2020; la disparition d’un des deux hélicoptères qui quittaient la ville de Bunia vers Kisangani et qui avaient pour mission de récupérer la délégation de l’État major de la 3éme zone de défense. « Un de nos deux hélicoptères est porté disparu y compris les membres d’équipage alors qu’il avait bien décollé ici à l’aéroport de Bunia. C’est vers Niania que nous nous sommes rendus compte de cette situation. Mais nous avons déjà lancé les opérations de recherche terrestre à l’initiative du Commandant de la 3ème zone de défens »,> avait-il dit. Selon des sources sécuritaires l’appareil s’est écrasé dans le territoire de Bafwasende: David Badibanga le pilote, Henry Mogbekuma, Francis Mulongo, Emmanuel Kyalumba ont péris. Toujours selon des sources concordantes l’appareil avait connu une panne non loin de la contrée de Bafwasende , précisément à Nyanya, une localité d’Ituri. Et avait fait un escale pour se ravitailler en carburant et avait poursuivit sa route normalement. En attendant les enquêtes pour déterminer les circonstances de ce crash, les avis sont mitigés : certaines sources rapportent qu’une panne technique a été à la base de ce crash, d’autres rapportent que c’est loin d’être un simple accident ; l’appareil a été attaqué et abattu. Pour l’heure ; aucune réaction de la part des officiels militaires ni des autorités civiles pour tenter d’élucider les circonstances mystérieuses du crash de cet appareil. HERMES KAZADI/Stagiaire