Lors de son discours à la 80e Assemblée générale de l’ONU, ce mardi 23 septembre, Donald Trump a fait un inventaire de son bilan et de ses positions, affichant un ton martial mêlé de reproches aux autres nations.
Le président américain est revenu sur sa politique économique, affirmant avoir construit « la plus forte économie du monde » lors de son premier mandat et être en train de la recréer à « plus grande échelle ». Sur le front migratoire, il a dénoncé une immigration clandestine massive qui, selon lui, « détruit » d’autres pays et valorisé son action en matière d’expulsions et d’arrestations à la frontière américaine. Il a également sévèrement critiqué les politiques migratoires européennes, allant jusqu’à assurer que « les pays européens vont en enfer » à cause d’elles. Il a notamment stigmatisé la ville de Londres où, selon lui, la charia s’imposerait, tout en qualifiant son maire de « terrible ».
Sur la scène internationale, Trump a attaqué l’ONU, l’accusant de ne pas avoir voulu résoudre les conflits dont il prétend avoir freiné la progression, allant jusqu’à invoquer la nécessité d’un prix Nobel de la Paix dont il estime être digne. Il a qualifié la reconnaissance de la Palestine de « récompense » pour les « terroristes du Hamas », rappelant l’attaque sanglante du 7 octobre et appelant à la libération des otages.
Concernant la guerre en Ukraine, Trump a pointé du doigt la Chine et l’Inde comme premiers soutiens financiers, accusant également certains pays de l’OTAN de ne pas avoir assez réduit leurs achats d’énergie russe. Il a dénoncé l’« hypocrisie » européenne achetant gaz et pétrole à Moscou tout en lui faisant la guerre, appelant à y mettre un terme et menaçant la Russie de sanctions douanières très dures.
Sur le climat, Trump a décrit le changement climatique comme « la plus grande arnaque jamais menée contre le monde », fustigeant les énergies renouvelables et avertissant que « le tout écolo nous mène à la banqueroute ».
Enfin, il a promis une lutte implacable contre le trafic de drogue vénézuélien, menaçant de « réduire à néant » les trafiquants, et a annoncé qu’il allait « frapper durement » le Brésil, s’opposant à la condamnation de l’ex-président Jair Bolsonaro, avant de rencontrer le président Lula, qui avait lui-même dénoncé les ingérences étrangères dans les affaires de son pays plus tôt dans la journée.
Le discours de Donald Trump s’est conclu sur une note solennelle, rendant hommage aux « titans » fondateurs des nations réunies et souhaitant « que Dieu bénisse tous les pays du monde ».
S. Tenplar Ngwadi
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