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Foot/ RDC : À quelques jours des rencontres cruciales, Sébastien Desabre s’offre 5 nouvelles années avec les léopards

Le sélectionneur national congolais Sébastien Desabre a prolongé son contrat à la tête de la sélection congolaise homme senior A de la RDC jusqu’en 2029, soit 5 ans de plus. C’est à travers un communiqué de presse du comité de normalisation de la Fecofa du 23 mai 2024 que cette information est parvenue à la rédaction de Congopresse.net. Suite à son parcours magistral et élogieux lors des éliminatoires et de la phase finale de la CAN Côte d’Ivoire 2023, le français Sébastien Desabre a décidé donc de continuer son travail au sein de la sélection congolaise jusqu’en 2029 pour bien achever sa mission. Cependant, le comité de normalisation de la Fecofa s’est montré satisfait suite à cette nouvelle et remercie toutes les institutions du pays. “Nous sommes ravis de vous annoncer la prolongation de contrat de Sébastien Desabre jusqu’en 2029, soit 5 ans encore au sein de notre équipe nationale homme senior A. Et nous remercions les institutions du pays pour le travail de commun accord fait pour la prolongation de ce contrat et nous souhaitons aussi au sélectionneur les meilleurs résultats pour la suite”, a exprimé le Conor. À titre de rappel, le sélectionneur Sébastien Desabre est arrivé au sein de la sélection nationale congolaise au mois d’août de l’année 2022 en remplacement de son prédécesseur l’Argentin Hector Cuper.

Vital Kamerhe signe son retour à la tête de l’Assemblée nationale

Après 15 ans, le président de l’Union pour la Nation Congolaise signe son retour à la tête de l’Assemblée nationale. Il a été élu ce mercredi 22 mai 2024 lors de l’action des membres du bureau définitif de cette institution. C’est le candidat que l’union sacrée, plateforme dirigée par Félix Tshisekedi avait investi lors des primaires ayant opposé Mboso, Kamerhe et Bahati. Christophe Mboso a été élu 2e vice président, professeur Jacques Djoli comme rapport et le député Tshilumbayi de l’UDPS comme 1er vice-président.

Tentative du coup d’État : Dans sa réaction tardive, le gouvernement congolais annonce que les enquêtes sont déjà déclenchées pour définir les responsabilités !

Le gouvernement congolais a réagi tardivement, ce dimanche 19 mai dans la soirée, sur une tentative de coup d’État orchestrée ce même dimanche matin par un groupe d’assaillants composé des congolais de la diaspora et des américains. « Le gouvernement de la République condamne la tentative de déstabilisation des Institutions du pays qui s’est manifestée, aux petites heures de ce dimanche 19 mai 2024, par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, perpétrée par un groupe d’assaillants dirigé par Christian Malanga et comportant plusieurs nationalités », peut-on lire dans ce communiqué. Le gouvernement de la RDC indique qu’il attend les résultats des enquêtes déclenchées pour déterminer les responsabilités. Par ailleurs, le gouvernement du pays promet de lutter « sans relâche, ni faiblesse ni concession » pour sécuriser la population congolaise et défendre l’intégrité ainsi que la souveraineté du pays. En outre, le gouvernement de la RDC salue la promptitude avec laquelle les forces de défense et de sécurité congolaise ont réagi face à cette attaque afin de neutraliser les assaillants. La population a été appelée par les autorités du pays à « la vigilance et à dénoncer tout mouvement suspect des ennemis de la paix et leurs complices ». Notons que deux policiers commis à la garde de Vital Kamerhe qui a aussi été ciblé par ces malfrats, ont péri sur le coup. Pour cela, le gouvernement annonce le renforcement de la « sécurité des institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa ».

Attaque à la résidence de Kamerhe : L’UNC exige une enquête pour déterminer les responsabilités

Dans un communiqué officiel rendu public ce même dimanche 19 mai 2024, le parti politique Union pour la Nation Congolaise (UNC) cher à Vital Kamerhe a réagi face à l’attaque orchestrée ce même dimanche matin à la résidence de son leader précité. Ce parti politique exige qu’une enquête soit ouverte pour déterminer les auteurs de cette attaque. D’après les premières informations recueillies par Congopresse, il s’agit d’un groupe d’assaillants alliés à Christian Mananga, un congolais de la diaspora qui a tenté un coup d’État. L’attaque de la résidence de Kamerhe intervient quelque temps avant la prise d’assaut du Palais de la Nation, siège de la présidence de la RDC. Ces deux événements sont donc liés. Mais, on ne sait encore pourquoi. Plusieurs questions se posent au tour de la motivation de cette attaque et même de cette tentative de coup d’État. Pour l’heure, aucune réponse à cette question. Par ailleurs, il convient de noter que l’UNC dénonce cette « attaque ignoble » car elle estime que le seul objectif de celle-ci était « l’élimination physique » de son leader politique Vital Kamerhe. Soulignons que l’armée congolaise a maitrisé la situation. Les militaires congolais ont répondu aussitôt à cette attaque et a pu mettre la main sur ces assaillants qui seraient arrivés à Kinshasa aux alentours de 1h du matin par la voie du fleuve Congo.

Attaque à la résidence de Vital Kamerhe : « Mon mari m’a réveillée à 4h du matin pour m’annoncer que notre maison était encerclée par plusieurs militaires et qu’il entendait des tirs à l’arme lourde venant de l’extérieur » (Hamida Shature)

La résidence de Vital Kamerhe à Kinshasa a été attaquée ce dimanche 19 mai 2024, dans la matinée. L’épouse de ce député national raconte, sur son compte X, l’événement. L’on peut sentir sur ses écrits la frayeur et l’horreur qui l’a caractérisée ainsi que Vital Kamerhe durant ces épreuves. « Mon mari m’a réveillée en sursaut à 4h du matin pour m’annoncer que notre maison était encerclée par plusieurs militaires et que ça faisait un long moment qu’il entendait des tirs à l’arme lourde venant de l’extérieur. J’ai réalisé qu’un échange de tirs furieux avait éclaté avec nos vaillants gardes. Les assaillants ont réussi à pénétrer dans notre parcelle, tirant sans relâche sur tout ce qui bougeait. Dans leur fureur, ils ont abattu deux de nos gardes. Un de nos hommes a tout de même réussi à neutraliser l’un des leurs, mais cela n’a fait qu’attiser leur violence. Ils ont même introduit un drone pour repérer nos positions avant de lancer leur assaut », a écrit Hamida Shature. « Pendant ce chaos, mon mari a réussi à joindre un de nos gardes par téléphone, qui lui a dit d’une voix tremblante : “Mokonzi, bazo luka nde yo, batuni oza wapi baza plus des 40 éléments lourdement armés.” C’est à ce moment que j’ai compris que notre fin était proche. Les tirs se sont intensifiés dehors, transformant notre maison en un véritable champ de bataille. Pendant près d’une heure, mon mari et moi sommes restés seuls à l’intérieur, entourés par l’horreur », a-t-elle renchéri. Hamida Shature a renseigné que le renfort est arrivé quelques heures après l’assaut deq assaillants en leur résidence. « Le Seigneur nous a sauvés d’une attaque meurtrière où mon mari était la cible principale », a lâché Hamida Shature, avant de souligner : « En sortant de la maison, j’ai découvert avec effroi que notre parcelle ressemblait à un champ de tirs : des centaines de douilles jonchaient le sol, et les murs étaient criblés d’impacts de balles ». Notons qu’une tentative de coup d’État a été orchestrée ce dimanche matin par un groupe d’assaillants. D’après certaines sources, ces assaillants sont arrivés à Kinshasa aux alentours de 1h du matin par la voie du fleuve Congo. Ils ont attaqué là résidence de Kamerhe futur président de l’Assemblée nationale, avant de prendre d’assaut le Palais de la Nation, siège de la présidence de la RDC. Par ailleurs, l’armée congolaise rassure la population que la situation est sous contrôle et que ces assaillants ont été maîtrisés et mis hors d’état de nuire. Leur chef Christian Mananga aurait même été abattu par les forces de défense et sécurité de la RDC.

Clôture du forum : Un cahier des charges de la jeunesse de Masina remis symboliquement à son bourgmestre

Le bourgmestre de la commune de Masina, Me Joseph Shiku Katumba a refermé officiellement, ce vendredi 17 mai 2024, le 1er forum communal de la jeunesse de Masina, au cours d’une cérémonie organisée dans la salle Masina Namur, dans l’enceinte de la maison communale de Masina. Le chef de l’exécutif municipal a salué cette initiative et a encouragé les jeunes à s’impliquer activement dans la recherche des solutions pour le développement social de la commune de Masina. Par ailleurs, le président de la jeunesse de Masina, Ir Jeru Matungulu a présenté à l’autorité municipale le condensé des travaux de ce forum, avant de remettre officiellement le cahier des charges au bourgmestre Joseph Shiku en mains propres. Ce cahier des charges contient toutes les préoccupations des jeunes de Masina, partant de l’insécurité avec le phénomène Kuluna et les arrestations arbitraires, en passant par l’assainissement de l’environnement, les tapages diurnes et nocturnes, jusqu’à l’autonomisation et l’auto-prise en charge des jeunes. L’une des résolutions prises par les jeunes durant ce forum : la création de plusieurs centres de formation professionnelle dans chacun des 21 quartiers que compte la commune de Masina, en vue de promouvoir la jeunesse. Les autorités municipales ont aussi été invitées à organiser régulièrement des concours de présentation des projets d’incubation en vue de développer des entités économiques qui seront bénéfiques non seulement pour les jeunes mais toute la société. Par ailleurs, le président du conseil communal de la jeunesse de Masina, Jeru Matungulu a promis de mettre en place un comité efficace afin de suivre à la lettre l’exécution de ces résolutions par les dirigeants de l’entité communale. Rappelons que ce forum a duré trois jours, du mercredi 15 au vendredi 17 Mai. Il avait pour thème : Inclure la jeunesse dans les solutions pour l’avenir de Masina. Ces assises se sont déroulées en présence de plusieurs leaders des jeunes.

Assemblée nationale : L’Union sacrée ne s’accorde toujours pas sur la liste des candidats aux élections du bureau définitif

C’est la débandade au sein de l’Union Sacrée pour la Nation, plateforme politique du Chef de l’État. Les membres de l’USN ne se sont toujours pas accordé sur les candidats qui doivent compétir pour leur compte lors de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée Nationale. Ce vendredi 17 Mai 2024, les membres du présidium de l’USN ainsi que les député nationaux membres de cette plateforme ont été reçus par le Président de la République, Félix Tshisekedi, à la cité de l’Union Africaine, à Kinshasa. Il en ressort le ticket de l’Union Sacrée doit être rediscuté au regard de certains candidatures qui sont vivement critiquées au sein de l’opinion publique. Pour cela, l’élection du bureau définitif qui devait avoir lieu ce samedi 18 Mai est reportée à une date ultérieure. Notons que parmi les candidats de l’Union Sacrée de la Nation aux différents postes du bureau définitif de l’Assemblée Nationale figurent Christophe Mboso, Serge Bahati et Caroline Bemba. Ce sont des candidatures qui sont vivement contestées notamment le poids de l’âge et l’appartenance familiale.

Journée nationale des Forces Armées de la RDC : Magdala Kasonga lance un message fort !

En cette date du 17 Mai consacrée aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), la coordonatrice des dépendants des militaires, policiers ou gendarmes dans l’espace francophone, Magdallah Kasonga a adressé un message de reconnaissance aux militaires congolais. “Cette date est consacrée pour nos parents militaires. Je vois nos mères qui souffrent, qui voient les maris partir sans l’assurance de retour. Donc nous devons encourager nos soldats du près ou de loin, j’ai toujours pensé à nos parents militaires qui nous défendent. Je suis en train de lutter pour la valorisation de ce secteur et je continuerai toujours et encore », a-t-elle déclaré. « Je suis là pour les encourager. Je pense avec l’appui de la population, nous allons encore faire des œuvres pour que nos militaires se sentent accompagnés », a-t-elle renchéri. Par ailleurs, Magdala Kasonga a profité de cette occasion, pour saluer le dévouement des soldats congolais en vue de mettre fin aux conflits armés surtout dans la partie Est du pays, tout en réitérant sa compassion à l’endroit des compatriotes ayant perdu leurs vies dans des circonstances de la guerre. Notons qu’à l’époque, cette date du 17 Mai était consacrée à la célébration de l’entrée de l’AFDL. Depuis l’arrivée du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi à la tête du pays, cette journée a pris une autre connotation pour rendre honneur aux Forces Armées de la République, en particulier celles qui ont donné leur vie pour libérer la République démocratique du Congo de la dictature.

RDC: “Tout ministre sortant qui emportera les biens de l’Etat sera poursuivi par la justice” (Salomon Tudieshe)

A quelques jours de la sortie du Gouvernement en République Démocratique du Congo, le Procureur général Près la Cour des Comptes Salomon Tudieshe met en garde tous les ministres sortants qui ont l’intention d’emporter les biens de l’Etat mis à leur disposition pendant l’exercice de leurs fonctions. Il a fait cette mise en garde lors d’une conférence de presse jeudi 16 mai à Kinshasa. A cette occasion, le procureur général près la cour des comptes a fait le bilan de son travail depuis sa nomination à ce poste mais aussi c’est dans le cadre de l’obligation de redevabilité tel que l’exige la loi. “Cette activité a été organisée dans le cadre de l’obligation de rédevabilité qui pèse sur tous les services publics qui doivent rendre compte de ce qu’ils font au public”, a-t-il dit. Devant la presse, Salomon Tudieshe a noté quelques points ayant marqué sa juridiction sur terrain mais aussi grâce à la contribution de la population congolaise qui accompagne cette institution. Après quelques constats amers faits sur terrain et dénonciations reçues, le procureur a appelé les ministres sortants de se conformer à la loi en évitant tout acte d’antivaleurs qui entrainerait des poursuites judiciaires à leur endroit. Et c’est suite aux leçons tirées des changements de gouvernement que le Procureur Salomon Tudieshe prévient déjà ces ministres qui seraient déjà candidat à ces mauvaises pratiques. Il a encouragé la population à continuer avec des dénonciations afin de l’aider à poursuivre toutes les personnes qui utilisent l’argent de l’Etat non pas pour les travaux publics mais leurs propres besoins. Dans la composition des cabinets, le PG près la cour des comptes a aussi dénoncé les mauvaises pratiques où les ministres entrants changent tous les anciens membres pour nommer leurs proches afin de permettre d’atteindre leurs intérêts mesquins. Il a insisté que cette fois-ci les choses doivent changer par son appel lancé à tous ceux qui seront promus. Quelques cas des antivaleurs ont été évoqués lors de cette conférence de presse. Il s’agit notamment de l’affaire des constructions et réhabilitation des universités publiques notamment celle de Mbuji mayi. C’est grâce à la clameur publique que le procureur s’est saisie de cette affaire pour constater qu’il y a beaucoup des détournements et leurs auteurs seront traduits en justice auprès des instances compétentes. Le procureur général près cette cours a rassuré l’opinion qu’un travail de fond est entrain de se faire au sein de cette juridiction et un document final sera rendu public sur afin de démontrer les différentes zones d’ombres de trouvent dans l’exécution de ces travaux de Mbuji mayi. Le professeur Barthélémy Omeonga, avocat général à la cour des comptes a également expliqué le rôle de la cour des comptes comme organe de contrôle des finances en invitant la population à faire confiance à cette institution publique qui œuvre pour l’intérêt supérieur du pays.

RDC : Le CSAC déclenche les obsèques de l’émission Bosolo na Politique Officielle

Dans un document officiel consulté ce jeudi 16 Mai par Congopresse.net, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) suspend l’émission Bosolo na Politique Officielle présentée par le journaliste Israël Mutombo, patron de la chaîne Bosolo Télévision pour une durée de 30 jours. Cette décision est contenue dans l’acte n°CSAC/B/ 009/2024 signé, mercredi, par le président de cet organe du CSAC, M. Christian Bonsembe. En effet, le CSAC considère que le présentateur de l’émission Bosolo na Politique officielle, Israël Mutombo a tenu des propos malencontreux à l’endroit de Christophe Mboso, candidat 2e vice-président de l’Assemblée nationale. « Attendu que la chaîne Bosolo Télévision a diffusé ce mardi 14 mai 2024, l’émission Bosolo na Politique officielle au cours de laquelle le présentateur s’est livré à des attaques personnelles contre M. Mboso Nkodia, candidat 2e vice-président de l’Assemblée nationale. Attendu que dans ses allégations, Sieur Israël Mutombo, sous prétexte de l’âge du candidat Mboso a prédit la mort de ce dernier qui, selon lui, mourait sur la scène politique comme fût le cas de l’artiste musicien Papa Wemba », a souligné le CSAC pour soutenir sa décision. Le CSAC estime que ces propos sont « empreints de mépris et de dénigrement » et portent atteinte aux droits civils et politiques de M. Mboso, mais aussi à sa dignité et à son honneur. Pour cela, cet organe de régulation de la presse en RDC suspend pour une durée la diffusion de l’émission Bosolo na Politique officielle et invite le chef de programme de la chaîne Bosolo télévision ainsi que le présentateur de cette émission à présenter leurs moyens de défense devant le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication. En attendant, le procureur général près le Conseil d’État est invité à concourir à la « bonne exécution » de cette décision. Notons que le candidat Mboso est de plus en plus contesté non seulement au sein de la presse mais aussi au niveau de la classe politique notamment pour son poids de l’âge. De nombreux acteurs politiques sont déterminés à renouveler la classe politique et voient dans la candidature de Christophe Mboso une volonté de s’éterniser aux affaires après autant d’années passées sur la scène politique. Cependant, les propos tenus par Israël Mutombo, disons-le, vont à l’encontre du code d’éthique et déontologie des journalistes. Pour ceci, il doit répondre de ses actes devant les paires.