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RDC : Dominique Mbuyamba, nouveau patron du Fonds Forestier National, promet discipline et efficacité

Le Fonds Forestier National (FFN) a officiellement changé de direction ce vendredi 7 novembre. Dominique Mbuyamba Tshimanga a pris ses fonctions de Directeur Général lors d’une cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Honoré Mulumba, au siège de l’institution à Kinshasa. Nommé par ordonnance présidentielle le vendredi 31 octobre 2025, le nouveau numéro un du FFN arrive dans un contexte de rupture. Il succède à Honoré Mulumba, qui avait été suspendu de ses fonctions suite à des accusations de détournement de fonds. Dans son allocution, Dominique Mbuyamba a immédiatement donné le ton de sa gestion, insistant sur la discipline et l’alignement avec le sommet de l’État. “Je suis là pour travailler avec vous dans la discipline, la sérénité et surtout l’efficacité,” a-t-il affirmé, ajoutant que son arrivée était inspirée par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour assurer le bien-être des agents. Le nouveau DG a également annoncé une transformation méthodologique au sein de cet établissement à caractère technique et financier : “Sachez bien qu’il y a beaucoup de choses qu’on va faire ensemble. C’est-à-dire un nouveau programme de travail, une nouvelle méthode.”   Mbuyamba prend les rênes d’une institution qui a récemment démontré une efficacité financière notable. En effet, le FFN a réalisé d’excellentes performances sous la direction intérimaire d’Assani Ongala Hassan (reconduit au poste de Directeur Adjoint). Depuis 2023, M. Ongala a notamment supervisé le versement de près de 18 milliards de francs congolais au Trésor public via la DGRAD, ainsi que plus d’un milliard de francs congolais aux budgets provinciaux grâce à la taxe d’abattage. Elohim Mfinda

COP30 : À Belém, le Président Félix Tshisekedi exige équité et action face au constat d’échec climatique

En prélude à la 30ème Conférence des parties sur le réchauffement climatique (COP30), prévue le 10 novembre 2025, le Sommet climatique de Belém s’est ouvert ce jeudi au Hangar Centre de Conventions de l’Amazonie, au Brésil. La journée inaugurale a été marquée par une série de prises de parole d’une cinquantaine de Chefs d’État, accueillis à tour de rôle par leur hôte, le Président brésilien Lula Da Silva. Ces échanges de haut niveau ont immédiatement mis en lumière l’urgence de la situation et les difficultés à honorer les engagements pris précédemment. Intervenant en premier lieu, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), António Guterres, a dressé un constat sans appel : celui de l’échec collectif face aux objectifs fixés par l’Accord de Paris, il y a dix ans. « Nous avons échoué à limiter le réchauffement climatique à 1,5 ° de l’objectif le plus ambitieux de l’Accord de Paris », a déclaré M. Guterres. De son côté, le Président Lula Da Silva, connu pour ses positions fermes en faveur du multilatéralisme et de la défense des forêts, a annoncé le lancement, par son pays, du Fonds pour les forêts tropicales éternelles (TFFF).   Le plaidoyer de Kinshasa pour la justice climatique Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a, dans son discours, rappelé à ses pairs que l’avenir de l’humanité dépend en grande partie des forêts, tout en regrettant de constater que ces écosystèmes vitaux sont aujourd’hui en péril. « Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris, l’heure est à l’action. Il nous faut agir vite et honorer les engagements souscrits », a-t-il martelé. Pour le Chef de l’État congolais, la crise climatique n’est pas uniquement une crise environnementale ; elle est également une crise de justice et d’équité. « J’en appelle à un rééquilibrage entre financement de l’atténuation et celui de l’adaptation. Les pays qui subissent déjà les chocs ont droit à la protection aujourd’hui, pas seulement à des promesses d’atténuation demain », a soutenu le Président Tshisekedi. Après avoir réaffirmé les atouts de la République Démocratique du Congo (RDC) en tant que pays-solution, le Chef de l’État a dénoncé l’écocide, défini comme la destruction des forêts primaires, des aires protégées et des parcs. Par ailleurs, le Président de la République a exposé son projet du Couloir vert Kivu-Kinshasa. « Il s’agit en effet d’une approche territoriale intégrée de conservation des paysages, couvrant plus de 540 000 km², dont plus de 100 000 km² de forêts primaires », a-t-il précisé. Durant ces deux jours du Sommet climatique de Belém, le Président Félix Tshisekedi poursuivra son plaidoyer dans des groupes thématiques et lors d’une série de rencontres bilatérales. Il est notamment prévu un tête-à-tête avec son homologue Lula Da Silva, et une participation au déjeuner marquant le lancement du Fonds pour les forêts tropicales éternelles (TFFF). S. Tenplar Ngwadi

FC Barcelone : Le Camp Nou sort de son silence, prélude à la fin d’un exil historique.

Après près de trois années de silence, le Spotify Camp Nou s’apprête à retrouver son effervescence. Ce vendredi 7 novembre, le FC Barcelone marquera son retour symbolique dans son enceinte mythique à l’occasion d’une séance d’entraînement ouverte au public. Bien qu’il ne s’agisse que d’une session de travail, l’événement revêt une forte charge symbolique : le club catalan réintègre enfin son foyer historique. Depuis avril 2023, les Blaugrana évoluaient au stade olympique de Montjuïc, une période vécue comme un exil, éloigné de l’âme et de la ferveur traditionnelles du Camp Nou. Pour l’effectif comme pour les supporters, ce retour sur la pelouse historique signifie la clôture de cette parenthèse et l’amorce d’une nouvelle ère. Le Camp Nou, toujours en phase de rénovation, ne sera pas pleinement opérationnel avant l’été 2026. Néanmoins, la direction du club ambitionne d’y disputer son premier match officiel avant la fin de l’année, dans une configuration partiellement achevée. En attendant, cette première session d’entraînement devant les fans se présente comme une célébration du passé et un signal fort tourné vers l’avenir. Entre réminiscence et impatience, Barcelone se prépare à revivre l’émotion du Camp Nou, lieu où se sont écrites certaines des pages les plus glorieuses du football mondial. Nathan Kumba

Football : Le dilemme Dilane Bakwa, l’attaquant qui vaut 35 millions d’euros.

À 23 ans, Dilane Bakwa, attaquant percutant né à Créteil, s’impose comme l’un des talents binationaux les plus convoités du football franco-congolais. Évoluant actuellement en Premier League sous le maillot de Nottingham Forest, le joueur a fait l’objet d’un transfert retentissant depuis Strasbourg, valorisé à 35 millions d’euros, attestant de son potentiel sur le marché européen. Bien qu’international français chez les U21, Bakwa conserve son éligibilité pour défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo au niveau A. Cette perspective aiguise l’intérêt du sélectionneur des Léopards, Sébastien Desabre, à l’approche des échéances cruciales, notamment la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. L’incertitude plane toutefois sur son état de forme. Actuellement éloigné des terrains depuis une blessure contractée le 22 octobre 2025 – lui ayant fait manquer les trois dernières rencontres de son club – aucune date officielle de reprise n’a été communiquée. Avec son profil dynamique et sa marge de progression significative, Dilane Bakwa représente une opportunité majeure pour la RDC. La question demeure : quel maillot choisira-t-il d’endosser au sommet de sa carrière : celui des Bleus ou celui des Léopards ? Emmanuel Kalasa

RDC : La RTNC s’associe à CCTV+ pour accélérer sa modernisation et s’imposer comme une référence audiovisuelle en Afrique.

La Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC) vient de franchir une étape décisive dans son ambition de se positionner parmi les diffuseurs les plus performants du continent. À l’occasion du Global Video Media Forum, l’organisme public a officialisé la signature d’un mémorandum d’entente stratégique avec CCTV+, l’agence internationale de vidéos du China Media Group. Cette signature s’est déroulée en présence notable du ministre congolais de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ainsi que de plusieurs personnalités influentes du secteur. Ce partenariat est conçu comme une feuille de route pour la transformation de l’audiovisuel public congolais. Il permettra à la RTNC de moderniser ses infrastructures techniques, d’améliorer significativement la qualité de ses productions et de renforcer les compétences de ses équipes par le biais de programmes de formation spécialisés et de la coproduction de contenus internationaux. L’objectif affiché est clair : hisser la télévision publique congolaise au rang des médias africains les plus compétitifs, capables de rivaliser en termes d’excellence de production et de gagner en visibilité sur la scène continentale et internationale. S’inscrivant dans une stratégie à long terme, cette collaboration vise également à diversifier l’offre audiovisuelle, à consolider la crédibilité éditoriale de la chaîne et à valoriser les récits africains. CCTV+ apporte son expertise technique avérée et son expérience dans la création de contenus d’envergure mondiale, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le rayonnement de la RTNC. Par cette alliance, la RTNC affirme sa détermination à devenir une référence sur le continent, en conjuguant innovation technologique, formation continue et rigueur journalistique. Nathan Kumba

RDC – Bras de fer autour des motions provinciales : l’instruction présidentielle fait débat ?

Une correspondance du cabinet du président de la République adressée au Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, demandant de surseoir à l’examen des motions dans les assemblées provinciales, a ravivé les tensions sur l’équilibre des pouvoirs en République démocratique du Congo. La mesure, justifiée par la présidence comme un acte de préservation de la stabilité institutionnelle, est dénoncée par plusieurs juristes comme une ingérence contraire à l’autonomie des assemblées provinciales. Qualifiées de « tentatives de déstabilisation des institutions », les récentes séries de motions de censure ciblant des gouverneurs de province ont poussé la présidence à intervenir, invoquant une nécessité de garantir l’ordre républicain. Mais cette démarche divise : si certains y voient une réponse politique à des manœuvres locales jugées abusives, d’autres y dénoncent un excès de pouvoir, fustigeant une atteinte à la séparation des compétences garantie par la Constitution. Pour la présidence, il s’agit d’une action légale face à des motions parfois motivées par des intérêts personnels ou politiques, sans fondement sérieux. Cependant, plusieurs analystes et constitutionnalistes rappellent que les assemblées provinciales disposent d’un pouvoir de contrôle propre, que ni l’exécutif central ni son cabinet ne peuvent légalement suspendre. Pendant ce temps, à Kinshasa, le ministre de l’Intérieur a entamé des consultations avec les gouverneurs et les présidents des assemblées provinciales, dans le but de restaurer un climat institutionnel apaisé. Mais la question demeure : entre stabilité nationale et respect de l’autonomie provinciale, où tracer la ligne rouge ? Ali Biayi

RDC : À Lubumbashi, le ministre des Mines suspend les activités de CDM après un grave incident environnemental

Le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a ordonné ce jeudi 6 novembre 2025 la suspension immédiate, pour une durée de trois mois, des activités de la Compagnie minière CDM à Lubumbashi. Une décision prise à l’issue d’une visite de terrain, après la rupture d’un bassin d’eaux acides ayant provoqué une pollution majeure dans le quartier Kasapa. Face à l’ampleur des risques sanitaires pour la population, cette mesure conservatoire vise à sécuriser les habitants et à permettre une enquête technique sur les responsabilités de l’entreprise. Le gouvernement pourrait envisager des réparations environnementales et un soutien aux victimes, selon les résultats des investigations en cours. Emmanuel Kalasa, correspondant à Lubumbashi

COP30 : À Belém, le Président Félix Tshisekedi porte la voix du Couloir Vert congolais

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé au Brésil pour prendre part à la COP30, sommet mondial sur le climat qui se tient à Belém, au cœur de l’Amazonie. Il s’agit de sa première participation à une Conférence des Parties depuis la COP26 de Glasgow en 2021. Solidaire des efforts du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva pour mobiliser des financements internationaux en faveur de la préservation des forêts tropicales, Tshisekedi entend profiter de cette tribune planétaire pour promouvoir l’initiative congolaise du « Couloir Vert ». Créé par décret présidentiel le 15 janvier 2025, ce corridor écologique de 540 000 km² relie les forêts tropicales de l’Est du pays à Kinshasa. Il incarne la volonté du gouvernement congolais de concilier développement économique, conservation de la biodiversité et lutte contre le changement climatique. À la COP30, le chef de l’État congolais présentera cette vision devant ses homologues et les partenaires internationaux, en insistant sur l’importance de financements innovants pour concrétiser une croissance verte et inclusive au cœur du bassin du Congo, deuxième poumon écologique mondial après l’Amazonie. La rédaction

RDC : Christelle Vuanga et Aimé Boji pressentis pour diriger le bureau de la prochaine Assemblée nationale

La perspective d’une nouvelle législature en République démocratique du Congo relance les traités sur la composition du futur bureau de l’Assemblée nationale. Deux noms reviennent avec insistance dans les discussions politiques : Christelle VUANGA pour le poste de Rapporteur adjoint et Aimé BOJI SANGARA pour la présidence de l’Assemblée nationale. Un choix stratégique autour de la représentativité et de la compétence Les consultations en cours mettent en lumière une orientation politique qui semble privilégier la complémentarité régionale et la diversité. La mise en avant simultanée de ces deux personnalités traduites, selon les observateurs internes, une volonté de conjuguer compétence et équilibre géopolitique au sein de la direction parlementaire. Même si aucune décision officielle n’a encore été prise, leur présence récurrente dans les débats témoigne du poids politique qu’ils exercent et de la confiance que leur accordent plusieurs acteurs parlementaires. Christelle Vuanga : rigueur et voix féminine au cœur du bureau Christelle VUANGA est présentée comme une candidate sérieuse au poste de Rapporteur adjoint. Députée nationale reconnue pour son engagement en faveur de la transparence et de la participation des femmes, elle incarne, selon les éléments disponibles, un profil allié sens de l’organisation et impartialité — qualités essentielles pour une fonction pivot dans la communication institutionnelle et la gestion interne de l’Assemblée. Sa nomination serait perçue comme un signal fort en faveur d’une meilleure représentativité des femmes dans les hautes instances de l’État et comme un pas vers une plus grande diversité au sein de la gouvernance parlementaire. Une configuration qui en dit longtemps sur les attentes pour la prochaine législature La focalisation sur la compétence, la représentativité et l’équilibre géopolitique résume les attentes affichées par une partie de l’opinion publique et des acteurs politiques. Ces perspectives offrent un aperçu des dynamiques internes qui pourraient marquer la prochaine législature : un bureau parlementaire pensé pour concilier la légitimité politique et les exigences institutionnelles, avec un accent particulier sur l’inclusion et la transparence. En l’absence d’annonces officielles, il restera à observer comment ces options se confirmeront dans les arbitrages finaux et quelles répercussions elles auront sur le fonctionnement et la gouvernance de l’Assemblée nationale. S. Tenplar Ngwadi

RDC : Kinshasa se prépare à accueillir le 9e Sommet de la CIRGL et à prendre la présidence régionale

La République Démocratique du Congo (RDC) s’apprête à jouer un rôle central dans la diplomatie régionale. Selon un communiqué de presse émanant du Ministère de l’Intégration Régionale, le pays accueillera, le 15 novembre prochain, le 9e Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Cet événement de haute importance stratégique marquera non seulement une étape cruciale pour la stabilité régionale, mais il verra également la RDC prendre la présidence de l’Organisation pour un mandat de deux ans. Placée sous le thème : « Consolider la paix et la sécurité pour le développement durable dans la région des Grands Lacs », cette rencontre de haut niveau est conçue comme une tribune essentielle pour les États membres. Elle vise à renouveler leur engagement collectif en faveur de la paix, de la sécurité, de l’intégration régionale et du développement durable, des piliers jugés indispensables à la prospérité de la zone. L’organisation de ce sommet illustre la détermination du Gouvernement congolais, sous le leadership du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à faire de la paix et de la sécurité les fondations d’un développement inclusif et pérenne. Afin de garantir le succès de l’événement, les travaux préparatoires ont été lancés sous la coordination de Floribert ANZULUNI ISILOKETSHI, Ministre de l’Intégration régionale. Le ministre travaille en collaboration étroite avec le Secrétariat exécutif de la CIRGL ainsi qu’avec les partenaires régionaux et internationaux. Conformément au calendrier arrêté, les réunions préparatoires ont débuté dès le 31 octobre 2025 à Kinshasa. Dix (10) sessions sont programmées en amont de la 19e Réunion ordinaire du Comité Interministériel Régional (CIMR), qui précédera directement le 9e Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement du 15 novembre. S. Tenplar Ngwadi