Le député national Willy Mishiki a lancé une pétition visant à destituer le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe. Accusé de violations répétées des articles 235 et 64 du règlement intérieur, Kamerhe se retrouve au cœur d’une tourmente politique qui pourrait avoir des répercussions significatives sur le fonctionnement de l’institution parlementaire.
Willy Mishiki a fait état de ses préoccupations lors d’une conférence de presse, précisant que Vital Kamerhe aurait enfreint l’article 235, qui stipule que la plénière doit être convoquée dans un délai de 48 heures après la saisine d’une motion de défiance contre un membre du gouvernement. Selon ce député national, le président de l’Assemblée aurait également ignoré une décision de la conférence des présidents, une instance clé dans la gestion des affaires législatives.
« Cette situation ne peut plus durer », a déclaré Willy Mishiki. « Le non-respect des procédures établies nuit gravement à notre institution et compromet son bon fonctionnement ». En s’appuyant sur les articles 31 et 32 du règlement intérieur, le député justifie sa démarche comme une nécessité pour restaurer l’ordre et la transparence au sein de l’Assemblée nationale.
La pétition arrive à un moment où les tensions sont déjà palpables au sein de l’hémicycle. Ce lundi 9 décembre, les députés se réuniront pour examiner une motion de défiance contre le ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro. Les accusations portées par l’opposition à son encontre portent sur une prétendue mauvaise gestion des grands travaux, ajoutant une couche supplémentaire à la crise politique en cours.